Un enfant de 11 ans traumatisé par des sodomies répétées, au postérieur ravagé par des boutons, et qui s'est replié sur lui-même….
Une mère choquée qui ne sait plus à quel saint se vouer…
Un père révolté et frappant à toutes les portes pour que force reste à la loi…
Un Libanais condamné le 19 janvier dernier par le Tribunal Correctionnel d'Abidjan à 10 ans d'emprisonnement ferme, 200.000 Fcfa d'amende, 1million de dommages et intérêts, pour attentat à la pudeur consommé sur mineur de 11 ans.
Le frère du Libanais qui est prêt à tout pour le sortir de prison en narguant au passage les parents de la victime.
Un avocat de la partie civile (représentant les parents de la victime) qui disparaît quelques minutes avant le début du procès en appel et qui n'est plus joignable depuis…Le frère du pédophile serait-il passé par là ?
Un Avocat général près la 3ème Chambre Correctionnelle de la Cour d'Appel d'Abidjan qui balaie du revers de la main deux certificats médicaux aux conclusions cependant implacables. Ledit Avocat général qui, sur sa lancée, requiert (selon les parents de la victime), la relaxe pure et simple du pédophile en traitant au passage la victime de " menteur " et sa maman de " metteur en scène ".
Seule bonne nouvelle s'il en est, les examens demandés par les médecins (Sérologie VIH, Sérologie syphilis), se sont révélés négatifs. Mais demain, la 3ème Chambre Correctionnelle de la Cour d'Appel d'Abidjan rendra sa décision après le procès en appel qui a eu lieu le 29 avril dernier. Suivra t-elle l'Avocat général qui a requis la relaxe pure et simple du pédophile ? Rien n'est moins sûr… Mais les parents de la victime (M. Touré et sa femme Massanvi) sont plutôt gagnés par le doute et pressentent un mauvais coup. Doute renforcé, selon eux, par les propos extrêmement humiliants qu'aurait tenus l'Avocat général à l'encontre de la victime et de sa mère, et surtout, par le comportement pour le moins suspect et inquiétant de leur avocat (dont nous taisons volontairement le nom pour le moment) qui, non seulement se serait arrangé pour disparaître de la l'enceinte du Tribunal quelques minutes avant le début du procès en appel, mais qui en plus, depuis ce jour, déploierait un trésor incroyable d'imaginations pour éviter de les croiser. Comment en est on arrivé là ? Petit rappel des faits par le menu : un jour (courant fin décembre-début janvier 2009), M. Touré et sa femme, en rentrant chez eux, à Treichville à la rue 38 Avenue 20, découvrent leur fils (Coulibaly V. A), âgé d'à peine 11 ans, en pleine dispute avec le fils de leur voisin. Motif de la dispute ? Une mésentente sur le partage d'une somme d'argent à eux remise par le sieur DIB BERNARD, de nationalité libanaise et copropriétaire avec son frère DIB RICHARD, d'un magasin de vente d'outils informatiques et autres accessoires. Magasin situé au rez-de-chaussée du bâtiment dans lequel vit le couple Touré. Et pour quelles raisons ou plutôt pour quels services rendus, le Libanais leur a-t-il remis cet argent dont le partage suscite tant de palabres ? L'explication fournie par le petit Coulibaly, et qui ne peut pas être reproduite ici pour des raisons évidentes, révolte ses parents. Ces derniers portent plainte auprès des services du Commissariat de police du 2ème Arrondissement de Treichville. Ils appuient leur plainte par un certificat médical délivré après examen de l'enfant, par le Dr. Kouassi Arthur Martin du centre de santé urbain à base communautaire d'Arras. Les conclusions de ce certificat médical dont nous avons obtenu copie, sont accablantes. On peut y lire comme traitement proposé : " Sérologie Vih, sérologie syphilis, 21 jours d'Itt…). L'affaire est confiée à l'officier de police judiciaire Tanoh Yao Narcisse. Ce dernier se transporte sur les lieux du délit (une chambre située au 1er étage du bâtiment où vivent les parents de la victime et servant d'entrepôt pour le sieur DIB BERNARD), dans le but de rechercher des indices pouvant intéresser son enquête. La visite des lieux est faite sous le regard vigilant de DIB RICHARD, le frère de l'accusé qui, entre-temps, avait pris la poudre d'escampette. Dans le " Procès verbal de transport sur les lieux et constatations " dont nous avons également obtenu copie, on peut lire : " Nos investigations nous ont permis de découvrir des pochettes jetables " LOTUS " ayant servi à nettoyer un liquide. Les avons saisis et mise sous scellé pour les besoins de l'enquête. La victime (l'enfant de 11 ans), nous ayant fait savoir que le mis en cause (DIB BERNARD) utilisait ce type de papier pour se nettoyer le sexe après son acte. Interpellé après quelques jours de cavale, DIB BERNARD va contester les conclusions du certificat médical et exiger une contre expertise. Satisfaction lui est donnée. C'est même lui qui choisit la Clinique où l'examen doit s'effectuer. Son choix est des plus avisés : Polyclinique Avicennes-Marcory. Et cette fois, c'est l'avis d'un spécialiste des questions " anales " qui est requis : le Professeur Turquin Henri, expert en proctologie, chef de service en chirurgie générale au CHU de Treichville. " Le certificat médical de par la loi ", (appuyé par une ordonnance), qu'il délivre, est encore formel : " Il existe une rougeur post-traumatique nécessitant des soins locaux par des tropiques " En d'autres termes, l'anus du petit Coulibaly a subi un traumatisme ou la " rougeur " y observée, est consécutive à un traumatisme. Qu'est-ce qui a provoqué ce traumatisme ? C'est pour y répondre que le sieur DIB BERNARD est présenté devant le Tribunal Correctionnel d'Abidjan. Jugé le 19 janvier 2009, le Tribunal ne lui trouve aucune circonstance atténuante et le déclare coupable des faits d'attentat à la pudeur consommé sur un mineur de 11 ans. En répression, il est condamné à 10 ans d'emprisonnement ferme, 200.000 Fcfa d'amande, 1 million de dommages et intérêts, 10 ans d'interdiction de séjour sur le sol ivoirien. Mais, ayant interjeté appel, DIB BERNARD a été rejugé le 29 avril dernier. Ses avocats et son frère DIB RICHARD ayant certainement réalisé un exploit, vu la célérité avec laquelle, son dossier a été programmé pour jugement devant la Cour d'Appel. A peine trois mois après la condamnation en première instance. La relaxe pure et simple a été requise par l'Avocat général. Le verdict a été mis en délibéré pour demain. Et la décision est très attendue… pour l'heure, le couple Touré ne réclame qu'une seule chose : que justice soit rendue. C'est tout ce qu'il demande… Quant aux défenseurs des droits des enfants, ils espèrent simplement que la justice enverra demain, un message suffisamment clair, qui, d'effroi, fera trembler tous les pédophiles qui pullulent dans la ville d'Abidjan.
ASSALE Tiémoko
Une mère choquée qui ne sait plus à quel saint se vouer…
Un père révolté et frappant à toutes les portes pour que force reste à la loi…
Un Libanais condamné le 19 janvier dernier par le Tribunal Correctionnel d'Abidjan à 10 ans d'emprisonnement ferme, 200.000 Fcfa d'amende, 1million de dommages et intérêts, pour attentat à la pudeur consommé sur mineur de 11 ans.
Le frère du Libanais qui est prêt à tout pour le sortir de prison en narguant au passage les parents de la victime.
Un avocat de la partie civile (représentant les parents de la victime) qui disparaît quelques minutes avant le début du procès en appel et qui n'est plus joignable depuis…Le frère du pédophile serait-il passé par là ?
Un Avocat général près la 3ème Chambre Correctionnelle de la Cour d'Appel d'Abidjan qui balaie du revers de la main deux certificats médicaux aux conclusions cependant implacables. Ledit Avocat général qui, sur sa lancée, requiert (selon les parents de la victime), la relaxe pure et simple du pédophile en traitant au passage la victime de " menteur " et sa maman de " metteur en scène ".
Seule bonne nouvelle s'il en est, les examens demandés par les médecins (Sérologie VIH, Sérologie syphilis), se sont révélés négatifs. Mais demain, la 3ème Chambre Correctionnelle de la Cour d'Appel d'Abidjan rendra sa décision après le procès en appel qui a eu lieu le 29 avril dernier. Suivra t-elle l'Avocat général qui a requis la relaxe pure et simple du pédophile ? Rien n'est moins sûr… Mais les parents de la victime (M. Touré et sa femme Massanvi) sont plutôt gagnés par le doute et pressentent un mauvais coup. Doute renforcé, selon eux, par les propos extrêmement humiliants qu'aurait tenus l'Avocat général à l'encontre de la victime et de sa mère, et surtout, par le comportement pour le moins suspect et inquiétant de leur avocat (dont nous taisons volontairement le nom pour le moment) qui, non seulement se serait arrangé pour disparaître de la l'enceinte du Tribunal quelques minutes avant le début du procès en appel, mais qui en plus, depuis ce jour, déploierait un trésor incroyable d'imaginations pour éviter de les croiser. Comment en est on arrivé là ? Petit rappel des faits par le menu : un jour (courant fin décembre-début janvier 2009), M. Touré et sa femme, en rentrant chez eux, à Treichville à la rue 38 Avenue 20, découvrent leur fils (Coulibaly V. A), âgé d'à peine 11 ans, en pleine dispute avec le fils de leur voisin. Motif de la dispute ? Une mésentente sur le partage d'une somme d'argent à eux remise par le sieur DIB BERNARD, de nationalité libanaise et copropriétaire avec son frère DIB RICHARD, d'un magasin de vente d'outils informatiques et autres accessoires. Magasin situé au rez-de-chaussée du bâtiment dans lequel vit le couple Touré. Et pour quelles raisons ou plutôt pour quels services rendus, le Libanais leur a-t-il remis cet argent dont le partage suscite tant de palabres ? L'explication fournie par le petit Coulibaly, et qui ne peut pas être reproduite ici pour des raisons évidentes, révolte ses parents. Ces derniers portent plainte auprès des services du Commissariat de police du 2ème Arrondissement de Treichville. Ils appuient leur plainte par un certificat médical délivré après examen de l'enfant, par le Dr. Kouassi Arthur Martin du centre de santé urbain à base communautaire d'Arras. Les conclusions de ce certificat médical dont nous avons obtenu copie, sont accablantes. On peut y lire comme traitement proposé : " Sérologie Vih, sérologie syphilis, 21 jours d'Itt…). L'affaire est confiée à l'officier de police judiciaire Tanoh Yao Narcisse. Ce dernier se transporte sur les lieux du délit (une chambre située au 1er étage du bâtiment où vivent les parents de la victime et servant d'entrepôt pour le sieur DIB BERNARD), dans le but de rechercher des indices pouvant intéresser son enquête. La visite des lieux est faite sous le regard vigilant de DIB RICHARD, le frère de l'accusé qui, entre-temps, avait pris la poudre d'escampette. Dans le " Procès verbal de transport sur les lieux et constatations " dont nous avons également obtenu copie, on peut lire : " Nos investigations nous ont permis de découvrir des pochettes jetables " LOTUS " ayant servi à nettoyer un liquide. Les avons saisis et mise sous scellé pour les besoins de l'enquête. La victime (l'enfant de 11 ans), nous ayant fait savoir que le mis en cause (DIB BERNARD) utilisait ce type de papier pour se nettoyer le sexe après son acte. Interpellé après quelques jours de cavale, DIB BERNARD va contester les conclusions du certificat médical et exiger une contre expertise. Satisfaction lui est donnée. C'est même lui qui choisit la Clinique où l'examen doit s'effectuer. Son choix est des plus avisés : Polyclinique Avicennes-Marcory. Et cette fois, c'est l'avis d'un spécialiste des questions " anales " qui est requis : le Professeur Turquin Henri, expert en proctologie, chef de service en chirurgie générale au CHU de Treichville. " Le certificat médical de par la loi ", (appuyé par une ordonnance), qu'il délivre, est encore formel : " Il existe une rougeur post-traumatique nécessitant des soins locaux par des tropiques " En d'autres termes, l'anus du petit Coulibaly a subi un traumatisme ou la " rougeur " y observée, est consécutive à un traumatisme. Qu'est-ce qui a provoqué ce traumatisme ? C'est pour y répondre que le sieur DIB BERNARD est présenté devant le Tribunal Correctionnel d'Abidjan. Jugé le 19 janvier 2009, le Tribunal ne lui trouve aucune circonstance atténuante et le déclare coupable des faits d'attentat à la pudeur consommé sur un mineur de 11 ans. En répression, il est condamné à 10 ans d'emprisonnement ferme, 200.000 Fcfa d'amande, 1 million de dommages et intérêts, 10 ans d'interdiction de séjour sur le sol ivoirien. Mais, ayant interjeté appel, DIB BERNARD a été rejugé le 29 avril dernier. Ses avocats et son frère DIB RICHARD ayant certainement réalisé un exploit, vu la célérité avec laquelle, son dossier a été programmé pour jugement devant la Cour d'Appel. A peine trois mois après la condamnation en première instance. La relaxe pure et simple a été requise par l'Avocat général. Le verdict a été mis en délibéré pour demain. Et la décision est très attendue… pour l'heure, le couple Touré ne réclame qu'une seule chose : que justice soit rendue. C'est tout ce qu'il demande… Quant aux défenseurs des droits des enfants, ils espèrent simplement que la justice enverra demain, un message suffisamment clair, qui, d'effroi, fera trembler tous les pédophiles qui pullulent dans la ville d'Abidjan.
ASSALE Tiémoko