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Politique Publié le samedi 2 mai 2009 | Nord-Sud

Lenteurs dans le processus de sortie de crise : Affi N`Guessan accuse le gouvernement et les FN

Le président du parti au pouvoir, Pascal Affi N'Guessan, a accusé le gouvernement et les Forces nouvelles de retarder la sortie de crise en Côte d'Ivoire au terme d'un échange de vues, le jeudi, avec une mission de l'Union africaine.


Pascal Affi N'Guessan est très remonté contre le gouvernement et les Forces nouvelles (Fn). Pour lui, ce sont ces deux entités qui sont responsables des lenteurs constatées dans la conduite du processus de sortie de crise. Le président du parti au pouvoir l'a fait savoir jeudi au sortir de la rencontre que sa formation a eue avec une délégation du Comité de paix et de sécurité de l'Union africaine à l'hôtel Ivotel du Plateau. Revenant sur les principaux blocages du processus de sortie de crise, le chef du Fpi (Front populaire ivoirien) a relevé un manque de volonté du gouvernement et des FN. « Ce qui nous manque, c'est la volonté politique de mettre en application ce qui est dit (…) Ce n'est donc pas un problème technique, c'est un problème purement politique et nous voulons que cette volonté s'exprime ici et maintenant parce que nous avons signé cet accord en toute connaissance de cause. Depuis le 15 janvier ces questions devraient être réglées. La volonté doit venir principalement des Forces nouvelles et du gouvernement parce que c'est le gouvernement qui doit donner les directives pour que les Forces nouvelles exécutent », a déclaré l'ancien Premier ministre. Il a aussi indiqué que le désarmement est possible avant octobre pourvu que le gouvernement et les Forces nouvelles jouent leur partition conformément à l'esprit de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). Sur la question de l'organisation des élections, Affi N'Guessan est formel. « Sur la question des élections, Ouaga 4 est clair. On doit finir la réunification et le désarmement au moins deux mois avant les élections. Pour le moment, personne n'a encore contesté ces dispositions de l'accord complémentaire. Nous voulons donc l'application de Ouaga 4 parce que c'est un bon accord qui règle tous les problèmes », a-t-il ajouté.


Kra Bernard (Stagiaire)
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