x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 5 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Bédié a consacré sa vie entière au service de la Côte d’Ivoire

"Que représente pour vous l'exercice du pouvoir ?", lui a-t-on demandé. La réponse a été immédiate, brève et incisive : "Avant tout servir". C'est cela la grande vertu de cet homme d'action et de devoir que la Providence, dans sa grande générosité, nous a donné et qu'une grande, une très grande malignité de la fortune, jointe à nos lâchetés et à nos reniements, nous a fait momentanément perdre !
Nous ne pouvons pas ne pas jeter un regard nostalgique sur son passé et ses actions prestigieuses et grandioses et ne pouvons pas non plus ne pas évoquer son prochain retour avec soulagement et espoir, l'espoir d'une résurrection pour la Côte d'Ivoire et de son peuple. Entré dans la vie active dès l'âge de 24 ans, il ne l'a plus jamais quittée jusqu'à ce jour et il aurait pu, s'il n'était pas quelqu'un qui prenait ses décisions de façon réfléchie et responsable, avancer qu'on lui a volé sa jeunesse. Il se trouve qu'il a toujours été un homme qui considère comme un devoir particulièrement agréable de se rendre utile, d'être disponible pour les autres, surtout lorsque l'intérêt général est en cause, pour regretter un seul instant, nonobstant son indépendance d'esprit bien connue, d'avoir opté de servir son pays et son peuple. Sous-directeur à la Caisse d'allocations familiales, conseiller d'ambassade, ambassadeur de la Côte d'Ivoire auprès de la première puissance économique et militaire du monde à 26 ans, ministre de l'Economie et des finances à 36 ans, conseiller du président de la Banque Mondiale ayant en charge la société financière internationale, la SFI, filiale de la Banque mondiale, président de l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire, son expérience est riche et variée et l'homme s'en est toujours sorti avec les honneurs !
Comment cela peut-il étonner quand on sait que son cursus scolaire a toujours été marqué du sceau de l'excellence ? Comment cela peut-il étonner quand on sait qu'élève puis étudiant, il a constamment fait montre de ses talents de leader qui ont toujours impressionnés ses camarades et surtout ses professeurs ? Et ce n'est pas étonnant si ses camarades lui ont donné le sobriquet d'empereur. Ses qualités de leader et son autorité naturelle ont "contraint" ses professeurs, dès le secondaire, à faire précéder son nom du titre "monsieur", fait rarissime sinon unique ! N'oublions pas que cela se passait à l'époque coloniale et que les professeurs dont il s'agit étaient Français ! A l'instar de ce que disait de Jules César, Chateaubriand, qui écrivait que César ne prit point de titre usurpé, mais fit de son nom un nom supérieur à celui des rois, on peut affirmer le concernant, comme Pierre Corneille le disait de lui-même, qu'il doit à lui seul toute sa renommée".
Il s'est ainsi frotté à tous les esprits, vécu une foule d'expériences et pouvait prétendre avec raison qu'il a longtemps et longuement été sur les bancs de cette école dont parlait le Président Houphouët-Boigny, cette école qui ne délivre pas de diplôme, mais dont la fréquentation est indispensable à tout homme qui veut réussir dans la vie et surtout assumer des responsabilités publiques. Cette école a parachevé la formation de cet intellectuel, hors du commun et en a fait un "honnête homme", ce personnage à l'aise dans tous les milieux où il se trouve ! C'est hélas leur refus de fréquenter cette école qui a amené des apprentis et des bricoleurs qui, ne sachant rien faire et n'ayant jamais rien fait de leurs dix doigts, à précipiter la Côte d'Ivoire dans l'abîme ! Ambassadeur aux Etats-Unis, il a su nouer les relations utiles qu'il fallait et a su capitaliser les bons rapports entretenus et les connaissances qui allaient lui être si utiles dans ses fonctions futures, lorsqu'il deviendra ministre de l'Economie et des finances et être si profitables à la Côte d'Ivoire tout entière. Nous savons tous, même les plus jeunes, et le monde entier sait que son passage au ministère de l'Economie et des finances de 1966 à 1977 a été l'âge d'or de la Côte d'Ivoire, le fameux miracle ivoirien des années 60 à 80!
On aurait pu penser, en lisant et en entendant les propos et écrits dithyrambiques sur notre pays, que tout avait été facile et qu'il a tout simplement suffi de la baguette magique d'une fée pour tout réaliser !
Il n'en fut rien pourtant. La réussite et le succès ont été les fruits de l'action réfléchie d'une personne qui ne laissait ni ne faisait rien au hasard. Ainsi qu'il le dit lui-même : "Tout ce que nous réalisons aujourd'hui découle pour une large part de ce dont j'avais rêvé. J'ai établi, dès mon arrivée au ministère de l'Economie et des finances, un programme de création de petites et moyennes entreprises pour mettre un terme aux critiques qui prétendaient que notre économie était contrôlée essentiellement par des étrangers. J'ai donné leur chance à la plupart des hommes d'affaires ivoiriens qui sont en place aujourd'hui". Qui ne se souvient d'ailleurs de Distripac, d'Agripac et des Chaînes parc ? Il en a été de même en matière agricole où une impulsion particulièrement forte fut donnée à ce secteur. "Ma première initiative a donc été de soutenir tous les programmes de diversification de notre agriculture, avec l'introduction de l'hévéa, l'extension de la culture de la banane, des ananas et surtout du palmier à huile. Jusqu'à l'indépendance, les cultures de bananes et d'ananas étaient concentrées en Guinée, mais les hommes d'affaires établis dans ce pays, inquiets des orientations socialistes de Sékou Touré, sont venus s'installer en Côte d'Ivoire. Notre pays est ainsi devenu un grand producteur de bananes et d'ananas. Cette diversification agricole s'est opérée sous l'autorité d'Houphouët-Boigny qui possédait une vision rare et précieuse de la gestion d'un Etat, puisqu'il avait participé à plusieurs gouvernements français". La création du port de San-Pédro, la réalisation du barrage de Kossou ont suivi le même chemin ! Lentement, mais sûrement, la Côte d'Ivoire se dotait d'outils de développement performants, sûrs et durables qui allaient façonner son avenir et permettre à notre pays de prendre la tête du peloton des pays de la sous-région et même de l'Afrique Noire hors Afrique du sud en matière de développement. Il va sans dire que cette action vigoureuse menée pour le développement de la Côte d'Ivoire et les résultats spectaculaires qui en ont résulté n'enthousiasmaient pas tout le monde, loin s'en faut. Dès lors, des pseudo savants se disant experts en économie ont écrit moult ouvrages, rédigé et publié une foule d'articles, donné une pléthore de conférences pour décrier ce qu'ils appelaient une croissance sans développement. Naturellement, la prophétie de ces oiseaux de malheur, véritables ivoiro pessimistes, mus plus par l'envie et la jalousie que par une analyse objective, était que la Côte d'Ivoire dont ils soutenaient qu'elle voyait toujours trop grand, allait inéluctablement se casser la figure. Aujourd'hui, avec la non gestion des refondateurs et l'arrêt de tout investissement dans notre pays, tout le monde se rend compte que les choix et décisions du Président Félix Houphouët-Boigny et de son ministre de l'Economie et des finances ont été des choix judicieux qui ont permis à la Côte d'Ivoire d'être bâtie sur du roc !
Qu'est-ce qu'il avait raison, le ministre de l'Economie et des finances lorsqu'il dénonçait cette cabale des ennemis de notre pays et raillait ces "éternels Cassandre, prophètes d'apocalypses toujours différés"! Devenu président de l'Assemblée nationale, il a fait des représentants du peuple des acteurs majeurs dans les choix stratégiques pour la poursuite du développement du pays. Ainsi, notre parlement, par la voix de son président, donnait-il des orientations utiles à l'exécutif pour le maintien de la santé économique de la Côte d'Ivoire et de la cohésion nationale. Après avoir observé le chemin déjà parcouru par notre pays, le président de l'Assemblée nationale indiquait toutes les voies du renouveau de la Côte d'Ivoire. Pour que survienne sans heurt ce renouveau, il recommandait :
1/ Le changement des mentalités des Ivoiriens qui se doivent de compter sur leurs propres forces et leur travail pour construire leur bonheur. Il fallait, pour ce faire, donner un rôle décisif à la jeunesse, à la famille et au système éducatif. Il fallait également :
-renforcer les bases de l'unité nationale
-bâtir un Etat ivoirien libéral, démocratique, solidaire et incitatif
-préserver et resserrer les liens de l'amitié franco-ivoirienne.
2/ qu'on redonne toute sa place au développement de l'agriculture :
-en luttant contre l'exode rural et en promouvant les communautés villageoises
-en aidant le monde paysan à se moderniser
3/ Que soit relancée l'industrialisation
4/ La mise en place d'une grande politique régionale qui passe par l'aménagement équilibré du territoire en point de mire, il fallait :
-supprimer les disparités régionales pour un développement équilibré
-faire une planification démocratique.
Lors de la campagne présidentielle de 1995, le Président Félix Houphouët-Boigny avait choisi pour thème de campagne "Le don de soi".
Cela parce qu'il a consacré sa vie entière au service de son pays. A la disparition du père de la nation, ne pouvait lui succéder que quelqu'un qui avait les mêmes dispositions d'esprit que lui, mettant l'intérêt supérieur du pays et l'intérêt général au dessus de ses intérêts propres.
Nous venons de voir, à travers ce qui précède, que l'ancien ambassadeur de la Côte d'Ivoire aux Etats-Unis, l'ancien ministre de l'Economie et des finances, l'ancien président de l'Assemblée nationale dont la vision de l'exercice du pouvoir est de "servir avant tout" est celui-là qui pouvait prendre le relais et conduire notre pays vers des lendemains meilleurs.
C'est pourquoi, l'accession au pouvoir du Président Henri Konan Bédié d'abord en tant que successeur constitutionnel puis en tant que président élu était un don du ciel, une réelle seconde chance pour la Côte d'Ivoire. C'est dire que les tentatives de certains, surtout de ceux-là qui, encagoulés, sont les véritables auteurs du coup d'Etat du 24 décembre 1999, de vouloir biffer les six ans de pouvoir du Président Bédié sont vaines. Car à l'inverse de ceux dont l'histoire ne retiendra que les pillages, les crimes et le sang, le Président Bédié apparaîtra toujours comme celui qui a sauvé la Côte d'Ivoire de la faillite totale et redonné espoir et sourire à son peuple. Il est en effet de notoriété que lorsqu'il accédait au pouvoir ce 07 décembre 1993, la Côte d'Ivoire était en état de cessation de paiement et la détresse frappait déjà les populations :
-la banqueroute était aux portes du pays
-le paiement des salaires était un véritable casse-tête et ce paiement était irrégulier
-l'administration ne disposait même pas de fournitures de bureau pour l'exécution des tâches courantes et ordinaires
-les entreprises tournaient au ralenti quand elles ne fermaient pas.
Ces difficultés n'ont aucunement effrayé le Président Bédié ni freiné son enthousiasme pour œuvrer au développement du pays. Ainsi, comme sur un coup de baguette magique, la confiance perdue dans notre pays revient au galop et le paiement des salaires reprit sa régularité. Nous nous souvenons qu'en ce mois de décembre 1993, les salaires furent payés le 14 du mois à la surprise générale et avec un bonus!
Nous avons fait état plus haut de la riche expérience du Président Bédié, de sa solide formation et de son carnet d'adresses fourni. Si bien qu'en peu de temps, les clignotants qui étaient au rouge passèrent au vert, malgré la dévaluation du francs CFA dont tout le monde s'est accordé à reconnaître que la Côte d'Ivoire a été le pays qui a le mieux géré cette dévaluation. Les activités économiques et sociales redémarrèrent et le sourire revient sur les lèvres des Ivoiriens. L'homme dont la devise est de servir avant tout, adopta comme slogan "Le progrès pour tous et le bonheur pour chacun", faisant ainsi écho au "social hardi" du Président Houphouët-Boigny parce qu'il n'avait qu'une seule et unique ambition : le bonheur de son peuple à travers le développement et la croissance de son pays :
-d'où la mise en place des programmes sociaux
-d'où la réalisation des plantations clés en main
-d'où la construction tous azimuts d'écoles, de dispensaires, de maternités, de CHR, de CHU, d'amphithéâtres et de salles de TD.
-d'où l'accroissement des infrastructures routières
-d'où le développement de nos ressources énergétiques aboutissant à notre autonomie et indépendance énergétiques
-d'où les 12 chantiers de l'Eléphant d'Afrique avec une croissance de 7%, nous approchions allégrement de la croissance à deux chiffres et l'industrialisation en l'espace d'une génération promise par le Président Bédié n'était ni chimérique ni une vue de l'esprit.
La Côte d'Ivoire avait quitté la cohorte des pays pauvres pour entrer dans celle des pays à revenus intermédiaires, l'étape précédant le statut de pays émergent. Nous avions obtenu l'exeat pour le chemin du bonheur. Il se trouve que les haines et les jalousies qui ont déferlé sur la Côte d'Ivoire dans les années 60-70 n'ont jamais disparu et la réapparition de la Côte d'Ivoire aux avant postes grâce à la politique à la fois audacieuse, judicieuse et pondérée du Président Bédié n'a fait qu'exacerber cette haine et cette jalousie de pays…"amis ?" et même de citoyens ivoiriens excessivement et dangereusement ambitieux mais qui se savaient incapables de remporter une élection à la régulière. Ces politicards de l'intérieur, vils calculateurs, égoïstes, mesquins et méchants se sont associés à nos ennemis de l'extérieur et, manipulant un quarteron d'officiers félons, ont perpétré le coup d'Etat du 24 décembre 1999 stoppant la Côte d'Ivoire dans son élan et la plongeant dans l'abîme et le chaos. Ceux qui auraient pu et dû soutenir le Président Bédié l'abandonnèrent à son sort, parce que pour nombre d'entre eux, ils étaient passés à la soupe à un moment donné et ne pouvaient donc pas accuser et désavouer ceux qu'ils considéraient comme leurs bienfaiteurs (?).
Le Président Bédié, après ce coup du sort, aurait pu jeter le manche après la cognée. "Puissant et solitaire" comme le Moïse de Vigny sur le Mont Nébo, il aurait pu demander au Tout-puissant de le laisser se "reposer du sommeil de la Terre". Dans tous les cas, l'Eternel aurait refusé cette "faveur" parce qu'il entend confier une dernière mission au Président Bédié : relever la Côte d'Ivoire après sa chute brutale de 1999 et son écrasement par les refondateurs. C'est pour cela qu'il nous l'a préservé malgré les consignes des auteurs du coup d'Etat et malgré les tentatives avortées de septembre 2002. Deuxième chance pour la Côte d'Ivoire en 1993, le Président Bédié est désormais sa troisième chance qui la rétablira dans le rôle qui est le sien : être une nation prospère et le phare de la sous-région et de l'Afrique ! C'est pourquoi, au moment où il célèbre ses soixante quinze printemps, nous devons tous œuvrer pour sa victoire, une victoire éclatante à la prochaine présidentielle!
Doubé Binty
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ