Un vaste mouvement d'élèves a paralysé hier toute la matinée, établissements primaires et secondaires, marchés, bureaux et autres lieux publics de la Cité des Eléphants. Suite à l'arrestation par la police de plusieurs d'entre eux, dont Paulin Dacouri, coordonnateur régional de la Fesci et élève de 1ère au lycée Emile Boga Doudou. Hier, vers 10 heures, les élèves, furieux, ont tout saccagé au domicile du commissaire de police, Ignace Goba absent de la ville au moment des faits.
“Je sais qu'il y a eu des palabres entre des élèves et un monsieur. Ce dernier , arrêté a été libéré. Vous pouvez appeler le commissaire de police pour plus d'informations”, a expliqué le préfet Joseph Kpan Droh. Joint par téléphone, le commissaire Ignace Goba, absent de la ville, confirme que des élèves se réclamant de la Fesci ont effectivement été interpellés. Tout a commencé dans la matinée du vendredi 1er mai, au carrefour de Dahiri. De nombreux élèves, soucieux du mauvais état du boulevard qui traverse la ville, étaient en train de boucher les nombreux nids de poule sur le tronçon quand, suite à un échange verbal entre un individu de passage et les élèves, ce dernier assomme l'un des élèves qui s'écroule. L'individu en question, arrêté, sera libéré dans la journée du samedi 2 mai. “Nous ne sommes pas contents de la libération clandestine du bourreau de notre camarade. Les policiers ont été corrompus. Cet individu devrait être jugé puis condamné. Ce n'est pas normal”, explique l'un des responsables locaux de la Fesci. Faux !retorque le préfet Joseph Kpan Droh. C'est à la demande des élèves, et à l'issue d'une négociation que l'individu, dit-il, a été libéré. “Les élèves de commun accord, ont retiré leur plainte”, soutient l'autorité administrative.
Ibo Cheick oumar
“Je sais qu'il y a eu des palabres entre des élèves et un monsieur. Ce dernier , arrêté a été libéré. Vous pouvez appeler le commissaire de police pour plus d'informations”, a expliqué le préfet Joseph Kpan Droh. Joint par téléphone, le commissaire Ignace Goba, absent de la ville, confirme que des élèves se réclamant de la Fesci ont effectivement été interpellés. Tout a commencé dans la matinée du vendredi 1er mai, au carrefour de Dahiri. De nombreux élèves, soucieux du mauvais état du boulevard qui traverse la ville, étaient en train de boucher les nombreux nids de poule sur le tronçon quand, suite à un échange verbal entre un individu de passage et les élèves, ce dernier assomme l'un des élèves qui s'écroule. L'individu en question, arrêté, sera libéré dans la journée du samedi 2 mai. “Nous ne sommes pas contents de la libération clandestine du bourreau de notre camarade. Les policiers ont été corrompus. Cet individu devrait être jugé puis condamné. Ce n'est pas normal”, explique l'un des responsables locaux de la Fesci. Faux !retorque le préfet Joseph Kpan Droh. C'est à la demande des élèves, et à l'issue d'une négociation que l'individu, dit-il, a été libéré. “Les élèves de commun accord, ont retiré leur plainte”, soutient l'autorité administrative.
Ibo Cheick oumar