Grand-Bassam : Des panneaux de signalisation installés pour sécuriser les déplacements des élèves

Six mille accidents de la circulation sont enregistrés chaque année avec comme conséquences, 12.000 blessés et 600 tués, dont 240 piétons parmi lesquels on dénombre 96% d’enfants. Pour la seule ville de Grand-Bassam, c’est une moyenne de 100 accidents qui sont enregistrés chaque année, faisant 160 blessés et 22 tués. Ces chiffres ont été donnés, le samedi 3 mai à Grand-Bassam par M. Echui Aka Désiré, le directeur général de l’Office de la sécurité routière (Oser), à l’occasion d’une cérémonie initiée par l’association des femmes «Hirondelles» de l’inspection de l’enseignement primaire de Grand-Bassam, en partenariat avec ses services. Cérémonie au cours de laquelle, le ministre des Transports, Dr. Albert Mabri Toikeusse, a implanté des panneaux sécuritaires à l’entrée et à la sortie de l’Epp Moossou 3. Dans cet établissement situé en bordure de la route principale menant à Bonoua, et bien d’autres, le ministre et ses proches collaborateurs ont distribué des gilets et pancartes «Stop» avec le logo de l’Oser en vue de permettre à ceux qui les porteront, de faciliter la traversée de la route aux enfants.



Avant d’en arriver à l’étape de l’inauguration des panneaux sur l’artère principale de la ville, le ministre Mabri Toikeusse, dans la cour de l’école où a commencé la cérémonie, a rendu hommage aux institutrices de l’association «Hirondelles». Il a fait savoir qu’au niveau international, les enfants sont les grandes victimes des accidents de la circulation. Il juge inconcevable qu’un enfant allant chercher le savoir à l’école revienne avec un handicap, s’il ne perd pas simplement la vie. Sous les ovations des parents d’élèves rassemblés, le représentant du gouvernement a annoncé que son département qui œuvre pour une politique novatrice pour la Côte d’Ivoire qui sort de crise entreprendra la sécurisation de mille écoles par an. Avant de rappeler qu’en matière de sécurité routière, il existe un partenariat entre son département et celui de l’Education nationale.



Landry Kohon