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Sport Publié le jeudi 30 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Dagobert Banzio (ministre de la Jeunesse, du sport et loisirs) face aux journalistes de Fraternité Matin : “Les choses telles qu’elles se sont passées au stade Houphouët-Boigny le 29 mars”

Le ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, M Dagobert Banzio était lundi dernier l`invité de la Rédaction du groupe Fraternité-Matin. A cette rencontre, le premier responsable du sport ivoirien s`est prononcé sur plusieurs questions de son département. La construction d`un stade Olympique, le drame survenu le 29 mars dernier au stade Félix Houphouët Boigny lors du match Côte d`Ivoire-Malawi, la professionnalisation du sport ivoirien, les Etats généraux du sport. Etc. "Le nouveau Réveil" reprend de larges extraits de l`intervention du ministre Dagobert Banzio.

Avant le drame du 29 mars

Nous sommes arrivés au stade autour de 16h 30 ce jour du 29 mars. Nous sommes descendus des tribunes pour accueillir le Président de la République. Puis, un officier est venu vers Jacques Anouma et moi, pour nous dire qu`il y a des blessés et que l`on ne voyait pas le Samu. C`est alors que nous sommes allés sur les lieux du drame et avons vu trois jeunes gens qui suffoquaient. Il nous a été rapporté qu`ils avaient été piétinés dans une bousculade. C`est après plusieurs coups de fil que les véhicules d`intervention des sapeurs pompiers ont commencé à entrer au stade. Ce n`est qu`après le match que nous avons réalisé que les sapeurs pompiers étaient restés hors du stade pour apporter leur assistance aux blessés et assurer le transfert des personnes décédées. C`est à ce moment précis que nous avons appris le décès des 19 personnes.

Concernant la tenue ou non du match, il convient de signaler que lorsque je descendais les marches pour accéder à la pelouse, l`agent Fifa chargé de la sécurité, m`a dit : "M. le ministre, nous maîtrisons la situation…". Je n`y ai rien compris. En fait, il y a eu des discussions quant à l`annulation ou au report du match. L`agent Fifa m`informait ainsi que tout était réglé.

Le drame et ses conséquences

Pour la tragédie du stade Houphouët-Boigny, il ne m`est pas venu à l`idée de démissionner. L`organisation, telle que nous la faisons, telle que nous l`avons vécue quand un problème de ce genre se présente, nous oblige, pour ne pas donner l`impression qu`on brouille les pistes, à clarifier les choses. J`aime les situations claires et les questions qu`on a posées lors de la cérémonie d`hommage aux morts, sont essentielles pour moi : Qui devait faire quoi et qui a fait quoi ? Si on ne répond pas à ces questions, on ne peut pas prendre de décisions. Dans une organisation, les responsables sont commis à des tâches précises. Si ces personnes ne s`en sont pas acquittées, il faut chercher les raisons, les comprendre et prendre des décisions. Je comprends les Ivoiriens qui disent : "Voilà une commission d`enquête de plus, est-ce que cela donnera des résultats ?". Je tiens à rassurer la nation : les résultats seront connus, les sanctions et des mesures seront prises. Je ne veux pas donner dans le sensationnel, et prendre des mesures, des décisions spectaculaires. Nous sommes suffisamment émus. Il y a les responsabilités à situer, mais il y a aussi l`audit technique et sécuritaire qui doit nous permettre de voir s`il y a des faiblesses techniques au niveau de nos installations. Faiblesses aussi, en terme de capacité d`accueil qui pourraient emmener le gouvernement à prendre les mesures qui s`imposent. Dans des pays qui ont, malheureusement, connu ce genre de drame, dont nous aurons dû nous inspirer avant, des mesures ont été prises de sorte qu`en cas de besoin, l`on puisse faire une reconstitution. Il y a des caméras de surveillance, partout; les contrôles à l`entrée des stades sont automatisés. Ce sont des dispositions à prendre mais qui vont découler de l`audit technique et sécuritaire, de l`audit de la billetterie. Elles vont nous permettre de ne plus revivre pareil drame. C`est ce que je peux en dire maintenant.

Au terme du conseil (Ndlr : du gouvernement) de cette semaine, on donnera d`autres éléments. L`enquête judiciaire suit son cours. En plus de cette enquête qui est déjà très avancée, nous devons savoir que l`exécutif ne peut pas demander à la justice de lui faire le point de ses investigations. C`est la raison pour laquelle, l`enquête administrative qui sera menée, se fera indépendamment de l`enquête judiciaire, parce que ce comité a en son sein des parlementaires, des personnes de la société civile, et des journalistes. Pour qu`on puisse garantir la crédibilité de tout ce qui va être fait et que chacun soit situé sur la manière dont les choses se sont déroulées. Nous tenons à ce que ces enquêtes aillent jusqu`au bout. Sur le plan sécuritaire, je peux vous annoncer les mesures à prendre face à la situation. Mais nous avons voulu qu`un audit soit fait par les experts sur les aspects sécuritaires et techniques. 132 personnes ont été piétinées. Pour piétiner 132 personnes, il faut qu`il y en ait au moins 2000 qui se bousculent. Alors 2000 personnes qui exercent une pression sur un portillon, évidemment il va s`effondrer. Mais, scientifiquement, quand vous dimensionnez un ouvrage, c`est en fonction de ses sollicitations. On n`avait jamais dimensionné les portillons en imaginant qu`ils subiront la pression de plus de 2000 personnes. C`est pour cela que l`audit sécuritaire est important. Car il nous dira quelle est la charge qui a fait tomber le portillon et quelles peuvent être les forces que nous devrons, dorénavant, mettre en œuvre afin que des portillons ne tombent plus sous la pression de 2000 personnes.

Pour la mémoire des 20 disparus, pour leurs parents et pour la Côte d`Ivoire, il faut absolument que la vérité éclate et que les mesures soient prises. Nous sommes engagés dans des compétitions pour lesquelles nous sollicitons nos grands athlètes. Si nous ne faisons pas éclater la vérité; si nous ne prenons pas de mesures, cela peut amener nos partenaires, c`est-à-dire les clubs qui les utilisent à refuser de les libérer… Je voudrais, une fois de plus, rassurer les Ivoiriens : ce dossier ne sera pas fermé. Tous les détails seront connus, tous les éléments financiers et tous les problèmes qui sont posés seront réglés dans la clarté. C`est pour cela qu`en plus de l`enquête judiciaire, qui, de toutes les manières, devrait se faire, le gouvernement a voulu qu`il y ait les commissions d`enquête et d`audit. Les résultats définitifs des enquêtes seront connus d`ici deux ou trois mois, et même bien avant.



Annuler ou reporter le match

Ce n`est pas l`affaire de l`administration ! Les agents Fifa sont là, dans la main courante, il y a d`autres officiels, les arbitres. On ne demande pas l`avis du gouvernement. Je ne peux pas spéculer, au-delà du bon sens. Si ce qui est arrivé devait empêcher le match de se jouer, il en aurait été ainsi. Certains évènements qu`on évoque dans des pays, se sont déroulés en plein match. Nous avons suivi des matches en direct, certains ont été arrêtés et d`autres ont continué malgré certaines situations tout aussi dramatiques. Si ce drame s`était produit à l`intérieur du stade, je pense qu`on en aurait eu une autre lecture

Prise en charge des victimes

Le soir même du drame, la Fif a utilisé une partie des recettes pour soigner les blessés, puis le gouvernement a pris la relève. Les factures des Chu sont acheminées au cabinet du ministre de la Santé et de l`Hygiène publique avant d`être transmises à nos directions administratives et financières (Daf) qui, avec le Daf de la Primature, procèdent à leur remboursement.

Pour les disparus, les fonds ont été gérés de la même manière. Nous avons arrêté des modalités qui ont bien fonctionné. Nous avons, pour l`heure, remis à chaque parent 1, 8 million Fcfa sans compter l’achat des cercueils, des couronnes, les frais de transfert et de conservation.

Evidemment, nous ne sommes pas opposés à la manifestation de bonnes volontés, de chaînes de solidarité pour soutenir les blessés et les personnes décédées. Bien au contraire. Les mesures que nous avons prises sont des mesures d`urgence. Il y a, par exemple, parmi les blessés, un étudiant, qui est aujourd`hui paralysé. Il aura besoin d`une voiturette et il va falloir l`aider à terminer ses études. Il faudra aussi l`aider à s`insérer dans la vie active. Il y aura beaucoup de conséquences de ce drame à gérer. Si c`est le Comité national de soutien aux Eléphants (Cnse) qui fait un geste en faveur des victimes, ayant moi-même nommé M. Billon par arrêté à sa tête, je ne peux que le soutenir. Pour ce qui est de l`Etat, il faut retenir qu`il ne se décharge pas sur des privés ou des structures, même s`il a contribué à leur mise en place. Nous prenons nos responsabilités pour aider nos enfants et nos frères qui ont été victimes de ce drame. (...)



Construction du stade olympique

Pour le stade olympique, je dirais qu`avant le drame du 29 mars, on ne m`a pas écouté. Parce que l`argument de construction d`un stade de très grande capacité, 50 voire 100 mille places, était mal perçu. Et que le pays est en crise. Lors des derniers Jeux olympiques, j`ai pu rencontrer des partenaires chinois. Et le sujet de notre conversation était la construction de stades olympiques en Côte d`Ivoire. Notamment un Abidjan, un autre à Yamoussoukro. De même lors de ma dernière mission à Paris, dans le cadre de la Francophonie, nos partenaires français ont dit qu`ils pouvaient aussi nous aider à construire des stades Olympiques. Plusieurs possibilités s`offrent à nous. J`ai demandé à mes collaborateurs de préparer un dossier technique pour décrire ce que nous voulons comme stade olympique. Afin de le présenter à des partenaires et de faire les démarches en interne pour que le gouvernement endosse le projet. (…)



Relation ministère-FIF

Pour ce qui est des relations ministère-FIF. Je pense que nous, nous sommes la tutelle. Mais, vous pouvez être le père d`un enfant et voir que l`enfant est grand. Cela ne nous gêne pas. Nos rapports sont normaux. Chaque fois qu`ils ont besoin de nous, dans la mesure où on ne peut pas se passer du père, nous réagissons. Quand on peut, on le fait. Quand ça coince, nous nous battons tous pour que l`objectif soit atteint. Et pour répondre à votre question de savoir si le football échappe à mon contrôle, je dirais que si une discipline échappe à l`Etat et qu`elle fonctionne très bien, cela est souhaitable. Mais, ce qui ne peut pas nous échapper, c`est l`équipe nationale. Parce qu`elle appartient à la nation. Cela est d`autant vrai qu`on nous envoie les factures. Nous sommes obligés de veiller à ce que les choses se passent bien. Pour le simple fait que le contribuable va nous demander des comptes. Mais, si c`est un club privé, à l`exemple de l`Asec ou de l`Africa Sports, leur président va plutôt répondre devant les Actionnaires ou les Membres Associés. Vous voyez que nous sommes obligés de veiller sur certains éléments de l`équipe nationale. Il faut donc comprendre que cette entité ne peut pas nous échapper totalement. Il n`y a pas de conflits entre la Fif et nous. Il n`en devrait même pas exister, parce que nos missions ne se superposent pas. Elles se complètent. Il faut simplement que chacun joue son rôle. Afin que ces missions soient efficaces. (…)



Etats généraux,

loi sur le sport…

Il appartient aux Fédérations de procéder à la détection au plan national et international. Maintenant si un Ivoirien donné, par un canal quelconque, contacte le ministère, nous avons la direction générale des sports, la direction des sports de haut niveau où il y a une sous-direction qui suit les athlètes de haut niveau. Et nous avons un budget pour cela. Surtout que l`Etat accorde un appui aux athlètes de haut niveau qui s`élève à 70 millions de Fcfa par an. Cette somme est répartie entre les athlètes déjà identifiés dans les différentes Fédérations. En fonction de la trésorerie, nous payons chaque trimestre en liaison avec leurs fédérations respectives. Ce qui fait que si un Ivoirien se distingue, quelle que soit la discipline sportive dans laquelle il évolue et si quelqu`un nous saisit, en tout cas, nous l`enregistrons et nous le suivons. Nous essayons d`être en contact avec tous les meilleurs athlètes ivoiriens d`ici et d`ailleurs.

Pour revenir aux états généraux, il faut dire que les résolutions sont appliquées. Nous n`avons pas fait d`états généraux pour spéculer. Nous avons pris le soin d`associer tous les acteurs. Même le projet de loi a été l`objet d`un débat. Et rassurez-vous, nous avons adopté la procédure parlementaire. Ce projet de loi a été relu en profondeur et adopté par le gouvernement, mais en maintenant les éléments fondamentaux. Certains éléments se rapportant à la crise que nous venons de connaître sont pris en compte alors que cette loi a été confectionnée bien avant. Nous y avons évoqué la question des relations du ministère avec les fédérations, les fédérations et leurs affiliations aux fédérations internationales. La procédure d`agrément des associations sportives a été revue. Jusque-là cela se faisait par décret. On a également traité du sport scolaire et universitaire (Oissu).

L`autre innovation, c`est la réorganisation des différentes structures du ministère. L`Ons va être recentré autour des infrastructures pour prendre en compte ce qui a été évoqué tout à l`heure. Il y a l`Injs, l`agrément des centres de formation qui y est traité également et puis un élément important lié aux infrastructures.



Financement

Nous avons traité de la question du financement. Cette loi, si elle est adoptée consacre la création d`un Fonds national pour le développement et la promotion des sports en Côte d`Ivoire. Ce qui va permettre d`institutionnaliser tout ce que nous faisons de façon plus ou moins informelle en ce moment. Ainsi la parafiscalité va devenir une structure avec des ressources bien identifiées et en phase avec la pratique moderne actuelle afin de permettre à la Côte d`Ivoire de financer un peu plus aisément le sport.

Par rapport à la France, il y a quelques indications qui peuvent nous aider dans notre démarche. Par exemple au niveau des sports professionnels en France, 5% des recettes proviennent des droits télé. La subvention s`élève à 4% et tout le reste provient des sponsors. Chez nous, on finance presque tout, surtout quand il s`agit des compétitions internationales. Donc si nous n`essayons pas de réviser tout cela, on ne pourra pas s`en sortir. Dans ce document par exemple, il est écrit que 25% des droits télé sont reversés au fonds de développement du sport, 8% à la Fédération, 13% à la Ligue 2 et 74% à la Ligue 1. Chez nous, je ne sais pas si les droits télé existent.



Statut des anciens athlètes

Le statut des anciens athlètes nous pose un problème… Voilà des personnes qui ont servi la Côte d`Ivoire à un certain niveau, qui sont là et pour qui rien n`est prévu. Dans la nouvelle loi, les personnes qui seront reconnues comme athlètes de haut niveau auront donc des droits qui leur seront donnés. Il s`agit d`un décret qui va être pris pour accorder cet avantage à tous ceux qui travaillent autour du sport à hauteur de ce qu`ils ont fait pour le pays.



Loisirs

Les loisirs se déclinent au moins de trois manières. Vous avez les colonies de vacances qui est une activité très importante dans laquelle les sollicitations sont très fortes. Il y a aussi le loisir sportif, des pratiques de santé. Ce volet de notre département n`est pas suffisamment développé dans nos pays et nous comptons travailler à cela. C`est dans cette optique que la directrice a d`ailleurs visité certains pays comme le Canada qui a une bonne expérience en la matière pour s`en inspirer. (...)



Le devenir du football ivoirien

Le devenir du football ivoirien se situe à plusieurs niveaux. Il y a le niveau des professionnels internationaux. A ce niveau, je crois qu`il n` y a rien à dire. Les joueurs sont d`un haut niveau. Nous avons les ingrédients pour faire une très bonne sauce, il faut savoir trouver la recette. Nous avons 5 joueurs sur 11 Africains en demi-finales de la Champions league. Je pense que certains pays européens ne sont pas aussi bien représentés que la Côte d`Ivoire.

L`autre niveau c`est la compétition interne. Il y a des choses que l`on doit pouvoir régler. Notamment la programmation de notre championnat national. Mais la Côte d`Ivoire est l`un des rares pays africains à avoir les championnats nationaux de Ligue I et de ligue II. Et tous les championnats se déroulent normalement. Alors question : pourquoi avons-nous connu de tels résultats ? Il y a des choses à faire. La relève est d`abord immédiate avec ceux qui jouent le championnat national. Qui est d`un bon niveau; seulement il faut pouvoir faire les bonnes sélections. Et se donner les moyens d`une certaine stabilité quand on sélectionne les joueurs en équipe nationale. Il est difficile de comprendre qu`un club qui, durant toute une saison, s`est battu pour être à la tête, ne puisse pas disposer d`une bonne partie de ses éléments pour aller en compétition africaine. C`est comme si des gens qualifiés s`en vont et l`on en prend d`autres pour toujours recommencer. Il y a donc une question de stabilité liée au financement. Mais la base de la relève, c`est aussi le sport scolaire et universitaire qui est un élément important. Cette année, nous avons voulu que l`Oissu reprenne à grande échelle. L`année dernière, comme les années précédentes, c`étaient évidemment les compétitions régionales pour lesquelles on avait choisi des disciplines pour chacune des régions. Pour obtenir des finales nationales. Cette année, j`ai demandé qu`il y ait de véritables finales nationales, des compétitions dans les départements. Actuellement, ils sont au niveau des régions et les qualifiés de ces régions vont s`affronter dans toutes les disciplines qui ont été retenues. Et les premiers vont jouer les finales nationales. Ce que nous avons demandé au niveau de l`Oissu et pour lequel nous avons convoqué une réunion, c`est d`associer les fédérations et de faire la détection à ce niveau. Ainsi, les meilleurs éléments pourront être suivis dans leurs études et en même temps dans le sport. Ce qui devra permettre aux différentes disciplines de disposer d`un potentiel plus large de joueurs en termes de recrutement.

Si le sport scolaire et universitaire n`est plus trop développé, évidemment, cela aura une répercussion sur la relève et sur ceux qui vont alimenter les clubs et, à un certain niveau, sur l`équipe nationale. Il faut donc régler les problèmes du sport scolaire et universitaire. C`est ce à quoi nous nous attelons. Nous avons fait passer une communication en conseil des ministres avec tous les ministres en charge de l`éducation. Avant notre arrivée, il y avait un conflit de compétence qui faisait que les établissements ne s`engageaient pas dans les compétitions de l`Oissu. De sorte qu`on avait affaire à un Oissu réduit. Cette année, nous l`avons élargi. L`autre source qui doit alimenter les équipes en termes de relève, ce sont les centres de formation. Lesquels ont besoin d`évoluer dans un cadre un peu plus normalisé, notamment en ayant un agrément. Des parents envoient leurs enfants dans des écoles où on leur fait croire qu`ils font sport et études. Alors qu`en réalité, quelques centres n`ont pas ni locaux, ni infrastructures et ne sont pas identifiés. C`est tout cela que nous sommes en train de régler pour pouvoir mettre de l`ordre dans ce milieu. Les centres qui ne sont pas agréés seront interpellés par des communiqués. Pour que les parents en soient informés. Un centre de formation, c`est un minimum d`infrastructures, un contrat avec des propriétaires d`infrastructures. Et des enseignants qualifiés. C`est tout cela qui va nous garantir un avenir certain au niveau du sport. Nous avons aujourd`hui dans certaines disciplines, comme le rugby dont on ne parle pas beaucoup, de grands professionnels, qui forme une belle équipe. Mais il faut s`assurer que ces différentes disciplines pourront avoir de la relève.
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