L'intervention du Ministre de la Jeunesse, du sport et des loisirs, M Dagobert Banzio à la grande rencontre de Fraternité Matin a suscité de vives réactions dans deux quotidiens sportifs de la place. Sous les plumes de leurs deux directeurs des publications, ces quotidiens sportifs se sont érigés en avocats et défenseurs des droits du président de la FIF, pour des raisons que, eux seuls savent. On pouvait ainsi lire. " Les contradictions et les confusions du Ministre Banzio ", " Le ministre Banzio a cédé à ses émotions. " Pendant deux jours (samedi et lundi), l'un de ces canards sportifs a publié le même article deux fois pour faire plaisir à son "client". Quant à l'autre qui a pris le relais lundi, il a décidé de donner la parole à certains présidents de club pour donner un caractère sérieux à cette mise en scène. On se demande fort bien qu'est-ce qui motive tant les papiers de nos deux confrères.
Et pourtant le ministre Banzio n'a dit que les faits
Dans le fond, il n'ya véritablement pas matière à polémiquer ou de quoi à " rougir " dans les propos du ministre Banzio .Le premier responsable du sport ivoirien invité par le groupe Fraternité Matin, le journal gouvernemental n'a fait que dire aussi clairement les faits. Et l'on n'avait pas besoin d'avoir un doctorat pour se rendre à l'évidence... Le Comité d'organisation du Chan est présidé par le président Jacques Anouma, lui-même, président de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Celui-ci a embarqué avec lui dans ce comité, son vice-président Feh Kessé Lambert, le président de la ligue professionnelle Sory Diabaté et le chargé des finances. Il n'est donc pas faux de dire que le Cochan, c'est Jacques Anouma et Jacques Anouma c'est la FIF… Le Chan a permis certes la réhabilitation des stades, mais justement cela est du ressort de l'Etat ; donc du ministère des Sports. Autrement dit, la Fédération ivoirienne de football (Fif) ne devrait brandir cela comme motif de satisfaction car cela n'est pas de son ressort .C'est donc à juste titre de faire remarquer que Le comité d'organisation qui est en réalité la Fif bis " était plus préoccupé,.par la réussite de l'organisation que par le défi sportif. "Il est clair que l'on n'aurait rien à dire si le résultat sportif avait suivi. Mais à qui doit-on demander des comptes si la Côte d'Ivoire a été humiliée sur le plan sportif. En acceptant d'assumer la présidence du Cochan, le président Jacques Anouma savait qu'il avait un devoir de résultat sportif en tant que premier responsable du football ivoirien. Dire qu'il a privilégié une casquette pour une autre où est le mal.
Le vrai problème du football est ailleurs
En réalité dans le fond, il n'y avait pas objet à polémique. L'on veut distraire l'opinion nationale sur les vrais problèmes qui minent le football ivoirien. Les ivoiriens veulent avoir les réponses à leurs interrogations. Depuis un certain temps, le football ivoirien est en panne de résultats positifs. La débâcle des juniors à Kigali, l'élimination prématurée des cadets par le Niger, la désillusion des Eléphants au CHAN, et l'élimination des quatre clubs ivoiriens engagés dans les compétitions africaines vient confirmer le malaise du football ivoirien. Pourquoi donc tous ces échecs ? C'est la question fondamentale. Tout le reste n'est que diversion. L'opinion sportive nationale n'est pas dupe, les Ivoiriens veulent savoir les raisons réelles de la débâcle de leurs équipes. Expliquer l'instabilité de l'effectif de nos équipes. Comment la FIF doit elle revoir la question de financement des clubs de sorte à aider ceux-ci à gérer leur effectif ? Ce sont autant de préoccupations qui devraient susciter des débats et auxquelles la fédération doit répondre dans l'intérêt du football ivoirien. On ne peut pas contribuer au développement et à la promotion du sport quand on s'érige en répondeur automatique. Des commentaires, des analyses sur des sujets utiles sont ce qu'attendent les lecteurs.Il faut épargner à nos lecteurs des querelles de personnes et surtout éviter de donner raison à ceux qui pensent que les journalistes sont manipulés. Pour peu, ils sont prêts à marchander ou faire du chantage. Arrêtons de prêter le flanc et de nous rendre ridicules. Ne pensons pas un seul instant que ceux qui ont investi d'énormes sommes d'argents dans ces canards sportifs l'ont fait pour faire des journalistes, des répondeurs automatiques. Pour le responsable de publication, la préoccupation est ailleurs. Il doit être plus dans la motivation de ces journalistes à trouver des débats et autres sujets plus importants et attrayants pour accrocher les lecteurs.
De Bouaffo
Et pourtant le ministre Banzio n'a dit que les faits
Dans le fond, il n'ya véritablement pas matière à polémiquer ou de quoi à " rougir " dans les propos du ministre Banzio .Le premier responsable du sport ivoirien invité par le groupe Fraternité Matin, le journal gouvernemental n'a fait que dire aussi clairement les faits. Et l'on n'avait pas besoin d'avoir un doctorat pour se rendre à l'évidence... Le Comité d'organisation du Chan est présidé par le président Jacques Anouma, lui-même, président de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Celui-ci a embarqué avec lui dans ce comité, son vice-président Feh Kessé Lambert, le président de la ligue professionnelle Sory Diabaté et le chargé des finances. Il n'est donc pas faux de dire que le Cochan, c'est Jacques Anouma et Jacques Anouma c'est la FIF… Le Chan a permis certes la réhabilitation des stades, mais justement cela est du ressort de l'Etat ; donc du ministère des Sports. Autrement dit, la Fédération ivoirienne de football (Fif) ne devrait brandir cela comme motif de satisfaction car cela n'est pas de son ressort .C'est donc à juste titre de faire remarquer que Le comité d'organisation qui est en réalité la Fif bis " était plus préoccupé,.par la réussite de l'organisation que par le défi sportif. "Il est clair que l'on n'aurait rien à dire si le résultat sportif avait suivi. Mais à qui doit-on demander des comptes si la Côte d'Ivoire a été humiliée sur le plan sportif. En acceptant d'assumer la présidence du Cochan, le président Jacques Anouma savait qu'il avait un devoir de résultat sportif en tant que premier responsable du football ivoirien. Dire qu'il a privilégié une casquette pour une autre où est le mal.
Le vrai problème du football est ailleurs
En réalité dans le fond, il n'y avait pas objet à polémique. L'on veut distraire l'opinion nationale sur les vrais problèmes qui minent le football ivoirien. Les ivoiriens veulent avoir les réponses à leurs interrogations. Depuis un certain temps, le football ivoirien est en panne de résultats positifs. La débâcle des juniors à Kigali, l'élimination prématurée des cadets par le Niger, la désillusion des Eléphants au CHAN, et l'élimination des quatre clubs ivoiriens engagés dans les compétitions africaines vient confirmer le malaise du football ivoirien. Pourquoi donc tous ces échecs ? C'est la question fondamentale. Tout le reste n'est que diversion. L'opinion sportive nationale n'est pas dupe, les Ivoiriens veulent savoir les raisons réelles de la débâcle de leurs équipes. Expliquer l'instabilité de l'effectif de nos équipes. Comment la FIF doit elle revoir la question de financement des clubs de sorte à aider ceux-ci à gérer leur effectif ? Ce sont autant de préoccupations qui devraient susciter des débats et auxquelles la fédération doit répondre dans l'intérêt du football ivoirien. On ne peut pas contribuer au développement et à la promotion du sport quand on s'érige en répondeur automatique. Des commentaires, des analyses sur des sujets utiles sont ce qu'attendent les lecteurs.Il faut épargner à nos lecteurs des querelles de personnes et surtout éviter de donner raison à ceux qui pensent que les journalistes sont manipulés. Pour peu, ils sont prêts à marchander ou faire du chantage. Arrêtons de prêter le flanc et de nous rendre ridicules. Ne pensons pas un seul instant que ceux qui ont investi d'énormes sommes d'argents dans ces canards sportifs l'ont fait pour faire des journalistes, des répondeurs automatiques. Pour le responsable de publication, la préoccupation est ailleurs. Il doit être plus dans la motivation de ces journalistes à trouver des débats et autres sujets plus importants et attrayants pour accrocher les lecteurs.
De Bouaffo
