ABIDJAN - Le déploiement des 8.000 hommes issus des forces loyalistes et de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) et chargés de sécuriser les prochaines élections en Côte d'Ivoire a été lancé officiellement mardi à Abidjan, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cinquante policiers et autant de gendarmes des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS, loyalistes), ont quitté Abidjan en fin de matinée pour Bouaké (centre, fief des FN), à l'issue d'une cérémonie à l'état-major de l'armée ivoirienne.
Une centaine d'éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) partiront quant à eux de Bouaké "demain (mercredi) à 10H00" GMT et locales pour Abidjan, a affirmé à l'AFP un responsable de l'ex-rébellion sous couvert de l'anonymat.
Il s'agit de la première vague de 8.000 hommes issus paritairement des forces loyalistes et des FN, mis à la disposition du Centre de commandement intégré (CCI), état-major composé des deux entités et chargé de sécuriser les prochaines élections.
Reportée depuis 2005, l'élection présidentielle est attendue en 2009.
Le 30 avril, le président Laurent Gbagbo avait annoncé le début du déploiement de ces 8.000 hommes sur toute l'étendue du territoire à compter de ce mardi.
"La cérémonie de ce jour (...) représente un pas décisif dans la sortie de crise", a affirmé lors de la cérémonie le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan.
"Les FDS montrent leur bonne foi à la communauté nationale et internationale", a estimé pour sa part le chef d'état-major loyaliste, le général Philippe Mangou.
Les FN, qui contrôlent le nord du pays depuis leur coup d'Etat manqué de septembre 2002, revendiquent 45.000 éléments tandis que les FDS comptaient en
2007 quelque 11.000 soldats, 13.000 gendarmes et 16.000 policiers.
Cinquante policiers et autant de gendarmes des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS, loyalistes), ont quitté Abidjan en fin de matinée pour Bouaké (centre, fief des FN), à l'issue d'une cérémonie à l'état-major de l'armée ivoirienne.
Une centaine d'éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) partiront quant à eux de Bouaké "demain (mercredi) à 10H00" GMT et locales pour Abidjan, a affirmé à l'AFP un responsable de l'ex-rébellion sous couvert de l'anonymat.
Il s'agit de la première vague de 8.000 hommes issus paritairement des forces loyalistes et des FN, mis à la disposition du Centre de commandement intégré (CCI), état-major composé des deux entités et chargé de sécuriser les prochaines élections.
Reportée depuis 2005, l'élection présidentielle est attendue en 2009.
Le 30 avril, le président Laurent Gbagbo avait annoncé le début du déploiement de ces 8.000 hommes sur toute l'étendue du territoire à compter de ce mardi.
"La cérémonie de ce jour (...) représente un pas décisif dans la sortie de crise", a affirmé lors de la cérémonie le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan.
"Les FDS montrent leur bonne foi à la communauté nationale et internationale", a estimé pour sa part le chef d'état-major loyaliste, le général Philippe Mangou.
Les FN, qui contrôlent le nord du pays depuis leur coup d'Etat manqué de septembre 2002, revendiquent 45.000 éléments tandis que les FDS comptaient en
2007 quelque 11.000 soldats, 13.000 gendarmes et 16.000 policiers.