Si nous obtenons la subvention de l’Etat à hauteur de 8 à 10 milliards, ce sont environ 180 000 hectares, donc 180 000 tonnes de coton qui seront produits pendant la campagne 2009-2010 », a déclaré jeudi dernier, M. Tuo Lacina, président de l’interprofession du coton ou l’Intercoton, au cours de la conférence de presse qu’il a animée au siège de l’organisme agricole au Plateau. Il a relevé l’impact de la culture du coton dans l’agriculture ivoirienne en général et au nord de la Côte d’Ivoire en particulier. «La culture du coton est source de sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. Quand la culture du coton enregistre de grands scores, la production vivrière nationale augmente également », a insisté le conférencier. En réponse aux problèmes de sécurité alimentaire qui ont amené récemment le directeur général de la Fao à organiser une mission en Côte d’Ivoire et d’autres pays pour tirer la sonnette d’alarme. Selon lui, les cours bas du marché international et du dollar ne permettent pas de fixer un prix rémunérateur aux producteurs. Ce qui est un danger pour la sécurité et la souveraineté alimentaire dans les régions des Savanes. Car nombre de planteurs découragés, se détournent de la culture du coton. Aujourd’hui, elle ne compte plus que 50 000 planteurs contre 100 000, il y a quelques années pour environ 140 000 hectares.
Le président de l’Intercoton souhaite donc que l’annonce concernant l’appui de l’Etat intervienne avant les semis qui démarrent le 20 mai afin de motiver davantage les agriculteurs. M. Tuo a reconnu certes, que le secteur de la culture est sinistré, mais il peut bien rebondir et améliorer progressivement ses performances, son rendement grâce à l’implication et l’appui budgétaire de l’Etat, par le financement des intrants, les engrais, notamment, mais aussi et surtout, avec l’aide des partenaires au développement et des bailleurs de fonds tels que l’Union européenne, à travers le Stabex. Le conférencier a conclu que le coton, cultivé sur 55 % du territoire ivoirien, fait vivre indirectement, plus de 3 millions de personnes. Il relève en plus de cela, son intérêt macroéconomique pour la région des savanes : industries, infrastructures, alphabétisation, emploi, vie économique dynamique, etc.
Cissé Mamadou
Le président de l’Intercoton souhaite donc que l’annonce concernant l’appui de l’Etat intervienne avant les semis qui démarrent le 20 mai afin de motiver davantage les agriculteurs. M. Tuo a reconnu certes, que le secteur de la culture est sinistré, mais il peut bien rebondir et améliorer progressivement ses performances, son rendement grâce à l’implication et l’appui budgétaire de l’Etat, par le financement des intrants, les engrais, notamment, mais aussi et surtout, avec l’aide des partenaires au développement et des bailleurs de fonds tels que l’Union européenne, à travers le Stabex. Le conférencier a conclu que le coton, cultivé sur 55 % du territoire ivoirien, fait vivre indirectement, plus de 3 millions de personnes. Il relève en plus de cela, son intérêt macroéconomique pour la région des savanes : industries, infrastructures, alphabétisation, emploi, vie économique dynamique, etc.
Cissé Mamadou
