Le président du Pdci sera à Bondoukou samedi 2 mai. Dans le Zanzan, les populations fondent un espoir sur son arrivée pour la résolution de certains problèmes entres les cadres du parti.
Les préoccupations susceptibles d'être soulevées par les populations lors du séjour du président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, à Bondoukou sont multiples. La plus urgente est certainement la division au sein de son parti. La nomination de l'ancien ministre, Yaya Ouattara, au poste de vice-président du Pdci n'a, jusque-là, pas permis de ramener l'entente. Sur le terrain, les actions de mobilisation de certains élus sont contestées par le président du comité d'organisation, Kouman Jean Baptiste. Certains responsables locaux accusent le vice-président, Yaya Ouattara, de partialité. Les sévères reproches formulés contre lui dans le cadre de la réunion de synthèse de la tournée du secrétaire général du Pdci, Djédjé Mady, en sont l’illustration. Dans cette atmosphère, ceux qui ont côtoyé le général Guei, à tort ou à raison, paient aujourd'hui un lourd tribut. C'est le cas du maire, Kouakou Dapa de cette “trahison” et du député, Kouman Jean Baptiste. Bédié devrait certainement «blanchir» ces cadres pour préserver la cohésion. Autre affaire à soumettre au président du PDCI, la crise au sein du royaume Abron. D'un côté, ceux qui rejettent la légitimité des chefs actuels. Il s'agit des dignitaires de la province Pinango, la plus vaste du royaume. Selon ces dignitaires, «la désignation du chef Kouassi Adingra Adjoumane d'Amanvi ne respecte pas les rites de succession en pays Abron. Mieux, le chef Adjoumane n'a, jusque-là, pas d'attribut de trône ». De l'autre côté, le chef de la Province Foumassa témoigne haut et fort la légitimité du chef venu d'Amanvi. Le premier groupe est soutenu par le député d'Assuéfry-Transua, Kobenan Tah Thomas. Le second groupe bénéficie de l'appui de l'ancien ministre, Kobenan Adjoumani qui est lui-même ressortissant du village d'Amanvi. Deux hommes politiques du Pdci opposés par cette crise de succession qui dure depuis 15 ans. Bédié arrivera-t-il à ramener la paix? Le troisième dossier brûlant est sans doute le problème Sapli-Sépingo. Deux localités distantes de 500 m qui vivent une profonde division depuis 10 ans après l'érection de Sapli en sous-préfecture. Même crise à Assuéfry et à Transua où l'érection de Transua en département divise au plus haut point les populations de ces deux localités. Plus récemment, les populations de Pinda et de Borobo ont manifesté leur colère de voir Appimandoun érigé en sous-préfecture. Autant de braises dont l'extinction va certainement constituer un «grand coup politique» pour Bédié.
Jean Michel Ouattara
Correspondant régional
Les préoccupations susceptibles d'être soulevées par les populations lors du séjour du président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, à Bondoukou sont multiples. La plus urgente est certainement la division au sein de son parti. La nomination de l'ancien ministre, Yaya Ouattara, au poste de vice-président du Pdci n'a, jusque-là, pas permis de ramener l'entente. Sur le terrain, les actions de mobilisation de certains élus sont contestées par le président du comité d'organisation, Kouman Jean Baptiste. Certains responsables locaux accusent le vice-président, Yaya Ouattara, de partialité. Les sévères reproches formulés contre lui dans le cadre de la réunion de synthèse de la tournée du secrétaire général du Pdci, Djédjé Mady, en sont l’illustration. Dans cette atmosphère, ceux qui ont côtoyé le général Guei, à tort ou à raison, paient aujourd'hui un lourd tribut. C'est le cas du maire, Kouakou Dapa de cette “trahison” et du député, Kouman Jean Baptiste. Bédié devrait certainement «blanchir» ces cadres pour préserver la cohésion. Autre affaire à soumettre au président du PDCI, la crise au sein du royaume Abron. D'un côté, ceux qui rejettent la légitimité des chefs actuels. Il s'agit des dignitaires de la province Pinango, la plus vaste du royaume. Selon ces dignitaires, «la désignation du chef Kouassi Adingra Adjoumane d'Amanvi ne respecte pas les rites de succession en pays Abron. Mieux, le chef Adjoumane n'a, jusque-là, pas d'attribut de trône ». De l'autre côté, le chef de la Province Foumassa témoigne haut et fort la légitimité du chef venu d'Amanvi. Le premier groupe est soutenu par le député d'Assuéfry-Transua, Kobenan Tah Thomas. Le second groupe bénéficie de l'appui de l'ancien ministre, Kobenan Adjoumani qui est lui-même ressortissant du village d'Amanvi. Deux hommes politiques du Pdci opposés par cette crise de succession qui dure depuis 15 ans. Bédié arrivera-t-il à ramener la paix? Le troisième dossier brûlant est sans doute le problème Sapli-Sépingo. Deux localités distantes de 500 m qui vivent une profonde division depuis 10 ans après l'érection de Sapli en sous-préfecture. Même crise à Assuéfry et à Transua où l'érection de Transua en département divise au plus haut point les populations de ces deux localités. Plus récemment, les populations de Pinda et de Borobo ont manifesté leur colère de voir Appimandoun érigé en sous-préfecture. Autant de braises dont l'extinction va certainement constituer un «grand coup politique» pour Bédié.
Jean Michel Ouattara
Correspondant régional
