Grâce au projet Ciprel III dont la première pierre a été posée hier mercredi, par le président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo, représentant le Président Gbagbo, la production d’énergie de la Côte d’Ivoire va s’accroître de 110 méga watts (Mw), à partir de décembre 2009. Le projet Ciprel III a été conçu à la demande de la Côte d’Ivoire, à l’issue d’une réunion tenue le 05 mars 2007, au cabinet du ministre des Mines et de l’Energie. Au sortir de cette rencontre avec les opérateurs du secteur de l’électricité, le gouvernement a demandé qu’il lui soit soumis, dans les plus brefs délais, une proposition technique et financière accompagnée d’un chronogramme, pour l’installation d’une turbine à gaz de 110 Mw sur le site de Vridi 2. Ciprel III est la réponse que le Goupe Bouygues, déjà présent dans le secteur à travers la Cie (Compagnie ivoirienne d’électricité), la Ciprel (Compagnie ivoirienne de production d’électricité), et la société Foxtrot qui exploite le plus grand champ de gaz ivoirien connu à ce jour, a apportée aux besoins nationaux. Ce Groupe s’est proposé de réaliser de nouveaux investissements pour accroître les moyens de production en énergie électrique faisant passer la production d’électricité du groupe Ciprel de 210 à 320 Mw à partir de fin décembre 2009, soit 50% de l’énergie consommée en Côte d’Ivoire. L’investissement s’élève à 46 milliards de francs Cfa, entièrement financé par des partenaires ivoiriens et sous-régionaux, a précisé Olivier Bouygues, président du groupe éponyme, dans son allocution. Il a souligné que grâce à un contrat passé avec le gouvernement, l’Etat est actionnaire à hauteur de 15% de Ciprel, qui deviendra «la centrale électrique la plus puissante de la sous-région» à partir de la date de la mise en service de Ciprel III.
Heureux que ces investisseurs aient apporté promptement une réponse aux besoins en électricité du pays, qui avait commencé à devenir un problème, le ministre des Mines et de l’Energie, Emmanuel Monnet, a expliqué que l’acroissement de la capacité de production d’électricité de la Côte d’Ivoire s’est avéré nécessaire pour lui permettre de respecter ses engagements de fournisseur d’électricité dans la sous-région. Il a soutenu que le pays entend renforcer sa position en Afrique de l’Ouest à travers Ciprel III. C’est donc sans surprise qu’à sa suite, Laurent Dona-Fologo a félicité le groupe Bouygues et ses partenaires pour avoir réalisé «ces investissements qui témoignent du retour de la paix en Côte d’Ivoire». Par ailleurs, le représentant du Chef de l’Etat a voulu voir derrière tous ces ouvrages construits par des entreprises françaises, la célébration de l’amitié et de la coopération ivoiro-française. Laquelle transcende «les pouvoirs et les régimes qui peuvent passer». «La confiance ivoiro-française et en particulier dans les entreprises françaises demeure en Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré. Le président Fologo a, en outre, indiqué qu’il «espère qu’avec Ciprel III, les perturbations dans la fourniture de l’électricité que la population a connues ces derniers temps vont prendre fin». Une visite des installations et du matériel commandé pour monter cette centrale et le coup de levier pour la mise du transformateur sur son massif, ont clôturé cette cérémonie.
David Ya
Heureux que ces investisseurs aient apporté promptement une réponse aux besoins en électricité du pays, qui avait commencé à devenir un problème, le ministre des Mines et de l’Energie, Emmanuel Monnet, a expliqué que l’acroissement de la capacité de production d’électricité de la Côte d’Ivoire s’est avéré nécessaire pour lui permettre de respecter ses engagements de fournisseur d’électricité dans la sous-région. Il a soutenu que le pays entend renforcer sa position en Afrique de l’Ouest à travers Ciprel III. C’est donc sans surprise qu’à sa suite, Laurent Dona-Fologo a félicité le groupe Bouygues et ses partenaires pour avoir réalisé «ces investissements qui témoignent du retour de la paix en Côte d’Ivoire». Par ailleurs, le représentant du Chef de l’Etat a voulu voir derrière tous ces ouvrages construits par des entreprises françaises, la célébration de l’amitié et de la coopération ivoiro-française. Laquelle transcende «les pouvoirs et les régimes qui peuvent passer». «La confiance ivoiro-française et en particulier dans les entreprises françaises demeure en Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré. Le président Fologo a, en outre, indiqué qu’il «espère qu’avec Ciprel III, les perturbations dans la fourniture de l’électricité que la population a connues ces derniers temps vont prendre fin». Une visite des installations et du matériel commandé pour monter cette centrale et le coup de levier pour la mise du transformateur sur son massif, ont clôturé cette cérémonie.
David Ya