Monsieur le Secrétaire Général du PDCI-RDA
Monsieur le Président Essy Amara
Monsieur le Ministre Kobena Kouassi Adjoumani, député à l'Assemblée nationale, Président du Conseil général de Tanda, et délégué de Tanda 1 (Tanda Commune et Sous -Préfecture),
Messieurs les délégués départementaux de Tanda II (Kouassi Datekro), Tanda III ( Assueffiy, Transua), Tanda IV (Koun-Fao),
Honorables membres des Instances du PDCI-RDA
Majesté le Roi
Vénérables Chefs traditionnels et coutumiers,
Vaillants Secrétaires généraux des sections du PDCI-RDA,
Intrépides présidents de comité de base du PDCI-RDA,
Madame la Présidente de l'Union des Femmes du PDCI-RDA
Monsieur le Président de la Jeunesse du PDCI-RDA
Militantes et Militants de Tanda,
Vous imaginez le plaisir qui est le mien, au moment où je pénètre Tanda, en direction de la capitale régionale du Zanzan, en vue d'y effectuer la visite que nous avons d'un commun accord, décidé d'entreprendre dans cette partie de notre pays.
Dois-je rappeler que sont nés dans cette région, le Président Essy Amara, mon ministre des Affaires étrangères pendant de longues années ; Michel Kouamé, journaliste de talent qui a eu à diriger le quotidien Fraternité -Matin et tant d'autres qui m'excuseront de ne pas les citer, au risque d'en oublier et qui, pourtant, sont si chers à mon cœur.
De passage dans le Moyen-Comoé où je viens d'effectuer un séjour d'une semaine, je suis en route pour Bondoukou puis dans le Bouna Bo, chez les gens de Bouna. Cette première étape est destinée à vous saluer et vous remercier pour le soutien fraternel que vous m'avez toujours apporté, singulièrement pendant mon exil et enfin, vous indiquer brièvement, quelques actions à entreprendre pour assurer le retour de notre formation politique, le PDCI-RDA, au pouvoir.
Il m'importe avant tout de m'arrêter quelques instants pour saluer la mémoire de tous ces héros, et de tous ces valeureux combattants qui ont offert leur fortune et leur vie, pour soutenir le PDCI-RDA à Tanda. A la mémoire de ces combattants intrépides et de ces figures inoubliables pour le travail accompli pour faire de la Côte d'Ivoire ce qu'elle est aujourd'hui, je vous prie de vous mettre debout et d'observer avec moi, une minute de silence ! Merci.
Je veux vous saluer tous pour le magnifique rassemblement de ce matin .Le pied ne va pas où le cœur n'est pas, a-t-on l'habitude de dire. A l'annonce de mon passage ici, vous vous tous êtes mobilisés pour me réserver cet accueil chaleureux et fraternel. Je tiens à vous en remercier de tout cœur.
Je veux vous dire également merci, merci à tous, non seulement pour la mobilisation de ce jour, mais aussi pour votre soutien et vos bénédictions qui m'ont permis de revenir sain et sauf au pays, après cet exil difficile suite au coup d'Etat stupide et inutile perpétré le 24 décembre 1999.
Je tiens spécialement à saluer et remercier les autorités traditionnelles et coutumières, elles qui, malgré l'âge avancé de certaines d'entre elles, sont venues à cet accueil, signe palpable de l'affection qu'elles portent à leur fils que je suis. Je sais que je puis continuer de bénéficier de leurs prières et de leurs bénédictions.
Je salue également les responsables politiques du Département de Tanda avec, à leur tête le Président Essy Amara, ancien ministre des Affaires étrangères. Président de l'Union africaine, collaborateur distingué et écouté de feu le Président Félix Houphouët-Boigny.
J'associe à ces salutations, le délégué départemental du Parti, le ministre Adjoumani dont la fougue et surtout l'engagement lui ont valu tant d'inimitié et ceci pour les prises de position hardies qu'il a toujours su prendre pour défendre et ma personne et son parti. Je veux citer également le député Kobena Tah Thomas, député de Transua-Assueffry et les autres délégués et tous les hauts cadres militants qui se sont engagés dans le combat politique au profit du PDCI-RDA.
J'associe à ces salutations, les distingués membres des instances de notre Parti, les membres du Conseil politique, du Bureau politique et du Grand Conseil.
Je veux les remercier en particulier pour le travail difficile d'encadrement des militants qu'ils abattent sur le terrain et pour la grande mobilisation de ce jour.
Mais je veux saluer spécialement les éléments de notre année pacifique, nos secrétaires généraux de section, interlocuteurs directs du Parti avec la base. Nous leur sommes reconnaissants pour les mots d'ordre qu'ils transmettent tous les jours à nos vaillants militants. C'est cette base qui constitue la sève vivifiante qui nourrit le PDCI-RDA.
Je les remercie pour le travail de fourmi qu'ils abattent au quotidien. Je les encourage, car l'œuvre est immense, mais avec leur détermination, et surtout avec leur esprit d'équipe, je sais que nous atteindrons l'objectif recherché.
Je ne puis oublier les femmes, réunies au sein de l'Union des Femmes du PDCI-RDA, coordination de Tanda et les Jeunes, rassemblés au sein de la Jeunesse du Parti, la JPDCI
Merci donc à tous pour votre accueil chaleureux, fraternel et militant.
Depuis huit longues années, notre beau pays se trouve entre les mains de gens qui se sont proposés de refonder la Côte d'Ivoire. En adoptant ce slogan, ils ont oublié que les mots portent en eux des connotations qu'il convient de maîtriser. En effet comment peut-on refonder une maison, la rebâtir, sans la détruire, sans la casser ? Et c'est bien ce qui se passe aujourd'hui. La Côte d'Ivoire sous le régime de la refondation est effectivement devenue méconnaissable. Ils sont en train de la détruire petit-à-petit mais sûrement et sans relâche.
Elle a perdu de son lustre d'antan, elle a été balafrée, les Institutions de la République ont été banalisées, les populations sont affamées et vivent dans la peur. Elles ont perdu confiance, souvent en elles-mêmes et tout naturellement dans les institutions de l'Etat, notamment dans la justice et les Forces de défense et de sécurité, lesquelles ont perdu le sens de leur responsabilité première, la protection des personnes et des biens !
La tâche qui nous incombe est donc immense. Il nous faut en effet reconstruire la Côte d'Ivoire, dans des conditions politiques, économiques et financières particulièrement difficiles et désastreuses. Il faudra d'abord et avant tout se débarrasser de ce régime d'incompétents, de corrompus, de voleurs, de violeurs et de tricheurs, d'assassins et d'insatiables .Des gens qui ne vivent que pour leur ventre .Nous avons découvert avec horreur que ces politiciens véreux et soit disant refondateurs, qui sont à la vérité des destructeurs, ont tenté déjà, et à plusieurs reprises, de tricher, en vue des élections prochaines. La vigilance des uns et des autres a permis de mettre à nu et donc d'enrayer l'opération "inondation".Mais chacun sait qu'avec ces gens qui ne connaissent pas la honte, la vigilance doit être permanente car ils ont toujours un tour dans leur sac. Nous n'avons pas été surpris, car nous savons que cela fait partie de leur manière de vivre et que le chien ne change jamais sa manière de s'asseoir. C'est la raison pour laquelle je compte sur vous, surtout, ne baissez pas la garde. Je compte sur chacun de vous pour que notre victoire ne soit pas volée .Restez donc éveillés !
Depuis 2005, ils n'ont pas pu organiser les élections. Leur pouvoir est donc arbitraire, sans aucune légitimité. Nous avons décidé d'aller à la paix, cette année, pour préserver la Côte d'Ivoire.
Nous débarrasser de ce régime est la tâche la plus urgente dont l'issue est à notre portée.
Il nous faudra ensuite, reconstituer humainement la Côte d'Ivoire où des crimes de sang impardonnables ont été commis, réconcilier les familles, redonner des raisons de vivre aux Ivoiriens. Il nous faudra également reconstruire ce qui a été détruit, du fait de la folie meurtrière et sauvage de ceux qui ont pris les armes. Il faudra, comme en 1960, reprendre une grande partie de ce qui a été réalisé et que l'on a laissé se dégrader, bâtiments, ponts, routes, voiries, etc.
J'ai dit plus haut que la tâche la plus urgente est politique. Elle consiste à débarrasser la Côte d'Ivoire des refondateurs et à les faire passer devant les juridictions internationales, Tribunal pénal international ou la Cour internationale de Justice pour qu'ils payent pour les crimes qu'ils ont commis.
Les élections générales et surtout l'élection présidentielle sur laquelle il y a tant de tergiversations depuis près de quatre ans, sont l'occasion d'atteindre cet objectif.
Pour gagner ces élections et surtout l'élection présidentielle qui conditionne les autres, législatives, municipales et de conseils généraux, nous devons nous organiser de manière simple mais rationnelle et efficace.
La première condition est d'obtenir nos documents essentiels pour l'occasion, à savoir la Carte nationale d'identité et la carte d'électeur. Pour obtenir ces deux pièces, il faut bien entendu, disposer d'un acte de naissance ou d'un jugement supplétif d'acte de naissance. Le point qui vient d'être fait à la date du 30 mars 2009 montre que sur une population cible estimée à cent huit mille six cent quatre( 108 604) pour Tanda, soixante deux mille cent vingt cinq (62 125) personnes ont été enrôlées, ce qui fait qu'ici, il y a encore quarante six mille quatre cent soixante dix-neuf personnes qui risquent, si rien n'est fait urgemment de ne pas prendre part à ces élections importantes qui s'approchent à grands pas, car, quoi qu'il arrive, le jour viendra ! Pour ce qui concerne Koun-Fao, sur une population estimée de quinze mille cent soixante dix-huit ( 15 178), dix mille quatre cent cinquante sept (10 457) personnes ont pu être enrôlées, ce qui laisse un reliquat de quatre mille sept cent vingt et une personnes à enrôler.
Il faut ensuite poursuivre la vigilance et veiller à ce que lorsque ces listes seront affichées où qu'on pourra les voir, il faudra que puisse aller vérifier qu'il figure bien sur les listes et que ses nom et prénoms sont bien écrits. Cette précaution nous évitera d'être refoulés lorsque nous nous présenterons devant les bureaux de vote de notre village, de notre quartier ou de notre lieu de vote, pour accomplir notre devoir civique.
Enfin, le jour du vote, quelle que soit la date définitive à laquelle le vote aura lieu, chacun de nous devra se rendre effectivement au lieu de vote et y effectuer son choix.
Le choix que vous effectuerez, et je sais qu'il portera sur le candidat Henri Konan Bédié, permettra de sortir la Côte d'Ivoire du marasme dans lequel elle patauge actuellement.
Si vous votez chacun le candidat que le PDCI-RDA vous propose, alors adieu les refondateurs, adieu les affameurs de population, adieu les assassins qui auront à faire face, non seulement à leur conscience, mais aussi à la justice humaine.
Ce sera en même temps, le retour à la sécurité des personnes et des biens, le retour à une justice juste, le retour à la paix, le retour à la dignité, le retour à la confiance entre frères et sœurs du même pays.
C'est ce que j'ai demandé aux militants, partout où je suis passé ; c'est ce que je suis venu demander à mes frères et à mes sœurs de Tanda et je sais que, comme à l'accoutumée, vous m'apporterez votre soutien dans cette œuvre de salut public que je me propose de réaliser au nom de notre parti, le PDCI-RDA!
Aux tout premiers jours du mois de janvier, comme à l'accoutumée, j'ai adressé mes vœux de nouvel à la Côte d'Ivoire à travers tous les organes de presse. Par la suite, je me suis adressé à l'ensemble des militants, au siège de notre parti à Abidjan. Me trouvant ici, chez vous, à Tanda, je renouvelle ces vœux pour chacun de vous. Je souhaite à tous et à chacun de vous, une santé de fer, prospérité et longévité mais surtout bonheur, un bonheur qui sera renforcé par le succès de notre formation politique aux échéances prochaines, en cette année 2009!
Je voudrais féliciter les représentants du FPI qui ont eu le courage de se présenter dans le cadre de cette cérémonie pour annoncer leur retour à la maison de départ le PDCI-RDA.
Frères et sœurs, une fois de plus, merci pour votre soutien de toujours et merci de m'avoir écouté.
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA
Monsieur le Président Essy Amara
Monsieur le Ministre Kobena Kouassi Adjoumani, député à l'Assemblée nationale, Président du Conseil général de Tanda, et délégué de Tanda 1 (Tanda Commune et Sous -Préfecture),
Messieurs les délégués départementaux de Tanda II (Kouassi Datekro), Tanda III ( Assueffiy, Transua), Tanda IV (Koun-Fao),
Honorables membres des Instances du PDCI-RDA
Majesté le Roi
Vénérables Chefs traditionnels et coutumiers,
Vaillants Secrétaires généraux des sections du PDCI-RDA,
Intrépides présidents de comité de base du PDCI-RDA,
Madame la Présidente de l'Union des Femmes du PDCI-RDA
Monsieur le Président de la Jeunesse du PDCI-RDA
Militantes et Militants de Tanda,
Vous imaginez le plaisir qui est le mien, au moment où je pénètre Tanda, en direction de la capitale régionale du Zanzan, en vue d'y effectuer la visite que nous avons d'un commun accord, décidé d'entreprendre dans cette partie de notre pays.
Dois-je rappeler que sont nés dans cette région, le Président Essy Amara, mon ministre des Affaires étrangères pendant de longues années ; Michel Kouamé, journaliste de talent qui a eu à diriger le quotidien Fraternité -Matin et tant d'autres qui m'excuseront de ne pas les citer, au risque d'en oublier et qui, pourtant, sont si chers à mon cœur.
De passage dans le Moyen-Comoé où je viens d'effectuer un séjour d'une semaine, je suis en route pour Bondoukou puis dans le Bouna Bo, chez les gens de Bouna. Cette première étape est destinée à vous saluer et vous remercier pour le soutien fraternel que vous m'avez toujours apporté, singulièrement pendant mon exil et enfin, vous indiquer brièvement, quelques actions à entreprendre pour assurer le retour de notre formation politique, le PDCI-RDA, au pouvoir.
Il m'importe avant tout de m'arrêter quelques instants pour saluer la mémoire de tous ces héros, et de tous ces valeureux combattants qui ont offert leur fortune et leur vie, pour soutenir le PDCI-RDA à Tanda. A la mémoire de ces combattants intrépides et de ces figures inoubliables pour le travail accompli pour faire de la Côte d'Ivoire ce qu'elle est aujourd'hui, je vous prie de vous mettre debout et d'observer avec moi, une minute de silence ! Merci.
Je veux vous saluer tous pour le magnifique rassemblement de ce matin .Le pied ne va pas où le cœur n'est pas, a-t-on l'habitude de dire. A l'annonce de mon passage ici, vous vous tous êtes mobilisés pour me réserver cet accueil chaleureux et fraternel. Je tiens à vous en remercier de tout cœur.
Je veux vous dire également merci, merci à tous, non seulement pour la mobilisation de ce jour, mais aussi pour votre soutien et vos bénédictions qui m'ont permis de revenir sain et sauf au pays, après cet exil difficile suite au coup d'Etat stupide et inutile perpétré le 24 décembre 1999.
Je tiens spécialement à saluer et remercier les autorités traditionnelles et coutumières, elles qui, malgré l'âge avancé de certaines d'entre elles, sont venues à cet accueil, signe palpable de l'affection qu'elles portent à leur fils que je suis. Je sais que je puis continuer de bénéficier de leurs prières et de leurs bénédictions.
Je salue également les responsables politiques du Département de Tanda avec, à leur tête le Président Essy Amara, ancien ministre des Affaires étrangères. Président de l'Union africaine, collaborateur distingué et écouté de feu le Président Félix Houphouët-Boigny.
J'associe à ces salutations, le délégué départemental du Parti, le ministre Adjoumani dont la fougue et surtout l'engagement lui ont valu tant d'inimitié et ceci pour les prises de position hardies qu'il a toujours su prendre pour défendre et ma personne et son parti. Je veux citer également le député Kobena Tah Thomas, député de Transua-Assueffry et les autres délégués et tous les hauts cadres militants qui se sont engagés dans le combat politique au profit du PDCI-RDA.
J'associe à ces salutations, les distingués membres des instances de notre Parti, les membres du Conseil politique, du Bureau politique et du Grand Conseil.
Je veux les remercier en particulier pour le travail difficile d'encadrement des militants qu'ils abattent sur le terrain et pour la grande mobilisation de ce jour.
Mais je veux saluer spécialement les éléments de notre année pacifique, nos secrétaires généraux de section, interlocuteurs directs du Parti avec la base. Nous leur sommes reconnaissants pour les mots d'ordre qu'ils transmettent tous les jours à nos vaillants militants. C'est cette base qui constitue la sève vivifiante qui nourrit le PDCI-RDA.
Je les remercie pour le travail de fourmi qu'ils abattent au quotidien. Je les encourage, car l'œuvre est immense, mais avec leur détermination, et surtout avec leur esprit d'équipe, je sais que nous atteindrons l'objectif recherché.
Je ne puis oublier les femmes, réunies au sein de l'Union des Femmes du PDCI-RDA, coordination de Tanda et les Jeunes, rassemblés au sein de la Jeunesse du Parti, la JPDCI
Merci donc à tous pour votre accueil chaleureux, fraternel et militant.
Depuis huit longues années, notre beau pays se trouve entre les mains de gens qui se sont proposés de refonder la Côte d'Ivoire. En adoptant ce slogan, ils ont oublié que les mots portent en eux des connotations qu'il convient de maîtriser. En effet comment peut-on refonder une maison, la rebâtir, sans la détruire, sans la casser ? Et c'est bien ce qui se passe aujourd'hui. La Côte d'Ivoire sous le régime de la refondation est effectivement devenue méconnaissable. Ils sont en train de la détruire petit-à-petit mais sûrement et sans relâche.
Elle a perdu de son lustre d'antan, elle a été balafrée, les Institutions de la République ont été banalisées, les populations sont affamées et vivent dans la peur. Elles ont perdu confiance, souvent en elles-mêmes et tout naturellement dans les institutions de l'Etat, notamment dans la justice et les Forces de défense et de sécurité, lesquelles ont perdu le sens de leur responsabilité première, la protection des personnes et des biens !
La tâche qui nous incombe est donc immense. Il nous faut en effet reconstruire la Côte d'Ivoire, dans des conditions politiques, économiques et financières particulièrement difficiles et désastreuses. Il faudra d'abord et avant tout se débarrasser de ce régime d'incompétents, de corrompus, de voleurs, de violeurs et de tricheurs, d'assassins et d'insatiables .Des gens qui ne vivent que pour leur ventre .Nous avons découvert avec horreur que ces politiciens véreux et soit disant refondateurs, qui sont à la vérité des destructeurs, ont tenté déjà, et à plusieurs reprises, de tricher, en vue des élections prochaines. La vigilance des uns et des autres a permis de mettre à nu et donc d'enrayer l'opération "inondation".Mais chacun sait qu'avec ces gens qui ne connaissent pas la honte, la vigilance doit être permanente car ils ont toujours un tour dans leur sac. Nous n'avons pas été surpris, car nous savons que cela fait partie de leur manière de vivre et que le chien ne change jamais sa manière de s'asseoir. C'est la raison pour laquelle je compte sur vous, surtout, ne baissez pas la garde. Je compte sur chacun de vous pour que notre victoire ne soit pas volée .Restez donc éveillés !
Depuis 2005, ils n'ont pas pu organiser les élections. Leur pouvoir est donc arbitraire, sans aucune légitimité. Nous avons décidé d'aller à la paix, cette année, pour préserver la Côte d'Ivoire.
Nous débarrasser de ce régime est la tâche la plus urgente dont l'issue est à notre portée.
Il nous faudra ensuite, reconstituer humainement la Côte d'Ivoire où des crimes de sang impardonnables ont été commis, réconcilier les familles, redonner des raisons de vivre aux Ivoiriens. Il nous faudra également reconstruire ce qui a été détruit, du fait de la folie meurtrière et sauvage de ceux qui ont pris les armes. Il faudra, comme en 1960, reprendre une grande partie de ce qui a été réalisé et que l'on a laissé se dégrader, bâtiments, ponts, routes, voiries, etc.
J'ai dit plus haut que la tâche la plus urgente est politique. Elle consiste à débarrasser la Côte d'Ivoire des refondateurs et à les faire passer devant les juridictions internationales, Tribunal pénal international ou la Cour internationale de Justice pour qu'ils payent pour les crimes qu'ils ont commis.
Les élections générales et surtout l'élection présidentielle sur laquelle il y a tant de tergiversations depuis près de quatre ans, sont l'occasion d'atteindre cet objectif.
Pour gagner ces élections et surtout l'élection présidentielle qui conditionne les autres, législatives, municipales et de conseils généraux, nous devons nous organiser de manière simple mais rationnelle et efficace.
La première condition est d'obtenir nos documents essentiels pour l'occasion, à savoir la Carte nationale d'identité et la carte d'électeur. Pour obtenir ces deux pièces, il faut bien entendu, disposer d'un acte de naissance ou d'un jugement supplétif d'acte de naissance. Le point qui vient d'être fait à la date du 30 mars 2009 montre que sur une population cible estimée à cent huit mille six cent quatre( 108 604) pour Tanda, soixante deux mille cent vingt cinq (62 125) personnes ont été enrôlées, ce qui fait qu'ici, il y a encore quarante six mille quatre cent soixante dix-neuf personnes qui risquent, si rien n'est fait urgemment de ne pas prendre part à ces élections importantes qui s'approchent à grands pas, car, quoi qu'il arrive, le jour viendra ! Pour ce qui concerne Koun-Fao, sur une population estimée de quinze mille cent soixante dix-huit ( 15 178), dix mille quatre cent cinquante sept (10 457) personnes ont pu être enrôlées, ce qui laisse un reliquat de quatre mille sept cent vingt et une personnes à enrôler.
Il faut ensuite poursuivre la vigilance et veiller à ce que lorsque ces listes seront affichées où qu'on pourra les voir, il faudra que puisse aller vérifier qu'il figure bien sur les listes et que ses nom et prénoms sont bien écrits. Cette précaution nous évitera d'être refoulés lorsque nous nous présenterons devant les bureaux de vote de notre village, de notre quartier ou de notre lieu de vote, pour accomplir notre devoir civique.
Enfin, le jour du vote, quelle que soit la date définitive à laquelle le vote aura lieu, chacun de nous devra se rendre effectivement au lieu de vote et y effectuer son choix.
Le choix que vous effectuerez, et je sais qu'il portera sur le candidat Henri Konan Bédié, permettra de sortir la Côte d'Ivoire du marasme dans lequel elle patauge actuellement.
Si vous votez chacun le candidat que le PDCI-RDA vous propose, alors adieu les refondateurs, adieu les affameurs de population, adieu les assassins qui auront à faire face, non seulement à leur conscience, mais aussi à la justice humaine.
Ce sera en même temps, le retour à la sécurité des personnes et des biens, le retour à une justice juste, le retour à la paix, le retour à la dignité, le retour à la confiance entre frères et sœurs du même pays.
C'est ce que j'ai demandé aux militants, partout où je suis passé ; c'est ce que je suis venu demander à mes frères et à mes sœurs de Tanda et je sais que, comme à l'accoutumée, vous m'apporterez votre soutien dans cette œuvre de salut public que je me propose de réaliser au nom de notre parti, le PDCI-RDA!
Aux tout premiers jours du mois de janvier, comme à l'accoutumée, j'ai adressé mes vœux de nouvel à la Côte d'Ivoire à travers tous les organes de presse. Par la suite, je me suis adressé à l'ensemble des militants, au siège de notre parti à Abidjan. Me trouvant ici, chez vous, à Tanda, je renouvelle ces vœux pour chacun de vous. Je souhaite à tous et à chacun de vous, une santé de fer, prospérité et longévité mais surtout bonheur, un bonheur qui sera renforcé par le succès de notre formation politique aux échéances prochaines, en cette année 2009!
Je voudrais féliciter les représentants du FPI qui ont eu le courage de se présenter dans le cadre de cette cérémonie pour annoncer leur retour à la maison de départ le PDCI-RDA.
Frères et sœurs, une fois de plus, merci pour votre soutien de toujours et merci de m'avoir écouté.
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA