Sauf changement de dernière minute, c`est en principe aujourd`hui, que les premiers soldats des Fds vont rejoindre le Nord dans le cadre du Centre de commandement intégré. Le chef d`état-major, le Général Philipe Mangou, l`a confié hier, à la presse.
Fini le débat contradictoire sur le redéploiement des Forces de défense et de sécurité dans le Nord du pays. Hier, en fin de matinée, à la salle de conférence de l`état-major des Armées, le Général de Division, Philippe Mangou, a réuni toute la hiérarchie militaire des Forces de défense et de sécurité afin de procéder aux derniers réglages de l`opération de redéploiement de ses éléments dans la partie Nord du pays. Au sortir du conclave, le Chef d`état-major qui répondait aux questions des journalistes a affirmé toute sa détermination à appliquer les décisions du Président de la République. Sur ce qu’il est convenu de qualifier de résistance des Forces nouvelles, Mangou dira qu`"il n`y a plus de débat à faire sur la possibilité ou non de l`application de la décision relative au redéploiement des Fds. Il n`y a pas, et il n`y aura pas de résistance. Le 5 mai, les Com-zones s`en vont. C`est une décision du chef suprême des Armées et il n`y a pas de raison que cette décision ne soit pas appliquée" a, ainsi déclaré le Général avant de préciser le jour, le lieu et l`heure de départ des éléments des Fds qui vont être redéployés. Ce sont, selon Mangou, deux mille éléments de la police nationale et deux mille éléments de la gendarmerie nationale, dont les tout premiers éléments iront au Nord ce mardi, à partir de l`état-major des Armées. A la question de savoir ce que l`Armée régulière ferait si les Forces nouvelles refusaient d`obéir à la décision du chef de l`Etat, Mangou répond qu`il ne faut pas envisager un tel schéma d`autant plus que l`accord 4, complémentaire de l`accord politique de Ouaga est clair. Et le patron de l`Armée régulière de préciser que ledit accord stipule que les deux parties signataires de l`Accord politique de Ouaga conviennent de procéder au redéploiement des Forces de défense et de sécurité sur l`ensemble du territoire national. D`ailleurs, révèle le Général Mangou, "j`ai eu un entretien téléphonique avec le Général Bakayoko. Il ne m`a pas fait part des difficultés que vous évoquez maintenant. C`est pour dire que nous sommes en phase".
Simplice Zahui
Fini le débat contradictoire sur le redéploiement des Forces de défense et de sécurité dans le Nord du pays. Hier, en fin de matinée, à la salle de conférence de l`état-major des Armées, le Général de Division, Philippe Mangou, a réuni toute la hiérarchie militaire des Forces de défense et de sécurité afin de procéder aux derniers réglages de l`opération de redéploiement de ses éléments dans la partie Nord du pays. Au sortir du conclave, le Chef d`état-major qui répondait aux questions des journalistes a affirmé toute sa détermination à appliquer les décisions du Président de la République. Sur ce qu’il est convenu de qualifier de résistance des Forces nouvelles, Mangou dira qu`"il n`y a plus de débat à faire sur la possibilité ou non de l`application de la décision relative au redéploiement des Fds. Il n`y a pas, et il n`y aura pas de résistance. Le 5 mai, les Com-zones s`en vont. C`est une décision du chef suprême des Armées et il n`y a pas de raison que cette décision ne soit pas appliquée" a, ainsi déclaré le Général avant de préciser le jour, le lieu et l`heure de départ des éléments des Fds qui vont être redéployés. Ce sont, selon Mangou, deux mille éléments de la police nationale et deux mille éléments de la gendarmerie nationale, dont les tout premiers éléments iront au Nord ce mardi, à partir de l`état-major des Armées. A la question de savoir ce que l`Armée régulière ferait si les Forces nouvelles refusaient d`obéir à la décision du chef de l`Etat, Mangou répond qu`il ne faut pas envisager un tel schéma d`autant plus que l`accord 4, complémentaire de l`accord politique de Ouaga est clair. Et le patron de l`Armée régulière de préciser que ledit accord stipule que les deux parties signataires de l`Accord politique de Ouaga conviennent de procéder au redéploiement des Forces de défense et de sécurité sur l`ensemble du territoire national. D`ailleurs, révèle le Général Mangou, "j`ai eu un entretien téléphonique avec le Général Bakayoko. Il ne m`a pas fait part des difficultés que vous évoquez maintenant. C`est pour dire que nous sommes en phase".
Simplice Zahui