Les maladies à potentiel épidermique méningite, peste, fièvre jaune, fièvres hémorragiques (Ebola) constituent une préoccupation majeure dans les régions africaines. Ces maladies représentent plus de 50 % des événements épidermiques rapportés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) durant ces trois dernières années. De nombreux programmes ont été mis en place pour renforcer les capacités des systèmes de surveillance, des laboratoires. Mais la gestion des épidémies, selon l’OMS, a montré des lacunes persistantes pour leur contrôle. Il s’agit notamment de l’identification immédiate des patients souffrant d’une maladie représentant une menace pour la santé publique. Et la prise en charge préventive de ces patients. Ce, avant la confirmation du diagnostic. C’est pour apporter une réponse à ces lacunes identifiées que l’OMS a mis en place le projet Europe Aid coopération office (AIDCO). Une réunion de programmation initiale des Fonds à l’attention des responsables nationaux et de la surveillance des laboratoires sur ce projet s’est tenue du 15 au 17 avril dernier à Ibis Plateau (Abidjan). Le représentant du représentant de l’OMS Côte d’Ivoire, Dr. Hilaire Bassa Kouaou, a indiqué que cette rencontre vise entre autres à développer un plan opérationnel de mise en œuvre de ce projet. Lequel sert d’appui à la préparation et à la réponse aux urgences, dans le cadre des maladies épidermiques les plus importantes. Le projet concerne huit pays d’Afrique : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Tanzanie et le Tchad. « (…) Selon les dispositions du règlement sanitaire internationale (RSI), il est attendu des pays la mise en place de mécanismes permettant la détection précoce et la réponse rapide et adéquate aux menaces de santé publique tant au niveau national qu’international », a fait remarquer Dr. Bassa Kouaou. Pour Guillaume Yao Loukou, Conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le projet AIDCO constitue une préoccupation prioritaire inscrite dans le plan national de développement sanitaire de la Côte d’Ivoire » (2009-2013).
A.C
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