Le chef d’état-major des Fds s’est entretenu, hier, avec la hiérarchie des différents commandements.
Le chef d’état-major des Forces de défense et de sécurité (Fds), le général de division Philippe Mangou, a affirmé qu’il envoie les gendarmes et policiers en zone centre, nord et ouest (Cno) aujourd’hui. Il a fait cette déclaration à la presse hier à l’état-major des armées, alors qu’il sortait d’une réunion avec la hiérarchie des Fds. Une séance de travail à laquelle ont pris part notamment le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de brigade Tiapé Kassaraté ; le directeur général de la police nationale, le général Brindou M’Bya ; le commandant du Centre de commandement de sécurité (Cecos), le général Guiai Bi Poin et le commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi. La rencontre, a confié le chef d’état-major des armées, a porté sur les derniers réglages pour que les 2000 gendarmes et les 2000 policiers partent «s’installer et travailler dans les zones Cno» (dixit) conformément à l’accord complémentaire à l’Accord politique de Ouagadougou ou Ouaga IV, signé en décembre 2008. «Ce matin (hier lundi 4 mai. Ndlr) j’ai eu un entretien téléphonique avec le général Bakayoko. Nous nous sommes entendus pour faire le déploiement de nos hommes», a souligné le général de division. Il répondait ainsi à la question d’un journaliste qui s’inquiétait de la résistance que feraient les Forces nouvelles face à la présence des Fds dans les zones concernées. Le Cema a dit ignorer toute résistance relative au sujet. Mieux, le général Philippe Mangou a estimé que s’il y avait un problème quelconque, le chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles l’aurait signalé aux différentes réunions auxquelles il a participé au Centre de commandement intégré (Cci). Du reste, le Cema a relevé qu’il met à exécution les instructions du Président de la République. Il faisait ainsi allusion à la déclaration qu’a faite le Président Laurent Gbagbo le 30 avril dernier. Dans une interview qu’il a accordée à la télévision première chaîne, le Chef de l’Etat a rassuré que le 5 mai (donc aujourd’hui), les préfets de zone Cno retrouveraient leur autorité sécuritaire. Ce qui est synonyme de la présence des forces de sécurité régulières dans leurs départements. Le général Philippe Mangou a précisé que le déploiement des 4000 Fds qui commence aujourd’hui sera progressif. Mais il n’a pas indiqué quand il prendra fin.
«Afin de favoriser la réouverture des tribunaux dans la zone Cno et la sécurisation de l’ensemble du processus électoral, les deux parties conviennent que les Fds et les Fafn mettront à la disposition du Cci, des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale, comprenant des officiers de police judiciaire, conformément aux dispositions de l’article 5 du troisième accord complémentaire du 28 novembre 2007», mentionne la quatrième disposition de l’article 8 de Ouaga IV. Le rassemblement des policiers et gendarmes devant partir pour la zone Cno est prévu pour ce matin à l’état-major des armées.
Pascal Soro
Le chef d’état-major des Forces de défense et de sécurité (Fds), le général de division Philippe Mangou, a affirmé qu’il envoie les gendarmes et policiers en zone centre, nord et ouest (Cno) aujourd’hui. Il a fait cette déclaration à la presse hier à l’état-major des armées, alors qu’il sortait d’une réunion avec la hiérarchie des Fds. Une séance de travail à laquelle ont pris part notamment le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de brigade Tiapé Kassaraté ; le directeur général de la police nationale, le général Brindou M’Bya ; le commandant du Centre de commandement de sécurité (Cecos), le général Guiai Bi Poin et le commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi. La rencontre, a confié le chef d’état-major des armées, a porté sur les derniers réglages pour que les 2000 gendarmes et les 2000 policiers partent «s’installer et travailler dans les zones Cno» (dixit) conformément à l’accord complémentaire à l’Accord politique de Ouagadougou ou Ouaga IV, signé en décembre 2008. «Ce matin (hier lundi 4 mai. Ndlr) j’ai eu un entretien téléphonique avec le général Bakayoko. Nous nous sommes entendus pour faire le déploiement de nos hommes», a souligné le général de division. Il répondait ainsi à la question d’un journaliste qui s’inquiétait de la résistance que feraient les Forces nouvelles face à la présence des Fds dans les zones concernées. Le Cema a dit ignorer toute résistance relative au sujet. Mieux, le général Philippe Mangou a estimé que s’il y avait un problème quelconque, le chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles l’aurait signalé aux différentes réunions auxquelles il a participé au Centre de commandement intégré (Cci). Du reste, le Cema a relevé qu’il met à exécution les instructions du Président de la République. Il faisait ainsi allusion à la déclaration qu’a faite le Président Laurent Gbagbo le 30 avril dernier. Dans une interview qu’il a accordée à la télévision première chaîne, le Chef de l’Etat a rassuré que le 5 mai (donc aujourd’hui), les préfets de zone Cno retrouveraient leur autorité sécuritaire. Ce qui est synonyme de la présence des forces de sécurité régulières dans leurs départements. Le général Philippe Mangou a précisé que le déploiement des 4000 Fds qui commence aujourd’hui sera progressif. Mais il n’a pas indiqué quand il prendra fin.
«Afin de favoriser la réouverture des tribunaux dans la zone Cno et la sécurisation de l’ensemble du processus électoral, les deux parties conviennent que les Fds et les Fafn mettront à la disposition du Cci, des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale, comprenant des officiers de police judiciaire, conformément aux dispositions de l’article 5 du troisième accord complémentaire du 28 novembre 2007», mentionne la quatrième disposition de l’article 8 de Ouaga IV. Le rassemblement des policiers et gendarmes devant partir pour la zone Cno est prévu pour ce matin à l’état-major des armées.
Pascal Soro