Monsieur le Maire, quel sentiment anime les populations de Nassian au moment où le Président Bédié s'apprête à leur rendre visite ?
C'est un sentiment de joie et de satisfaction en même temps parce qu'indépendamment de la visite, il y a que le 5 mai est l'anniversaire du Président. C'est un grand privilège de vivre cela avec lui, avec son épouse. C'est un symbole pour nous qu'il célèbre son anniversaire chez nous à Nassian. Nous devons donc nous mobiliser massivement pour lui témoigner notre amour, notre reconnaissance et notre soutien.
Vous parlez de reconnaissance. C'est donc dire que le Président Bédié a fait beaucoup pour Nassian ?
Bédié, c'est l'assurance tous risques au plan économique. En décembre 1998, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan est venu à Nassian pour inaugurer un ensemble d'infrastructures créé par le Président Bédié. Il s'agit de la téléphonie rurale, le foyer des jeunes de Nassian, l'école primaire publique 2 de Paradi, le marché de Nassian. On espérait encore beaucoup du gouvernement du Président Henri Konan Bédié. N'eût été ce coup d'Etat imbécile, bête de 1999, on aurait eu d'autres réalisations. Depuis donc 1999, Nassian a perdu tout espoir dans l'action de développement de ce pays. Depuis le coup d'Etat, on ne se sent plus dans la République. Nassian a été oublié et Nassian est resté enclavé. L'anacarde qui s'achetait à 500 F le Kg sous le Président Bédié est aujourd'hui à 50 F et souvent à crédit. Tout est obstrué devant nous. Il n'y a plus de lisibilité et de visibilité. Nous n'avons plus de route.
Le passage du président Gbagbo à Nassian récemment n'a-t-il donc rien changé ?
Le président Gbagbo nous a rendu visite, il y a quelque temps. Il a effectué sa visite illico-presto en hélicoptère. Toutes les promesses qu'il a faites n'ont pas eu un début de réalisation. On attend toujours. Alors que la promesse est une dette. Il a promis la réhabilitation au plus tôt de la route Bondoukou-Nassian. On attendait cela en février, nous sommes en avril. Il a promis l'érection du collège en Lycée. On attend. Il a aussi promis un nouveau bac sur la Comoé pour nous relier à Bouaké et Dabakala. On attend. Vous avez vu les images de la route de nassian à la télévision, c'était pitoyable et ridicule. Nassian est devenu la risée de toute la population ivoirienne. Partout où je passe, cette image me suit en ma qualité de maire. Mon espoir réside en Bédié pour me laver de cette humiliation. On a toujours souhaité que le président Bédié vienne chez nous. C'est la première fois qu'il viendra. En 99, on l'attendait au moment où il est venu inaugurer l'axe Bondoukou-Bouna qu'il a bitumé. Mais il n'est pas venu. Au moment où on ne s'attend pas du tout à lui, il arrive. C'est une joie de l'accueillir et nous lui dirons combien de fois, nous sommes pressés de le porter au pouvoir.
Interview réalisée par Diarrassouba Sory
Envoyé spécial
C'est un sentiment de joie et de satisfaction en même temps parce qu'indépendamment de la visite, il y a que le 5 mai est l'anniversaire du Président. C'est un grand privilège de vivre cela avec lui, avec son épouse. C'est un symbole pour nous qu'il célèbre son anniversaire chez nous à Nassian. Nous devons donc nous mobiliser massivement pour lui témoigner notre amour, notre reconnaissance et notre soutien.
Vous parlez de reconnaissance. C'est donc dire que le Président Bédié a fait beaucoup pour Nassian ?
Bédié, c'est l'assurance tous risques au plan économique. En décembre 1998, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan est venu à Nassian pour inaugurer un ensemble d'infrastructures créé par le Président Bédié. Il s'agit de la téléphonie rurale, le foyer des jeunes de Nassian, l'école primaire publique 2 de Paradi, le marché de Nassian. On espérait encore beaucoup du gouvernement du Président Henri Konan Bédié. N'eût été ce coup d'Etat imbécile, bête de 1999, on aurait eu d'autres réalisations. Depuis donc 1999, Nassian a perdu tout espoir dans l'action de développement de ce pays. Depuis le coup d'Etat, on ne se sent plus dans la République. Nassian a été oublié et Nassian est resté enclavé. L'anacarde qui s'achetait à 500 F le Kg sous le Président Bédié est aujourd'hui à 50 F et souvent à crédit. Tout est obstrué devant nous. Il n'y a plus de lisibilité et de visibilité. Nous n'avons plus de route.
Le passage du président Gbagbo à Nassian récemment n'a-t-il donc rien changé ?
Le président Gbagbo nous a rendu visite, il y a quelque temps. Il a effectué sa visite illico-presto en hélicoptère. Toutes les promesses qu'il a faites n'ont pas eu un début de réalisation. On attend toujours. Alors que la promesse est une dette. Il a promis la réhabilitation au plus tôt de la route Bondoukou-Nassian. On attendait cela en février, nous sommes en avril. Il a promis l'érection du collège en Lycée. On attend. Il a aussi promis un nouveau bac sur la Comoé pour nous relier à Bouaké et Dabakala. On attend. Vous avez vu les images de la route de nassian à la télévision, c'était pitoyable et ridicule. Nassian est devenu la risée de toute la population ivoirienne. Partout où je passe, cette image me suit en ma qualité de maire. Mon espoir réside en Bédié pour me laver de cette humiliation. On a toujours souhaité que le président Bédié vienne chez nous. C'est la première fois qu'il viendra. En 99, on l'attendait au moment où il est venu inaugurer l'axe Bondoukou-Bouna qu'il a bitumé. Mais il n'est pas venu. Au moment où on ne s'attend pas du tout à lui, il arrive. C'est une joie de l'accueillir et nous lui dirons combien de fois, nous sommes pressés de le porter au pouvoir.
Interview réalisée par Diarrassouba Sory
Envoyé spécial