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Économie Publié le jeudi 30 avril 2009 | Le Temps

Projet Sophia immobilier - L`Etat “arrache” l`assiette foncière

Suite au bicéphalisme constaté entre Sophia et Azuréenne de promotion, qui bloquait le démarrage des travaux de construction des maisons des Forces de défense et de sécurité (Fds) à Ebimpé (Anyama), les autorités ivoiriennes ont décidé finalement de s'impliquer davantage en rendant autonome chaque entité. Dans cette optique, le projet Sophia a été récupéré et recadré par le Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd), dans un cadre institutionnel, de la convention de concession d'aménagement foncier, conformément à la loi 97-524 du 4 septembre 1997. Ces actions ont permis à cette structure de conforter ses droits sur deux assiettes foncières sur 1200 et 12000 hectares. Mieux, le Bnetd et le Cepici (Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire) qui ont décidé d'accompagner les responsables de Sophia immobilier se sont engagés à mener toutes les études et recherches de financements. L'Agence de gestion foncière (Agef), autre maillon de cette chaîne, chargée de la maîtrise de l'assiette foncière a décidé de jouer sa partition. Elle a signé mardi, une convention cadre avec la société immobilière. Ce partenariat secteur public et privé à en croire M. Kety Lansiné, Directeur général de l'Agef, a pour objet de définir le cadre général de collaboration technique que les deux parties entendent instaurer entre elles pour la réalisation tant du programme immobilier dénommé "Programme de création d'un pôle urbain à Attinguié-Ebimpé", ainsi que les divers programmes spécifiques de cette société. Ainsi, indique M. Kety Lansiné, l'Agef qui est un démembrement de l'Etat de Côte d'Ivoire prend immédiatement en charge, la gestion de la parcelle de 1200 hectares et s'entoure de toutes les garanties afin que les détenteurs de droits coutumiers soient indemnisés selon un échéancier établi d'un commun accord avec eux. S'agissant des acquéreurs de ces lots qui font l'objet depuis quelques années de prélèvements, l'Agence de gestion foncière, selon son premier responsable, veillera jusqu'à ce qu'ils soient satisfaits. "C'est l'Agef qui est désormais leur interlocutrice et elle est dans son rôle", a lancé le Directeur général de cette structure de l'Etat de Côte d'Ivoire.
Joseph Atoumgbré
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