Service civique national : Le programme de formation présenté aux FN

Le cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles, conduit par le directeur de cabinet-adjoint chargé des affaires politiques et humanitaires, André Ouattara, a reçu en audience mardi matin le conseiller technique du coordonnateur du Programme de service civique national (Pscn), Coulibaly Dioba Albert, par ailleurs assistant technique auprès du Gtz. L'émissaire du Pscn est venu présenter le programme de formation qui prendra en compte les ex-combattants et les groupes d'auto-défense. Selon le conseiller technique, un programme financé par la Banque mondiale et l'Union européenne prendra en compte la réinsertion de 12.000 ex-combattants et groupes d'auto-défense. «A Bouaké, la formation aura lieu au centre d'enseignement technique féminin le 6 mai prochain avec 500 éléments » a précisé Coulibaly Dioba Albert. Et d'ajouter que les bénéficiaires qui seront à l'externat recevront 20.000 francs par mois en plus du déjeuner qui leur sera assuré. «Après la formation, les ex - combattants ou les groupes d'auto - défense recevront 25.000 par mois pendant trois mois et un kit d'installation. Le coût unitaire par participant va au-delà d'un million » a affirmé l'émissaire du coordonnateur du Pscn M. Malan Jean Paul. Il a par ailleurs fait savoir que quatre types de formation sont proposés aux bénéficiaires, à savoir la formation au civisme, la formation à la citoyenneté, la formation technique professionnelle qualifiante et l'orientation à l'insertion. Opérationnel depuis le 4 avril, le Pscn contribue à la formation et à l'encadrement des jeunes, notamment tous ceux qui se sont familiarisés avec le maniement des armes pendant la crise, aux valeurs républicaines ainsi qu'à certains métiers, en vue de leur insertion socio-professionnelle. Le 22 avril, le Pscn par le biais de son coordinateur-adjoint, Bogolo Adou Georges, a effectué au bureau des démobilisés de Bouaké, une campagne de sensibilisation à l'endroit de plusieurs ex-combattants et de jeunes à risques.

M. K