SEM Luciano Barrillaro, ambassadeur d’Italie qui représente en Côte d’Ivoire le président actuel de l’union européenne, a rendu visite, hier, à Affi n’Guessan.
A la suite de l’entretien qui a duré près d’une heure, le diplomate a exprimé le souhait de la communauté internationale de voir les différentes parties trouver une entente pour aller aux élections au plus vite. C’est pourquoi il ne doute pas que le conseil de sécurité qui s’est réuni hier pour plancher sur le cas de la Côte d’Ivoire fera assez de pression pour aboutir à la réunification du pays, aux élections et à la fin de cette crise. «La phase actuelle porte préjudice à la Côte d’Ivoire et à la communauté internationale», a-t-il soutenu, avant d’affirmer sa foi dans le fait que ces élections sont possibles en cette année 2009. «Je crois que c’est possible si on arrive à terminer l’identification au 15 mai, au 20 mai maximum, et si les parties trouvent les solutions à l’unification du pays. Si cela se passe avant le 20 mai, les élections sont bien possibles. Mais si, jusqu’à la fin du mois de mai, cela n’est pas fait, l’opération deviendrait techniquement beaucoup plus difficile», a encore poursuivi le diplomate.
Il a également exprimé sa satisfaction de noter que le président du FPI a la même appréciation que lui et voit le 15 mai comme une date importante.
Le diplomate italien a toutefois encouragé les Ivoiriens pour la bonne conduite du processus actuel de sortie de crise. Pour lui, l’espoir de voir la crise prendre fin dans de bonnes conditions existe. «Il y a eu des moments où on ne voyait pas l’empressement des uns et des autres d’aller vers les élections. Maintenant, il est heureux de voir que, de tous les côtés, il se manifeste une volonté d’aller aux élections en 2009», a-t-il déclaré à sa sortie d’audience.
Au cours de cette rencontre, le président Affi N’Guessan avait, à ses côtés, le ministre Assoa Adou.
Paul D. Tayoro
A la suite de l’entretien qui a duré près d’une heure, le diplomate a exprimé le souhait de la communauté internationale de voir les différentes parties trouver une entente pour aller aux élections au plus vite. C’est pourquoi il ne doute pas que le conseil de sécurité qui s’est réuni hier pour plancher sur le cas de la Côte d’Ivoire fera assez de pression pour aboutir à la réunification du pays, aux élections et à la fin de cette crise. «La phase actuelle porte préjudice à la Côte d’Ivoire et à la communauté internationale», a-t-il soutenu, avant d’affirmer sa foi dans le fait que ces élections sont possibles en cette année 2009. «Je crois que c’est possible si on arrive à terminer l’identification au 15 mai, au 20 mai maximum, et si les parties trouvent les solutions à l’unification du pays. Si cela se passe avant le 20 mai, les élections sont bien possibles. Mais si, jusqu’à la fin du mois de mai, cela n’est pas fait, l’opération deviendrait techniquement beaucoup plus difficile», a encore poursuivi le diplomate.
Il a également exprimé sa satisfaction de noter que le président du FPI a la même appréciation que lui et voit le 15 mai comme une date importante.
Le diplomate italien a toutefois encouragé les Ivoiriens pour la bonne conduite du processus actuel de sortie de crise. Pour lui, l’espoir de voir la crise prendre fin dans de bonnes conditions existe. «Il y a eu des moments où on ne voyait pas l’empressement des uns et des autres d’aller vers les élections. Maintenant, il est heureux de voir que, de tous les côtés, il se manifeste une volonté d’aller aux élections en 2009», a-t-il déclaré à sa sortie d’audience.
Au cours de cette rencontre, le président Affi N’Guessan avait, à ses côtés, le ministre Assoa Adou.
Paul D. Tayoro
