Le secteur des transports a été paralysé à nouveau sur l'axe Soubré-Méagui à cause de l'affrontement du dimanche à lundi qui a opposé les chauffeurs de gbakas et de taxis.
52 pneus déchirés immobilisant complètement 13 gbakas (minicars de transport) dont un avec la vitre arrière cassée, deux chauffeurs de gbaka gravement blessés. Tel est le bilan de l'affrontement qui a opposé chauffeurs de minicars et de taxi les dimanche et lundi à Soubré. Selon M. Bamba Namory responsable des chauffeurs et propriétaires de gbaka, depuis 2001 et suite à un affrontement entre chauffeurs de gbaka et taxi desservant la ligne Soubré-Méagui, un arrêté municipal avait été pris pour obliger les chauffeurs de taxi à ne circuler que dans la sphère communale. Mais avec l'éclatement de la crise armée et dans le souci de faciliter les mouvements des populations, le préfet d'alors avait négocié et obtenu des chauffeurs de gbaka un accord autorisant les taxis à aller jusqu'à « Robert-porte », village situé à 24 km sur l'axe Soubré-Méagui. Malheureusement, ce protocole est constamment violé par les conducteurs de taxi qui sont régulièrement présents sur la ligne Soubré-Méagui. Cette situation cause du coup d'énormes préjudices aux chauffeurs de gbaka. A en croire Namory Bamba, c'est excédé par les nombreuses violations de la limite accordée aux taxis, que les chauffeurs de minicars ont décidé de prendre leur responsabilité en les obligeant à ne plus sortir de la ville. Des échauffourées naissent entre les deux parties et rapidement les chauffeurs de gbaka bloquent l'axe Soubré -Méagui. Les forces de l'ordre vont tenter en vain de faire dégager cette route nationale. Devant le refus des conducteurs de gbakas, elles vont charger les manifestants à l'aide de gaz lacrymogène, blessant gravement au passage deux chauffeurs. Mais avant de quitter les lieux, les forces de l'ordre ont eu le temps de perforer tous les pneus des 13 gbakas qui étaient stationnés. Pour M. Abou Lingali porte-parole des chauffeurs de taxi, c'est le patronat du transport de Soubré qui encourage ce désordre. «Il a mis sur pied une deuxième gare de taxi qui a du coup rendu les contrôles impossibles», soutient-il. Il faut noter que le calme est revenu progressivement lundi en fin de soirée après une réunion avec le préfet. Les chauffeurs de taxi ont pris l'engagement de respecter le protocole les obligeant à ne plus aller au-delà du village de Robert-porte. Le préfet a invité en définitive l'ensemble des protagonistes à la concertation permanente et au respect des engagements.
Correspondant à Soubré K.M Nadège
52 pneus déchirés immobilisant complètement 13 gbakas (minicars de transport) dont un avec la vitre arrière cassée, deux chauffeurs de gbaka gravement blessés. Tel est le bilan de l'affrontement qui a opposé chauffeurs de minicars et de taxi les dimanche et lundi à Soubré. Selon M. Bamba Namory responsable des chauffeurs et propriétaires de gbaka, depuis 2001 et suite à un affrontement entre chauffeurs de gbaka et taxi desservant la ligne Soubré-Méagui, un arrêté municipal avait été pris pour obliger les chauffeurs de taxi à ne circuler que dans la sphère communale. Mais avec l'éclatement de la crise armée et dans le souci de faciliter les mouvements des populations, le préfet d'alors avait négocié et obtenu des chauffeurs de gbaka un accord autorisant les taxis à aller jusqu'à « Robert-porte », village situé à 24 km sur l'axe Soubré-Méagui. Malheureusement, ce protocole est constamment violé par les conducteurs de taxi qui sont régulièrement présents sur la ligne Soubré-Méagui. Cette situation cause du coup d'énormes préjudices aux chauffeurs de gbaka. A en croire Namory Bamba, c'est excédé par les nombreuses violations de la limite accordée aux taxis, que les chauffeurs de minicars ont décidé de prendre leur responsabilité en les obligeant à ne plus sortir de la ville. Des échauffourées naissent entre les deux parties et rapidement les chauffeurs de gbaka bloquent l'axe Soubré -Méagui. Les forces de l'ordre vont tenter en vain de faire dégager cette route nationale. Devant le refus des conducteurs de gbakas, elles vont charger les manifestants à l'aide de gaz lacrymogène, blessant gravement au passage deux chauffeurs. Mais avant de quitter les lieux, les forces de l'ordre ont eu le temps de perforer tous les pneus des 13 gbakas qui étaient stationnés. Pour M. Abou Lingali porte-parole des chauffeurs de taxi, c'est le patronat du transport de Soubré qui encourage ce désordre. «Il a mis sur pied une deuxième gare de taxi qui a du coup rendu les contrôles impossibles», soutient-il. Il faut noter que le calme est revenu progressivement lundi en fin de soirée après une réunion avec le préfet. Les chauffeurs de taxi ont pris l'engagement de respecter le protocole les obligeant à ne plus aller au-delà du village de Robert-porte. Le préfet a invité en définitive l'ensemble des protagonistes à la concertation permanente et au respect des engagements.
Correspondant à Soubré K.M Nadège
