Le gouvernement du Sri Lanka a annoncé dimanche qu’il pourrait accorder l’amnistie aux rebelles tamouls qui déposeraient les armes, mais pas aux chefs de la rébellion.
“On s’occupera des dirigeants en vertu des lois du pays”, a déclaré le ministre des Droits de l’Homme Mahinda Samarasinghe, précisant que l’offre gouvernementale ne s’appliquerait pas au chef des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) Vellupillai Prabhakaran et à ses principaux lieutenants.
Les modalités de cette amnistie sont actuellement à l’étude au ministère de la Justice, et une décision finale reste à prendre, a expliqué Mahinda Samarasinghe, précisant que les combattants tamouls qui rendraient les armes se verraient offrir une formation linguistique en cinghalais pour réintégrer la société.
Cette proposition intervient alors que les combats entre l’armée régulière et les LTTE se sont poursuivis dimanche autour de l’étroite bande côtière de 4,5km dans le nord-est du pays où sont acculés les derniers rebelles tamouls et quelque 50.000 civils.
Le chef politique des Tigres, Balasingham Nadesan, a écrit samedi aux ministres français et britannique des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et David Miliband, pour leur demander d’obtenir un cessez-le-feu auprès du gouvernement sri-lankais.
AP
“On s’occupera des dirigeants en vertu des lois du pays”, a déclaré le ministre des Droits de l’Homme Mahinda Samarasinghe, précisant que l’offre gouvernementale ne s’appliquerait pas au chef des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) Vellupillai Prabhakaran et à ses principaux lieutenants.
Les modalités de cette amnistie sont actuellement à l’étude au ministère de la Justice, et une décision finale reste à prendre, a expliqué Mahinda Samarasinghe, précisant que les combattants tamouls qui rendraient les armes se verraient offrir une formation linguistique en cinghalais pour réintégrer la société.
Cette proposition intervient alors que les combats entre l’armée régulière et les LTTE se sont poursuivis dimanche autour de l’étroite bande côtière de 4,5km dans le nord-est du pays où sont acculés les derniers rebelles tamouls et quelque 50.000 civils.
Le chef politique des Tigres, Balasingham Nadesan, a écrit samedi aux ministres français et britannique des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et David Miliband, pour leur demander d’obtenir un cessez-le-feu auprès du gouvernement sri-lankais.
AP