Le 5 mai 2009, Henri Konan Bédié parviendra au bel âge de 75 ans ! Nous saluons cet anniversaire et lui adressons nos plus vives félicitations assorties de nos souhaits les plus sincères de bonne santé et de succès dans l'importante mission de conduire le PDCI-RDA à la victoire à la prochaine présidentielle.
Nous nous réjouissons de compter sur sa compétence et sa longue expérience pour relever les défis auxquels le pays et le peuple de Côte d'Ivoire sont confrontés depuis décembre 1999, une décennie de non-développement qui s'inscrira comme la période la plus sombre et la plus douloureuse de notre histoire.
Nous nous réjouissons également de ce que Henri Konan Bédié soit encore là pour l'édification de notre jeunesse devenue, sous la refondation, des pièces d'une machine infernale alimentée par la culture de l'irrévérence et la violence aveugle qui célèbre l'abolition du principe d'autorité et exalte la jeunesse assimilée à l'esprit de rébellion.
Dévoyée par des maîtres sans scrupules qui ont fait de la défiance irrationnelle la valeur canonique d'un "héroïsme" suspect qui dédouane sa criminalité en se donnant pour révolutionnaire, notre jeunesse a perdu le sens et la conscience de la nécessité de s'inscrire dans la chaîne des générations. Celle-ci conseille de se mettre à l'écoute des aînés et des parents. Car devenir adulte, grandir en âge, vieillir, ce n'est nullement déchoir. C'est accumuler et partager de l'expérience.
Cultiver l'éternelle jeunesse, vouloir construire une société débarrassée de la tutelle des pères, des chefs et des patrons, tous assimilés aux vieux, à un vieux monde dont il faut se défaire, c'est valoriser l'immaturité. C'est fabriquer des êtres anxieux et désemparés. C'est voler à nos enfants leur jeunesse et les réduire à n'être que des révoltés contre la société dont ils sont devenus les inadaptés.
Avec Henri Konan Bédié et le PDCI-RDA sera inculquée à notre jeunesse la vertu du travail par lequel s'acquiert savoir, savoir-faire, savoir-être, expérience et expertise. La place de nos enfants est à l'école et à l'université où ils acquièrent la pleine conscience de leur rôle et de l'espoir placé en eux.
Le retour de Henri Konan Bédié signifiera, pour nous, restaurer la vraie démocratie, renouer avec le développement, réhabiliter la compétence, rétablir la confiance et l'espoir. Il s'agit là d'un vaste chantier qui ne saurait être confié dans la conjoncture économique et politique et sociale actuelle à un stagiaire encore moins à un apprenti.
La polémique que le FPI avait voulu instaurer autour de cet âge, à travers ses affidés et les traîtres, a été définitivement évacuée par les dispositions légales et les différents accords politiques depuis Linas-Marcoussis. D'ailleurs, les récentes déclarations du représentant du Facilitateur de l'Accord de Ouagadougou le confirment.
Cette polémique à connotation haineuse, qui exprimait plutôt la peur du candidat du PDCI-RDA, visait à se débarrasser de Henri Konan Bédié pour livrer le parti à ses bourreaux et conspirateurs dans l'espoir de se retrouver seuls pour poursuivre leur œuvre de démolition du pays et d'enrichissement illicite.
Il est utile de rappeler qu'aux termes des résolutions du XIème Congrès ordinaire et de la Convention Nationale ainsi que des décisions arrêtées par le Bureau Politique, aucun des organes dirigeants de notre parti et de ses organisations spécialisées ne sera renouvelé avant les prochaines élections générales de sortie de crise en Côte d'Ivoire.
Il faut noter, en outre, que dans ses statuts le PDCI-RDA, n'a pas fait de l'âge de 75 ans un motif d'empêchement qui aurait contraint éventuellement le Président en exercice à la démission.
Ainsi la fétichisation de cet âge comme clause d'incapacité relève d'une fiction qui ne peut avoir germée que dans l'esprit tordu des conspirateurs.
S'agissant de l'élection présidentielle dont la date sera incessamment connue, il n'est un mystère pour personne que toutes nos institutions principales notamment le Président de la République, l'Assemblée nationale, les Conseils Généraux, les Conseils municipaux, ont excédé la durée légale de leur mandat et que toutes, la Primature et le gouvernement y compris, fonctionnent selon des arrangements politiques issus de différents accords internationaux dont celui de Ouagadougou.
Dans la situation difficile que vit notre pays, la priorité est donnée à la sortie de crise par des élections libres, justes, ouvertes et transparentes. Cela signifie que ces élections ne nous permettront de sortir effectivement de la crise que si elles sont ouvertes à tous les candidats issus des partis politiques signataires de l'Accord de Marcoussis et des accords subséquents. C'est cela le principe d'inclusion. Et c'est là un des critères de certification des élections générales de sortie de crise par l'ONU.
Ce principe a été acquis à Pretoria. Il a fait ensuite l'objet des dispositions de l'ordonnance présidentielle N° 2008-133 du 14 avril 2008 portant ajustement du code électoral pour les élections générales de sortie de crise.
En effet, l'article 22 de cette ordonnance stipule que l'article 54 du code électoral est ajusté comme suit :
Article 54 nouveau :
*La déclaration de candidature est obligatoirement accompagnée de pièces ci-après :
-Une déclaration personnelle revêtue de la signature du candidat et dûment légalisée ;
-Un extrait de l'acte de naissance ou du jugement supplétif ;
-Un certificat de nationalité ;
-Une déclaration sur l'honneur de non renonciation à la nationalité ivoirienne ;
-Un extrait du casier judiciaire.
Pour la présente élection présidentielle, conformément aux accords politiques, les candidats issus des partis politiques ou groupements politiques signataires des accords de Linas Marcoussis sont dispensés de la production de quelques pièces que ce soit, à l'exception de la déclaration de candidature qui doit être accompagnée, le cas échéant, d'une lettre d'investiture du ou des partis ou groupements politiques qui les parrainent ".
Il est à relever, aux termes de l'article 54 nouveau du code électoral, que les actes de naissance des candidats issus des partis signataires de l'Accord de Linas Marcoussis ne sont pas requis dans la composition des dossiers de candidature.
La question de l'âge du candidat ne peut donc pas être prise en compte et ne saurait constituer, par conséquent, un critère d'éligibilité ou d'inéligibilité tant que nous resterons dans cette situation de transition vers la normalisation de la situation institutionnelle de notre pays.
C'est pourquoi, le débat tendant à jeter le trouble dans les esprits à propos de l'âge du président Henri Konan Bédié n'a aucune base juridique ni de portée pratique et, par conséquent, aucune raison d'être : le sujet ayant été évacué.
Dans l'absolu, puisque le sujet de l'âge préoccupe tant nos adversaires, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir s'il y a un âge pour faire la politique ?
Apparemment non ! Puisque Henri Konan Bédié lui-même a commencé depuis le lycée ou même avant, le contexte politique colonial de l'époque exigeant l'engagement de tous, grands et petits, dans la défense de nos libertés. C'est très jeune qu'il fut aux affaires puisqu'il fut à 24 ans Sous-directeur de la Caisse de Prestations Familiales, ancêtre de l'actuelle CNPS, à 27 ans Ambassadeur de Côte d'Ivoire aux Etats-Unis, pour être ministre de l'Economie et des Finances à 32 ans. Par la suite, sa carrière se passe de commentaire puisqu'elle l’a conduit à la magistrature suprême.
Après l'exil, Henri Konan Bédié agrège toutes les ambitions pour leur donner la même polarité : la conquête du pouvoir d'Etat. Dans cette optique, son charisme et sa force de conviction tirée d'une équation personnelle riche d'une longue expérience ont agi pour donner au PDCI-RDA une âme et la cohésion qui était en passe de disparaître sous l'effet des traumatismes subis, des adversaires et des traîtres issus des rangs du parti.
L'important est de revenir à son programme de gouvernement malencontreusement interrompu par le coup d'état stupide de décembre 1999.
Tous les Ivoiriens ont eu une connaissance claire de l'importance de ce programme qui trouve grâce même aux yeux de nos adversaires puisque aucun d'eux n'a jamais conçu de telles projections pour notre pays.
La mise en œuvre de ce programme nous paraît donc être dévolue à celui qui en est le concepteur et nous pouvons nous réjouir de la perspective de son retour aux affaires en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun.
Il faut épargner aux Ivoiriens la polémique sur l'âge qui n'a pas lieu d'être, car il n'y a pas d'âge pour faire de la politique. Ce qui compte, c'est le caractère porteur des idées et la vision politique dans un contexte donné. Car après tout, les vieux dans l'histoire politique sont légion. Michel-Ange a réalisé ses œuvres les plus marquantes alors qu'il avait atteint le quatrième âge. Clémenceau a été député à 70 ans, l'Italie et la France ont compté Sandro Pertini, Charles de Gaulle, François Mitterrand qui n'étaient pas de toute jeunesse dans la politique ; Oscar Niemeyer, le grand architecte de Brasilia avait largement passé le quatrième âge.
Il est préférable de ne pas rentrer dans le débat sur l'âge qui confine aux conflits de générations, alors que la jeunesse ivoirienne fortement noyautée par les politiques a perdu sa sérénité. Il faut simplement retenir, comme le disait Raymond Radiguet que " tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir."
La propension actuelle à opposer les générations dans notre pays est aux antipodes de l'idéal du PDCI-RDA et de sa tradition de respect de la chaîne des générations. Celle-ci se garde de la dérive grave que représente le conflit de générations, parce que, à terme, elle constitue un handicap à la synergie des intelligences, à la convergence des compétences et au partage des expériences et des expertises.
La tâche qui attend les Ivoiriens dans leur immense majorité ne sera pas aisée étant donnée la profondeur du désordre installé et des dégâts subis par la nation sous les " refondateurs ".
La conduite de cette tâche à la complexité évidente ne saurait être confiée à des mains inexpertes et, rappelons-le, à des apprentis. Valorisons donc la maturité et la sagesse qui sont les fleurs de l'âge !
A ce titre, Henri Konan Bédié apparaît, à nouveau, comme la seconde chance de notre pays. Il faut la saisir et nous invitons tous les Ivoiriens à en avoir la conscience claire !
Bon Anniversaire, Monsieur le Président !
Professeur NIAMKEY Koffi
Membre du Bureau Politique
Porte-parole du Président du PDCI-RDA
Nous nous réjouissons de compter sur sa compétence et sa longue expérience pour relever les défis auxquels le pays et le peuple de Côte d'Ivoire sont confrontés depuis décembre 1999, une décennie de non-développement qui s'inscrira comme la période la plus sombre et la plus douloureuse de notre histoire.
Nous nous réjouissons également de ce que Henri Konan Bédié soit encore là pour l'édification de notre jeunesse devenue, sous la refondation, des pièces d'une machine infernale alimentée par la culture de l'irrévérence et la violence aveugle qui célèbre l'abolition du principe d'autorité et exalte la jeunesse assimilée à l'esprit de rébellion.
Dévoyée par des maîtres sans scrupules qui ont fait de la défiance irrationnelle la valeur canonique d'un "héroïsme" suspect qui dédouane sa criminalité en se donnant pour révolutionnaire, notre jeunesse a perdu le sens et la conscience de la nécessité de s'inscrire dans la chaîne des générations. Celle-ci conseille de se mettre à l'écoute des aînés et des parents. Car devenir adulte, grandir en âge, vieillir, ce n'est nullement déchoir. C'est accumuler et partager de l'expérience.
Cultiver l'éternelle jeunesse, vouloir construire une société débarrassée de la tutelle des pères, des chefs et des patrons, tous assimilés aux vieux, à un vieux monde dont il faut se défaire, c'est valoriser l'immaturité. C'est fabriquer des êtres anxieux et désemparés. C'est voler à nos enfants leur jeunesse et les réduire à n'être que des révoltés contre la société dont ils sont devenus les inadaptés.
Avec Henri Konan Bédié et le PDCI-RDA sera inculquée à notre jeunesse la vertu du travail par lequel s'acquiert savoir, savoir-faire, savoir-être, expérience et expertise. La place de nos enfants est à l'école et à l'université où ils acquièrent la pleine conscience de leur rôle et de l'espoir placé en eux.
Le retour de Henri Konan Bédié signifiera, pour nous, restaurer la vraie démocratie, renouer avec le développement, réhabiliter la compétence, rétablir la confiance et l'espoir. Il s'agit là d'un vaste chantier qui ne saurait être confié dans la conjoncture économique et politique et sociale actuelle à un stagiaire encore moins à un apprenti.
La polémique que le FPI avait voulu instaurer autour de cet âge, à travers ses affidés et les traîtres, a été définitivement évacuée par les dispositions légales et les différents accords politiques depuis Linas-Marcoussis. D'ailleurs, les récentes déclarations du représentant du Facilitateur de l'Accord de Ouagadougou le confirment.
Cette polémique à connotation haineuse, qui exprimait plutôt la peur du candidat du PDCI-RDA, visait à se débarrasser de Henri Konan Bédié pour livrer le parti à ses bourreaux et conspirateurs dans l'espoir de se retrouver seuls pour poursuivre leur œuvre de démolition du pays et d'enrichissement illicite.
Il est utile de rappeler qu'aux termes des résolutions du XIème Congrès ordinaire et de la Convention Nationale ainsi que des décisions arrêtées par le Bureau Politique, aucun des organes dirigeants de notre parti et de ses organisations spécialisées ne sera renouvelé avant les prochaines élections générales de sortie de crise en Côte d'Ivoire.
Il faut noter, en outre, que dans ses statuts le PDCI-RDA, n'a pas fait de l'âge de 75 ans un motif d'empêchement qui aurait contraint éventuellement le Président en exercice à la démission.
Ainsi la fétichisation de cet âge comme clause d'incapacité relève d'une fiction qui ne peut avoir germée que dans l'esprit tordu des conspirateurs.
S'agissant de l'élection présidentielle dont la date sera incessamment connue, il n'est un mystère pour personne que toutes nos institutions principales notamment le Président de la République, l'Assemblée nationale, les Conseils Généraux, les Conseils municipaux, ont excédé la durée légale de leur mandat et que toutes, la Primature et le gouvernement y compris, fonctionnent selon des arrangements politiques issus de différents accords internationaux dont celui de Ouagadougou.
Dans la situation difficile que vit notre pays, la priorité est donnée à la sortie de crise par des élections libres, justes, ouvertes et transparentes. Cela signifie que ces élections ne nous permettront de sortir effectivement de la crise que si elles sont ouvertes à tous les candidats issus des partis politiques signataires de l'Accord de Marcoussis et des accords subséquents. C'est cela le principe d'inclusion. Et c'est là un des critères de certification des élections générales de sortie de crise par l'ONU.
Ce principe a été acquis à Pretoria. Il a fait ensuite l'objet des dispositions de l'ordonnance présidentielle N° 2008-133 du 14 avril 2008 portant ajustement du code électoral pour les élections générales de sortie de crise.
En effet, l'article 22 de cette ordonnance stipule que l'article 54 du code électoral est ajusté comme suit :
Article 54 nouveau :
*La déclaration de candidature est obligatoirement accompagnée de pièces ci-après :
-Une déclaration personnelle revêtue de la signature du candidat et dûment légalisée ;
-Un extrait de l'acte de naissance ou du jugement supplétif ;
-Un certificat de nationalité ;
-Une déclaration sur l'honneur de non renonciation à la nationalité ivoirienne ;
-Un extrait du casier judiciaire.
Pour la présente élection présidentielle, conformément aux accords politiques, les candidats issus des partis politiques ou groupements politiques signataires des accords de Linas Marcoussis sont dispensés de la production de quelques pièces que ce soit, à l'exception de la déclaration de candidature qui doit être accompagnée, le cas échéant, d'une lettre d'investiture du ou des partis ou groupements politiques qui les parrainent ".
Il est à relever, aux termes de l'article 54 nouveau du code électoral, que les actes de naissance des candidats issus des partis signataires de l'Accord de Linas Marcoussis ne sont pas requis dans la composition des dossiers de candidature.
La question de l'âge du candidat ne peut donc pas être prise en compte et ne saurait constituer, par conséquent, un critère d'éligibilité ou d'inéligibilité tant que nous resterons dans cette situation de transition vers la normalisation de la situation institutionnelle de notre pays.
C'est pourquoi, le débat tendant à jeter le trouble dans les esprits à propos de l'âge du président Henri Konan Bédié n'a aucune base juridique ni de portée pratique et, par conséquent, aucune raison d'être : le sujet ayant été évacué.
Dans l'absolu, puisque le sujet de l'âge préoccupe tant nos adversaires, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir s'il y a un âge pour faire la politique ?
Apparemment non ! Puisque Henri Konan Bédié lui-même a commencé depuis le lycée ou même avant, le contexte politique colonial de l'époque exigeant l'engagement de tous, grands et petits, dans la défense de nos libertés. C'est très jeune qu'il fut aux affaires puisqu'il fut à 24 ans Sous-directeur de la Caisse de Prestations Familiales, ancêtre de l'actuelle CNPS, à 27 ans Ambassadeur de Côte d'Ivoire aux Etats-Unis, pour être ministre de l'Economie et des Finances à 32 ans. Par la suite, sa carrière se passe de commentaire puisqu'elle l’a conduit à la magistrature suprême.
Après l'exil, Henri Konan Bédié agrège toutes les ambitions pour leur donner la même polarité : la conquête du pouvoir d'Etat. Dans cette optique, son charisme et sa force de conviction tirée d'une équation personnelle riche d'une longue expérience ont agi pour donner au PDCI-RDA une âme et la cohésion qui était en passe de disparaître sous l'effet des traumatismes subis, des adversaires et des traîtres issus des rangs du parti.
L'important est de revenir à son programme de gouvernement malencontreusement interrompu par le coup d'état stupide de décembre 1999.
Tous les Ivoiriens ont eu une connaissance claire de l'importance de ce programme qui trouve grâce même aux yeux de nos adversaires puisque aucun d'eux n'a jamais conçu de telles projections pour notre pays.
La mise en œuvre de ce programme nous paraît donc être dévolue à celui qui en est le concepteur et nous pouvons nous réjouir de la perspective de son retour aux affaires en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun.
Il faut épargner aux Ivoiriens la polémique sur l'âge qui n'a pas lieu d'être, car il n'y a pas d'âge pour faire de la politique. Ce qui compte, c'est le caractère porteur des idées et la vision politique dans un contexte donné. Car après tout, les vieux dans l'histoire politique sont légion. Michel-Ange a réalisé ses œuvres les plus marquantes alors qu'il avait atteint le quatrième âge. Clémenceau a été député à 70 ans, l'Italie et la France ont compté Sandro Pertini, Charles de Gaulle, François Mitterrand qui n'étaient pas de toute jeunesse dans la politique ; Oscar Niemeyer, le grand architecte de Brasilia avait largement passé le quatrième âge.
Il est préférable de ne pas rentrer dans le débat sur l'âge qui confine aux conflits de générations, alors que la jeunesse ivoirienne fortement noyautée par les politiques a perdu sa sérénité. Il faut simplement retenir, comme le disait Raymond Radiguet que " tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir."
La propension actuelle à opposer les générations dans notre pays est aux antipodes de l'idéal du PDCI-RDA et de sa tradition de respect de la chaîne des générations. Celle-ci se garde de la dérive grave que représente le conflit de générations, parce que, à terme, elle constitue un handicap à la synergie des intelligences, à la convergence des compétences et au partage des expériences et des expertises.
La tâche qui attend les Ivoiriens dans leur immense majorité ne sera pas aisée étant donnée la profondeur du désordre installé et des dégâts subis par la nation sous les " refondateurs ".
La conduite de cette tâche à la complexité évidente ne saurait être confiée à des mains inexpertes et, rappelons-le, à des apprentis. Valorisons donc la maturité et la sagesse qui sont les fleurs de l'âge !
A ce titre, Henri Konan Bédié apparaît, à nouveau, comme la seconde chance de notre pays. Il faut la saisir et nous invitons tous les Ivoiriens à en avoir la conscience claire !
Bon Anniversaire, Monsieur le Président !
Professeur NIAMKEY Koffi
Membre du Bureau Politique
Porte-parole du Président du PDCI-RDA