Bondoukou, la capitale de la région du Zanzan a abrité le samedi 02 mai dernier, au stade Ali Timité, un giga meeting du PDCI-RDA animé par le Président Henri Konan Bédié, dans le cadre de sa grande tournée dans les régions du Moyen Comoé et du Zanzan qu'il a entreprise depuis le 22 avril. Bondoukou fut tout simplement une extraordinaire fête de grandioses retrouvailles entre les militants de la région et leur leader. La mobilisation dépassait l'entendement.
On pourrait avancer, sans grand risque de se tromper que la mobilisation à Bondoukou était jusque-là sans pareil à l'est. Les autres étapes ont connu de très grandes affluences, mais celle de Bondoukou devrait à jamais fermer la bouche à tous ceux qui espéraient encore y faire une percée au détriment du PDCI-RDA. C'était là le pari du vice-président Yaya Ouattara, des délégués Kossonou Honoré et Kouakou Dapa, des délégués Fallet Timité et Kouman Jean Baptiste et des secrétaires de section et des responsables des femmes et des jeunes du PDCI-RDA. Ils ont réussi leur pari. Bondoukou est le chef-lieu de la région et la mobilisation était à la dimension de cette position de carrefour de tous et de tout. Depuis le jeudi 30 avril, soit deux jours avant la tenue du meeting, la mobilisation a commencé dans les villages et hameaux les plus reculés. Ceux qui avaient de sérieux problèmes de déplacement (moyen de transport) avaient commencé à se mettre en route pour espérer être de la fête. L’accueil du président Henri Konan Bédié aux portes de Bondoukou le jeudi, était déjà délirant. Toutefois, ce qui avait fait un peu craindre les organisateurs, c'est l'encadrement qui devait être mis en place pour ne pas démobiliser avant terme tous ceux qui étaient sur pied. Le cas de l'accueil du Président le jeudi était donc une alerte. En effet, il avait été prévu que le Président passerait à la maison du PDCI-RDA située dans le centre ville, non loin du marché central. Et c'est là que tous les chefs de villages et de quartiers réunis depuis des heures l'attendaient. Or, vu l'heure avancée et du fait d'une légère évolution du programme, le Président n'était pas arrivé à la maison du PDCI-RDA. Cela fut ressenti comme une frustration au niveau des chefs qui n'avaient pas manqué de grogner. Cette situation a fait quelque peu craindre les organisateurs. Mais, fort heureusement, les chefs qui sont toujours en phase avec le Président Bédié, ont agréablement surpris le lendemain quand ils se sont investis dans la mobilisation et quand ils sont venus remplir le stade le samedi dès 10 heures. On parle de plus de 120 délégations venues des départements et sous-préfectures de la région.
A 13 heures 56, le président et son épouse coiffés tous deux de somptueux melons blanc, à bord du command-Car, un Jeep Nevada décapotable, arrivent dans le stade chauffé à blanc. Des milliers de personnes n'ont pas eu de place dans les tribunes et les quelque 10.000 chaises disposées sous des bâches à même la pelouse. Elles envahissent donc la main courante et tout espace qui pouvait leur permettre de voir ou d'entendre le Président. Les services de sécurité étaient débordés et perdus dans la foule dont on ne pouvait rien distinguer. Mais l'immense foule est restée disciplinée jusqu'à la fin. Quand on leur demande de s'asseoir, les dizaines de milliers de militants s'exécutaient dans la discipline. Après seulement 05 minutes, le Président et Madame Bédié, descendent du command car pour se fondre dans la foule qui voulait les toucher et communier avec eux, et faire le tour d'honneur à pied. Il est rejoint par le Secrétaire général Alphonse Djédjé Mady. Arrivée devant les bâches du Roi et des chefs, le Président marqua un arrêt fort apprécié. Le chaud bain de foule durera près de 20 minutes. Au pied de la tribune d'honneur aménagée pour le couple présidentiel et les autres hautes personnalités du Parti, attendait le Premier Ministre Charles Konan Banny entouré du Premier Ministre Kablan Duncan, du ministre d'Etat Essy Amara, du ministre Yaya Ouattara, du ministre Kobenan Adjoumani… Pendant une quarantaine de minutes, l'ambiance de l'arrivée du Président au stade était chaude et c'est avec peine que le maître de cérémonie arrivait à calmer tout le monde pour le début de la cérémonie après diverses prestations d'artistes traditionnels et modernes.
Eddy PEHE
On pourrait avancer, sans grand risque de se tromper que la mobilisation à Bondoukou était jusque-là sans pareil à l'est. Les autres étapes ont connu de très grandes affluences, mais celle de Bondoukou devrait à jamais fermer la bouche à tous ceux qui espéraient encore y faire une percée au détriment du PDCI-RDA. C'était là le pari du vice-président Yaya Ouattara, des délégués Kossonou Honoré et Kouakou Dapa, des délégués Fallet Timité et Kouman Jean Baptiste et des secrétaires de section et des responsables des femmes et des jeunes du PDCI-RDA. Ils ont réussi leur pari. Bondoukou est le chef-lieu de la région et la mobilisation était à la dimension de cette position de carrefour de tous et de tout. Depuis le jeudi 30 avril, soit deux jours avant la tenue du meeting, la mobilisation a commencé dans les villages et hameaux les plus reculés. Ceux qui avaient de sérieux problèmes de déplacement (moyen de transport) avaient commencé à se mettre en route pour espérer être de la fête. L’accueil du président Henri Konan Bédié aux portes de Bondoukou le jeudi, était déjà délirant. Toutefois, ce qui avait fait un peu craindre les organisateurs, c'est l'encadrement qui devait être mis en place pour ne pas démobiliser avant terme tous ceux qui étaient sur pied. Le cas de l'accueil du Président le jeudi était donc une alerte. En effet, il avait été prévu que le Président passerait à la maison du PDCI-RDA située dans le centre ville, non loin du marché central. Et c'est là que tous les chefs de villages et de quartiers réunis depuis des heures l'attendaient. Or, vu l'heure avancée et du fait d'une légère évolution du programme, le Président n'était pas arrivé à la maison du PDCI-RDA. Cela fut ressenti comme une frustration au niveau des chefs qui n'avaient pas manqué de grogner. Cette situation a fait quelque peu craindre les organisateurs. Mais, fort heureusement, les chefs qui sont toujours en phase avec le Président Bédié, ont agréablement surpris le lendemain quand ils se sont investis dans la mobilisation et quand ils sont venus remplir le stade le samedi dès 10 heures. On parle de plus de 120 délégations venues des départements et sous-préfectures de la région.
A 13 heures 56, le président et son épouse coiffés tous deux de somptueux melons blanc, à bord du command-Car, un Jeep Nevada décapotable, arrivent dans le stade chauffé à blanc. Des milliers de personnes n'ont pas eu de place dans les tribunes et les quelque 10.000 chaises disposées sous des bâches à même la pelouse. Elles envahissent donc la main courante et tout espace qui pouvait leur permettre de voir ou d'entendre le Président. Les services de sécurité étaient débordés et perdus dans la foule dont on ne pouvait rien distinguer. Mais l'immense foule est restée disciplinée jusqu'à la fin. Quand on leur demande de s'asseoir, les dizaines de milliers de militants s'exécutaient dans la discipline. Après seulement 05 minutes, le Président et Madame Bédié, descendent du command car pour se fondre dans la foule qui voulait les toucher et communier avec eux, et faire le tour d'honneur à pied. Il est rejoint par le Secrétaire général Alphonse Djédjé Mady. Arrivée devant les bâches du Roi et des chefs, le Président marqua un arrêt fort apprécié. Le chaud bain de foule durera près de 20 minutes. Au pied de la tribune d'honneur aménagée pour le couple présidentiel et les autres hautes personnalités du Parti, attendait le Premier Ministre Charles Konan Banny entouré du Premier Ministre Kablan Duncan, du ministre d'Etat Essy Amara, du ministre Yaya Ouattara, du ministre Kobenan Adjoumani… Pendant une quarantaine de minutes, l'ambiance de l'arrivée du Président au stade était chaude et c'est avec peine que le maître de cérémonie arrivait à calmer tout le monde pour le début de la cérémonie après diverses prestations d'artistes traditionnels et modernes.
Eddy PEHE
