110 Ivoiriens dont 35 pharmaciens rentrés du Mexique depuis le 22 avril dernier sont, de sources proches du ministère de la Santé, recherchés dans le cadre des mesures de prévention contre la grippe A/H1N1 déclenchée au Mexique depuis le 6 avril dernier dans la ville de la Gloria, dans l`Etat de Veracruz où quelque 400 personnes ont demandé un traitement médical en une semaine, selon des responsables des services de santé. Environ 60% des 3.000 habitants de la ville ont été affectés. Ces 110 personnes s’étaient rendues au Mexique dans le cadre d’une colonie de vacances organisée par le laboratoire pharmaceutique Laborex. Ils sont rentrés évidemment en Côte d’Ivoire sans avoir fait l’objet du moindre contrôle par la police sanitaire à l’aéroport d’Abidjan.
La semaine dernière, Pr. Guillaume Loukou, conseiller technique du ministre de la Santé, a confirmé, au cours d’une réunion, le chiffre de 110 personnes que le ministère est en train de rechercher du fait de leur passage au Mexique, le foyer de la grippe A/ H1N1. A en croire une autre source, habituellement bien informée, parmi ces 110 vacanciers, il y a 35 pharmaciens. Alors la question que tout le monde se pose, c’est comment ces personnes ont pu franchir l’aéroport sans que personne n’ait pu leur poser quelques questions de sorte à pouvoir les suivre. Evidemment, entre le 22 avril et aujourd’hui, on est tenté de dire si ces personnes avaient été contaminées, on l’aurait su. “Faux”, rétorque un pharmacien qui a gardé l’anonymat. “Les signes de cette grippe sont les mêmes qu’un paludisme ou tout autre grippe. Le problème ici, c’est qu’il ne s’agit pas d’une grippe banale. Donc, sans le savoir, on peut être tenté de soigner une simple grippe où le paludisme. Avec la possibilité de transmission d’homme à homme, il est dangereux de laisser ces personnes sans la moindre surveillance”, affirme le pharmacien.
A l’aéroport d’Abidjan, malgré les annonces des autorités sanitaires sur les mesures préventives prises depuis le déclenchement de l’épidémie, plusieurs voyageurs arrivés ces jours-ci en Côte d’Ivoire, disent ne pas avoir perçu de dispositifs particuliers. “Personne n’est venu nous poser la moindre question sur la grippe A/ H1N1”, affirme à l’aéroport ce monsieur qui vient d’arriver à Abidjan.
La semaine dernière, Pr. Guillaume Loukou, conseiller technique du ministre de la Santé, a confirmé, au cours d’une réunion, le chiffre de 110 personnes que le ministère est en train de rechercher du fait de leur passage au Mexique, le foyer de la grippe A/ H1N1. A en croire une autre source, habituellement bien informée, parmi ces 110 vacanciers, il y a 35 pharmaciens. Alors la question que tout le monde se pose, c’est comment ces personnes ont pu franchir l’aéroport sans que personne n’ait pu leur poser quelques questions de sorte à pouvoir les suivre. Evidemment, entre le 22 avril et aujourd’hui, on est tenté de dire si ces personnes avaient été contaminées, on l’aurait su. “Faux”, rétorque un pharmacien qui a gardé l’anonymat. “Les signes de cette grippe sont les mêmes qu’un paludisme ou tout autre grippe. Le problème ici, c’est qu’il ne s’agit pas d’une grippe banale. Donc, sans le savoir, on peut être tenté de soigner une simple grippe où le paludisme. Avec la possibilité de transmission d’homme à homme, il est dangereux de laisser ces personnes sans la moindre surveillance”, affirme le pharmacien.
A l’aéroport d’Abidjan, malgré les annonces des autorités sanitaires sur les mesures préventives prises depuis le déclenchement de l’épidémie, plusieurs voyageurs arrivés ces jours-ci en Côte d’Ivoire, disent ne pas avoir perçu de dispositifs particuliers. “Personne n’est venu nous poser la moindre question sur la grippe A/ H1N1”, affirme à l’aéroport ce monsieur qui vient d’arriver à Abidjan.