Adzopé: Le droit de succession expliqué aux populations

Tout le monde ou presque parle assez souvent de droit de succession. Mais très peu de citoyens savent ce que c'est en réalité et comment cela fonctionne. Consciente de l'ignorance de la plupart des citoyens autour de cette question et soucieuse d'éclairer davantage la lenterne des populations en vue de les prémunir d'un certain nombre de précautions à prendre en la matière, l'aumonerie militaire du dioscèse d'Agboville a organisé, le lundi 20 avril dernier à Adzopé, une conférence publique sur le thème : “Les droits de succession”. Le conférencier n'était autre que David Dougnon, juge au tribunal d'Adzopé. Par le terme “succession”, pour le conférencier, il faut entendre la transmission, à son décès, des biens et droits actifs (meubles immeubles etc.), ainsi que des droits passifs (dettes) d'une personne aux personnes survivantes (héritiers ou légataires) désignés par la loi ou par la volonté du défunt. “Si le défunt n'a pas fait de testament, la loi intervient pour fixer les règles de transmission du patrimoine, suivant un ordre strict de succéder entre héritiers. Par contre, si le défunt a laissé un testament, alors le règlement de la succession peut se révéler plus simple, puisqu'il pourra se faire sous surveillance d'un exécuteur testamentaire que le défunt, de son vivant, aura lui-même désigné pour veiller au bon déroulement des opérations. A défaut d'héritier, la succession est déclarée vacante et les biens, dans ce cas, vont purement et simplement à l'Etat”, a expliqué David Dougnon. Qui a instruit davantage son auditoire sur les grandes articulations de son exposé. A savoir, l'ouverture de la succession, les conditions à remplir pour hériter, les parts des héritiers dans la succession, la part des ascendants autres que les pères et les mères etc.

Aux préoccupations des uns et des autres, le conférencier David Dougnon a donné des réponses satisfaisantes. Les participants se sont dit satisfaits et ont souhaité que de telles initiatives se multiplient, afin de mieux lutter contre l'ignorance des populations, surtout celles des zones rurales, sur certains sujets vitaux qui régissent la vie en société.


Patrice Tapé: tapepatrice@yahoo.fr