Le Président de la République a donné hier, au quartier Koweït de Yopougon, le coup d’envoi des travaux de réalisation des 20.000 branchements sociaux, qui auront lieu à Abidjan. Représentant la première composante du projet d’urgence des infrastructures urbaines (Puiur), il coûtera 14 milliards de Fcfa et devra permettre d’accroître la fourniture de l’eau potable aux ménages de 53 quartiers, répartis dans 6 communes. Ce sont Yopougon, Abobo, Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët. Tout comme il devra améliorer la disponibilité et la qualité des services de l’eau à Abidjan et Bouaké.
A la foule immense, composée d’une importante frange des habitants de Koweït venue l’accueillir, le Chef de l’Etat a plusieurs fois répété : «Je suis venu vous apporter de l’eau». Un acte, ajoutera t-il, qui a été rendu possible grâce au soutien financier de la Banque mondiale, à qui l’Etat a du reste versé plus de 118 milliards de Fcfa au titre de ses dettes. Le Président Gbagbo a assuré les populations de Yopougon de sa détermination à leur procurer les infrastructures et équipements indispensables à leur plein épanouissement. Ainsi, outre le pont en chantier actuellement dans ladite commune, des centres de santé y seront réalisés. En outre, de la principale autoroute qui traverse la commune, partira une grande voie pour faire la jonction avec l’île Boulay. Cette île va subir de grandes transformations. Mais d’ici là, révèlera le ministre Patrick Achi des Infrastructures économiques, les 15000 habitants du quartier Koweït ont désormais la possibilité de se brancher sur le réseau de la Sodeci en ne payant que 20.000 Fcfa ; contre les 170.000 F cfa que coûte actuellement ce branchement. De plus, avec les 98 bornes fontaines qui seront installées à Abidjan et Bouaké, les ménages des quartiers précaires n’auront plus à payer 2500 F cfa le m3 d’eau. Mieux, les femmes et les enfants ne marcheront plus sur plusieurs kilomètres de jour comme de nuit, pour avoir accès à l’eau potable. Un fait qui, dit on, a souvent porté atteinte à l’équilibre de certains couples.
Au total, ce sont plus d’un million de personnes à Abidjan et Bouaké qui vont accéder à l’eau potable. Au nombre de celles-ci on dénombre des élèves de 225 classes et des patients de 8 centres de santé.
Ce projet, relève M. Daniel Sellen, représentant résident par intérim de la Banque mondiale, aidera les pouvoirs publics à améliorer de façon concrète la vie des bénéficiaires. Toutefois, il note que les besoins des Ivoiriens en eau potable dans les centres urbains de l’arrière pays, de même qu’à Abidjan, restent particulièrement importants. Au point de nécessiter des investissements appropriés, aussi bien de la part des pouvoirs publics que des partenaires au développement
Moussa Touré
A la foule immense, composée d’une importante frange des habitants de Koweït venue l’accueillir, le Chef de l’Etat a plusieurs fois répété : «Je suis venu vous apporter de l’eau». Un acte, ajoutera t-il, qui a été rendu possible grâce au soutien financier de la Banque mondiale, à qui l’Etat a du reste versé plus de 118 milliards de Fcfa au titre de ses dettes. Le Président Gbagbo a assuré les populations de Yopougon de sa détermination à leur procurer les infrastructures et équipements indispensables à leur plein épanouissement. Ainsi, outre le pont en chantier actuellement dans ladite commune, des centres de santé y seront réalisés. En outre, de la principale autoroute qui traverse la commune, partira une grande voie pour faire la jonction avec l’île Boulay. Cette île va subir de grandes transformations. Mais d’ici là, révèlera le ministre Patrick Achi des Infrastructures économiques, les 15000 habitants du quartier Koweït ont désormais la possibilité de se brancher sur le réseau de la Sodeci en ne payant que 20.000 Fcfa ; contre les 170.000 F cfa que coûte actuellement ce branchement. De plus, avec les 98 bornes fontaines qui seront installées à Abidjan et Bouaké, les ménages des quartiers précaires n’auront plus à payer 2500 F cfa le m3 d’eau. Mieux, les femmes et les enfants ne marcheront plus sur plusieurs kilomètres de jour comme de nuit, pour avoir accès à l’eau potable. Un fait qui, dit on, a souvent porté atteinte à l’équilibre de certains couples.
Au total, ce sont plus d’un million de personnes à Abidjan et Bouaké qui vont accéder à l’eau potable. Au nombre de celles-ci on dénombre des élèves de 225 classes et des patients de 8 centres de santé.
Ce projet, relève M. Daniel Sellen, représentant résident par intérim de la Banque mondiale, aidera les pouvoirs publics à améliorer de façon concrète la vie des bénéficiaires. Toutefois, il note que les besoins des Ivoiriens en eau potable dans les centres urbains de l’arrière pays, de même qu’à Abidjan, restent particulièrement importants. Au point de nécessiter des investissements appropriés, aussi bien de la part des pouvoirs publics que des partenaires au développement
Moussa Touré
