Le président du Niger, Mamadou Tandja, a fait cette déclaration à France 24 et Libération lundi lors de la cérémonie marquant le début des travaux d’une nouvelle mine d’uranium d’Imouraren, confiée à la compagnie française Areva dans le nord du pays.
Mamadou Tandja a indiqué, par ailleurs, ne pas pouvoir rester «insensible» à l’appel du peuple qui lui demande de rester ». La Constitution nigérienne autorisant un référendum, il pense qu’il va falloir convoquer le peuple pour cette consultation.
Il faut noter que le second mandat du président nigérien s’achève en décembre prochain et la Constitution n’en prévoit pas de troisième. Mais, à Imouraren on pouvait lire, selon Libération, des slogans réclamant le maintien de Mamadou Tandja au pouvoir.
L’accord avec Areva sur la mine d’Imouraren permettra la production de 5 000 tonnes d’uranium d’ici à trois ans. A en croire le Président Tandja, le Niger l’attendait depuis l’indépendance. «Un accord à égalité entre nous et notre partenaire», a-t-il souligné. Avant de faire remarquer que dans un monde d’intérêts, chacun lutte pour défendre les siens.
A la cérémonie d’Imouraren, certains des chefs de guerre que le président nigérien a rencontrés dimanche à Agadez, étaient présents. Est-ce le signe de la fin du conflit qui oppose depuis 2007 le gouvernement aux rebelles ?
Le Président Mamadou Tandja affirme à cet effet qu’il n’y a aucun problème politique au Niger. Malheureusement, note-t-il, «des jeunes avaient pris la mauvaise direction en participant à des trafics. Nous avons combattu ces trafics, et les jeunes sont revenus à la raison ; ils ont accepté de déposer les armes».
Ces armes, les rebelles touaregs les avaient prises pour dénoncer l’absence de redistribution des richesses minières exploitées au Nord du Niger. Des assurances leur auraient été données à ce sujet. La question, au dire de Tandja, n’a pas été discutée lors de leur rencontre. Pour lui, l’uranium étant un bien national, il appartient à tous les Nigériens.
Ernest Aka Simon
Mamadou Tandja a indiqué, par ailleurs, ne pas pouvoir rester «insensible» à l’appel du peuple qui lui demande de rester ». La Constitution nigérienne autorisant un référendum, il pense qu’il va falloir convoquer le peuple pour cette consultation.
Il faut noter que le second mandat du président nigérien s’achève en décembre prochain et la Constitution n’en prévoit pas de troisième. Mais, à Imouraren on pouvait lire, selon Libération, des slogans réclamant le maintien de Mamadou Tandja au pouvoir.
L’accord avec Areva sur la mine d’Imouraren permettra la production de 5 000 tonnes d’uranium d’ici à trois ans. A en croire le Président Tandja, le Niger l’attendait depuis l’indépendance. «Un accord à égalité entre nous et notre partenaire», a-t-il souligné. Avant de faire remarquer que dans un monde d’intérêts, chacun lutte pour défendre les siens.
A la cérémonie d’Imouraren, certains des chefs de guerre que le président nigérien a rencontrés dimanche à Agadez, étaient présents. Est-ce le signe de la fin du conflit qui oppose depuis 2007 le gouvernement aux rebelles ?
Le Président Mamadou Tandja affirme à cet effet qu’il n’y a aucun problème politique au Niger. Malheureusement, note-t-il, «des jeunes avaient pris la mauvaise direction en participant à des trafics. Nous avons combattu ces trafics, et les jeunes sont revenus à la raison ; ils ont accepté de déposer les armes».
Ces armes, les rebelles touaregs les avaient prises pour dénoncer l’absence de redistribution des richesses minières exploitées au Nord du Niger. Des assurances leur auraient été données à ce sujet. La question, au dire de Tandja, n’a pas été discutée lors de leur rencontre. Pour lui, l’uranium étant un bien national, il appartient à tous les Nigériens.
Ernest Aka Simon