Le président du parti a animé, à Bondoukou, son 7e meeting de la tournée politique qu’il a entreprise dans le Moyen-Comoé et le Zanzan. Mais des jeunes lui ont fermé le tronçon Assuéfry-Transua, vendredi.
C’est dans un stade Ali Timité, de Bondoukou, plein comme un œuf, que le président du Pdci-Rda et candidat à l’élection présidentielle, Aimé Henri Konan Bédié, et sa forte délégation ont animé leur 7e giga meeting. Environ 60 bâches ont été dressées pour la circonstance. Trois fanfares ont assuré l’animation jusqu’à la fin. D’entrée de jeu, Henri Konan Bédié a rendu un vibrant hommage aux militants intrépides qui ont donné leur vie pour la survie du Pdci dans le Zanzan. Il a salué la mémoire du préfet Fétégué Koulibaly et rappelé les objectifs de ses visites dans toutes les régions. Pour lui, ces tournées sont une occasion de toucher du doigt l’état de dégradation avancée du pays dans tous les secteurs d’activité. Parce que toutes les infrastructures réalisées par son parti sont tombées en décrépitude. Les services de santé sont défaillants ; les médicaments ont disparu ; tout est payant. Il poursuit en disant que “pour se soigner dans la Côte d’Ivoire des refondateurs, il faut aller à l’extérieur du pays à ses frais. Le taux de pauvreté a atteint 50% de la population. L’enseignement technique et professionnel forme des chômeurs, la jeunesse se contente de gérer des cabines cellulaires. Les enseignants, qui militent au Fpi, ont déserté les amphithéâtres pour se retrouver soit dans des bureaux cossus des ministères, soit dans des ambassades ; la liberté est devenue une denrée rare, des journalistes sont emprisonnés, l’insécurité, le banditisme sont le lot de tous les Ivoiriens”... «Chers militants et militantes, face à cette débâcle, il nous faut, coûte que coûte, aller aux élections pour que notre pays se donne des gouvernants légitimes, des gouvernants qui inspirent confiance et capables d’instaurer une justice vraie, indépendante pour la protection des personnes et des biens. Des gouvernants pétris de talents dans la gestion des affaires de l’Etat.», a-t-il dit. Avant lui, le maire Kouakou Dapa, Kouassi Koffi Dongo et Yao Kouman Jean –Baptiste, respectivement secrétaire de la Jpdci, délégué départemental et député de ladite ville, ont indiqué que les militants, les peuples Abron, Bona, Koulango et Barabo du Zanzan, “ont été déçus par le Président Laurent Gbagbo, pour avoir considéré leurs premières ressources financières qu’est l’anacarde comme un fruit sauvage. La preuve, il ne se soucie guère du prix de ce produit qui est acheté aujourd’hui à 100 francs voire 75 francs. Alors à leurs yeux, le président du Pdci est le plus crédible des leaders politiques ivoiriens”.
Souri Koné
Correspondant régional
C’est dans un stade Ali Timité, de Bondoukou, plein comme un œuf, que le président du Pdci-Rda et candidat à l’élection présidentielle, Aimé Henri Konan Bédié, et sa forte délégation ont animé leur 7e giga meeting. Environ 60 bâches ont été dressées pour la circonstance. Trois fanfares ont assuré l’animation jusqu’à la fin. D’entrée de jeu, Henri Konan Bédié a rendu un vibrant hommage aux militants intrépides qui ont donné leur vie pour la survie du Pdci dans le Zanzan. Il a salué la mémoire du préfet Fétégué Koulibaly et rappelé les objectifs de ses visites dans toutes les régions. Pour lui, ces tournées sont une occasion de toucher du doigt l’état de dégradation avancée du pays dans tous les secteurs d’activité. Parce que toutes les infrastructures réalisées par son parti sont tombées en décrépitude. Les services de santé sont défaillants ; les médicaments ont disparu ; tout est payant. Il poursuit en disant que “pour se soigner dans la Côte d’Ivoire des refondateurs, il faut aller à l’extérieur du pays à ses frais. Le taux de pauvreté a atteint 50% de la population. L’enseignement technique et professionnel forme des chômeurs, la jeunesse se contente de gérer des cabines cellulaires. Les enseignants, qui militent au Fpi, ont déserté les amphithéâtres pour se retrouver soit dans des bureaux cossus des ministères, soit dans des ambassades ; la liberté est devenue une denrée rare, des journalistes sont emprisonnés, l’insécurité, le banditisme sont le lot de tous les Ivoiriens”... «Chers militants et militantes, face à cette débâcle, il nous faut, coûte que coûte, aller aux élections pour que notre pays se donne des gouvernants légitimes, des gouvernants qui inspirent confiance et capables d’instaurer une justice vraie, indépendante pour la protection des personnes et des biens. Des gouvernants pétris de talents dans la gestion des affaires de l’Etat.», a-t-il dit. Avant lui, le maire Kouakou Dapa, Kouassi Koffi Dongo et Yao Kouman Jean –Baptiste, respectivement secrétaire de la Jpdci, délégué départemental et député de ladite ville, ont indiqué que les militants, les peuples Abron, Bona, Koulango et Barabo du Zanzan, “ont été déçus par le Président Laurent Gbagbo, pour avoir considéré leurs premières ressources financières qu’est l’anacarde comme un fruit sauvage. La preuve, il ne se soucie guère du prix de ce produit qui est acheté aujourd’hui à 100 francs voire 75 francs. Alors à leurs yeux, le président du Pdci est le plus crédible des leaders politiques ivoiriens”.
Souri Koné
Correspondant régional
