Diakité Abou et Diakité Djénébou, tous deux de nationalité guinéenne résidant à Sakadiokro, village situé à 18 kilomètres d'Abengourou, ont été condamnés, le mardi 28 avril 2009, à 8 mois d'emprisonnement ferme et une amende de 50 000 F Cfa chacun par le tribunal correctionnel d'Abengourou. Ils étaient poursuivis pour fraude sur la nationalité ivoirienne, faux et usage de faux.
En effet, tout est arrivé le samedi 20 décembre 2008 lorsque Diakité Abou et sa soeur cadette Diakité Djénébou se sont présentés au centre d'enrôlement situé au groupe scolaire 1 et 2 de Sankadiokro pour se faire recenser afin d'avoir leur carte d'électeur et leur carte nationale d'identité. C'est ainsi qu'ils ont été repérés par M. Yao Kouakou Clément, fils de Sankadiokro. Alors, ce dernier a fait savoir au chef de centre que ces deux personnes qui viennent de se faire enrôler ne sont pas des ivoiriens mais des guinéens. Sûr d'avoir démasqué les fraudeurs, M. Yao Clément a demandé au chef de lui montrer les jugements de ces deux individus. Grande fut sa surprise de lire sur ces pièces : nom de la mère Adou Bénié, vivant à Sankadiokro et celui du père Diakité Lassina de nationalité guinéenne, alors que le nom de leur vraie mère qui est encore vivante et résidant actuellement à Sankadiokro est Assa Diakité, également guinéenne. Cette affaire, qui a été confiée à la gendarmerie pour enquête, a révélé que Diakité Abou et Diakité Djénébou ont tout simplement fait du faux en faisant passer dame Adou Bénié comme leur mère. A la barre, ils ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. C'est pourquoi l'audience présidée ce jour-là par le juge N'guéti Assoa a été sans pitié pour eux. Car il existe des voies plus recommandées pour acquérir la nationalité ivoirienne. Par ailleurs, M. Diakité Abou, qui vient d'être condamné, est le patron du Rassemblement des Républicain (RDR) de Sankadiokro.
Jean Goudalé
En effet, tout est arrivé le samedi 20 décembre 2008 lorsque Diakité Abou et sa soeur cadette Diakité Djénébou se sont présentés au centre d'enrôlement situé au groupe scolaire 1 et 2 de Sankadiokro pour se faire recenser afin d'avoir leur carte d'électeur et leur carte nationale d'identité. C'est ainsi qu'ils ont été repérés par M. Yao Kouakou Clément, fils de Sankadiokro. Alors, ce dernier a fait savoir au chef de centre que ces deux personnes qui viennent de se faire enrôler ne sont pas des ivoiriens mais des guinéens. Sûr d'avoir démasqué les fraudeurs, M. Yao Clément a demandé au chef de lui montrer les jugements de ces deux individus. Grande fut sa surprise de lire sur ces pièces : nom de la mère Adou Bénié, vivant à Sankadiokro et celui du père Diakité Lassina de nationalité guinéenne, alors que le nom de leur vraie mère qui est encore vivante et résidant actuellement à Sankadiokro est Assa Diakité, également guinéenne. Cette affaire, qui a été confiée à la gendarmerie pour enquête, a révélé que Diakité Abou et Diakité Djénébou ont tout simplement fait du faux en faisant passer dame Adou Bénié comme leur mère. A la barre, ils ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. C'est pourquoi l'audience présidée ce jour-là par le juge N'guéti Assoa a été sans pitié pour eux. Car il existe des voies plus recommandées pour acquérir la nationalité ivoirienne. Par ailleurs, M. Diakité Abou, qui vient d'être condamné, est le patron du Rassemblement des Républicain (RDR) de Sankadiokro.
Jean Goudalé
