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Sport Publié le mercredi 29 avril 2009 | Le Nouveau Navire

Après le drame du stade Félix Houphouët Boigny : Pourquoi Eugène Marie-Diomandé a été livré à la vindicte populaire

A la lecture de l’interview accordée à un confrère depuis Paris, dans sa parution du samedi 18 avril 2009, on comprend pourquoi Eugène Marie-Diomandé dérange. Homme d’affaires et président du Séwé Sports de San-Pedro, il fait partie des personnalités qui mettent au devant de leurs actions les intérêts économiques de Côte d’Ivoire. Pour preuve, avec la téléphonie mobile KOZ, ce sont environ 600 employés engagés dont 93% d’Ivoiriens. Mieux, depuis qu’il est à la tête du Séwé de San-Pedro, les férus du ballon rond sont unanimes sur le travail d’hercule qu’il abat pour inscrire en lettres d’or au panthéon de l’histoire les belles pages de cette équipe. Ce, malgré les maigres moyens dont il dispose. Le retrait de sa candidature à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif) en 2006, diversement interprété, ne trouve t-il pas sa réponse dans cette diffamation. En tout état de cause, c’est en 2010 que se tiendront, sauf changement de dernière minute, les élections à la présidence de la Fif. De fait, tous les moyens sont bons pour salir les personnes qui émergent. Ces inepties sont biens connues de certaines personnalités qui tentent par tous les moyens d’occulter la responsabilité du controversé président de la Fif, Jacques Bernard Anouma. En homme averti, Eugène Marie-Diomandé a senti le danger venir et n’a pas gardé la langue de bois :” on fait croire que je suis quelqu’un qu’on peut acheter. On raconte même que j’ai renoncé en 2006 à la candidature parce que j’avais été acheté. Alors qu’en réalité j’étais entrain de préparer le projet de KOZ. Cette fois-ci, on veut faire croire que je ne serai pas candidat parce qu’on aurait sélectionné mes joueurs. Ce n’est pas vrai”, a-t-il dit pour lever tout évoque. Une déclaration qui démontre de loin que tous les coups en préparation dans l’ombre pour décourager celui qui “reste candidat” ne lui sont pas étrangers. Pour lui, “la candidature à la tête de la Fif n’est pas une priorité mais elle reste d’actualité”. Depuis Paris, à l’invitation du patronat français dans le cadre des rendez-vous annuels d’Ubifrance et les missions économiques, Eugène Marie-Diomandé dont la quote de popularité monte dans le domaine des affaires dérange. Quand on sait que l’actuel président de la Fif, Jacques Bernard Anouma est sommé par le peuple de démissionner pour “insuffisance de rendement, gestion opaque”…le tout couronner par le drame du stade Félix Houphouët Boigny, il va s’en dire que la bataille de 2010 est engagée. Seulement de la mauvaise manière…puisque Eugène Marie Diomandé a été livré à la vindicte populaire, dans un évènement où il y a eu morts d’hommes et des blessés.

Eugène Marie-Diomandé serein…

19 morts et plus de 132 blessés. C’est le bilan officiel du drame qui a endeuillé des familles au soir du match qui a opposé la Côte d’Ivoire au Malawi dans le cadre des éliminatoires combinées Can-Mondial 2010. A peine les Ivoiriens ont versé les larmes pour pleurer leurs morts, Eugène Marie-Diomandé, est la cible d’un confrère. Pourquoi ? C’est d’ailleurs la question que nombre d’Ivoiriens se sont posé à la lecture de l’article. Avec du recul, nous nous sommes rendus à l’évidence que cela a tout l’air d’une cabale doublée de dénonciation calomnieuse. En réponse à cette attaque de front, Eugène Marie-Diomandé qui se trouvait depuis le 23 mars 2009 en France, soit une semaine avant le drame n’a pas fait dans la dentelle.”Ayant été cité, au moins une fois, au détour de ces allégations mensongères et purement diffamatoires, je voudrais affirmer ici que je ne suis ni de près ni de loin concerné par de tels écrits. La brutalité et l’ampleur de ce choc ont jeté dans le désarroi, les familles et les amis, les parents et les victimes et le peuple ivoirien tout en entier. En cette douloureuse circonstance, je veux, une fois encore, humblement m’incliner devant la mémoire des victimes et exprimer surtout aux familles des défunts, mes profondes condoléances puis aux blessés, ma sincère compassion”, a-t-il précisé. Et d’ajouter: “je n’aurai donc pu, objectivement influer sur le cours des faits. En ma qualité de président du Séwé Sports de San-Pedro, je n’ai ni les compétences ni les moyens pour autoriser que des milliers de supporters sans tickets officiels puissent avoir accès au stade, en violation des règles de contrôle et de sécurité en vigueur”. Dans le cadre de l’enquête ouverte par les services de Tchimou Raymond Féhou, Procureur de la République à la demande du Président Laurent Gbagbo, sur le drame survenu le 29 mars 2009 au stade Félix Houphouët Boigny, ce sont plus de 500 personnes qui seront auditionnées.

Sériba Koné
seriba67@yahoo.fr
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