Le ministre de la Défense a assisté, à l’état-major, au départ du premier contingent de Fds pour Bouaké.
Une centaine de policiers et gendarmes des Forces de défense et de sécurité ont embarqué, hier à l’état-major des armées au Plateau, pour Bouaké, quartier général des Forces nouvelles (Fn). Un retour des forces régulières de Côte d’Ivoire, en zone centre, nord et ouest (Cno) qui a été marqué par une cérémonie solennelle. «La cérémonie de ce jour, qui marque le redéploiement de la gendarmerie et de la police nationales au centre, au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire, représente un pas décisif dans la sortie de crise que les Ivoiriens ont eux-mêmes élaborée», s’est félicité le ministre de la Défense, Amani N’Guessan Michel. Du reste, il a rappelé au premier contingent des Fds sur le départ, que la belligérance est bel et bien derrière la Côte d’Ivoire. Aussi les a-t-il invités à conformer leur état d’esprit à ce nouveau contexte et à le faire ressortir dans leurs rapports avec leurs «frères» des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn). «Chers officiers et sous-officiers de la gendarmerie et de la police, dans les zones où vos missions vous conduisent, certaines populations ont été durement éprouvées par la crise. Faites en sorte que votre professionnalisme et votre esprit de sacrifice soient pour elles un gage de sécurité, de réconfort et de confiance retrouvée», a recommandé Amani N’Guessan Michel. «Allez, le pas léger, construire la paix qui ouvre le chemin à la reconstruction et au développement», a-t-il ajouté. Et de s’exclamer: «Le temps de la paix est venu, savourons-le!». En outre, le ministre a exhorté les Fds et les Fafn «à une franche collaboration partout où leurs missions les conduiront».
Le chef d’état-major des armées (Cema), le général de division Philippe Mangou, lui, a expliqué que le redéploiement de ses hommes dans la zone Cno vise la réunification de la Côte d’Ivoire, la sécurisation des localités, des personnes et des biens et celle des élections générales. Pour le Cema, le départ des premiers policiers et gendarmes Fds manifeste leur bonne foi à la communauté nationale et internationale. «Je vous exhorte à travailler avec eux (Ndlr. les Forces armées des Forces nouvelles.) dans un parfait esprit de camaraderie, dans le respect des uns et des autres et à bannir de votre langage et de vos faits, les gestes et les paroles qui blessent», a ordonné le général Mangou à ses hommes. Le Représentant spécial du facilitateur, Bouréima Badini, interrogé par des journalistes, lui, a salué l’événement. «C’est un grand symbole, un tournant décisif pour l’Apo, notamment son volet militaire»s’est-il félicité. «Nous sommes émus et très heureux que ce jour arrive. C’est donc un grand jour pour nous», a-t-il confié.
La cérémonie s’est déroulée, entre autres, en présence du ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, du commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade, Tiapé Kassaraté, du commandant de la Licorne, le général Philippe Houbron, du directeur général de la police, le contrôleur général Brindou M’Bya, du directeur général de la douane, le colonel-major Alphonse Mangly, du commandant du Centre de commandant intégré (Cci), le colonel-major Nicolas Kouakou et du commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi. Le commandant des Casques bleus y était représenté.
C’est à bord de six cargos que les policiers et gendarmes ont quitté l’état-major des armées pour Bouaké.
Pascal Soro
Une centaine de policiers et gendarmes des Forces de défense et de sécurité ont embarqué, hier à l’état-major des armées au Plateau, pour Bouaké, quartier général des Forces nouvelles (Fn). Un retour des forces régulières de Côte d’Ivoire, en zone centre, nord et ouest (Cno) qui a été marqué par une cérémonie solennelle. «La cérémonie de ce jour, qui marque le redéploiement de la gendarmerie et de la police nationales au centre, au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire, représente un pas décisif dans la sortie de crise que les Ivoiriens ont eux-mêmes élaborée», s’est félicité le ministre de la Défense, Amani N’Guessan Michel. Du reste, il a rappelé au premier contingent des Fds sur le départ, que la belligérance est bel et bien derrière la Côte d’Ivoire. Aussi les a-t-il invités à conformer leur état d’esprit à ce nouveau contexte et à le faire ressortir dans leurs rapports avec leurs «frères» des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn). «Chers officiers et sous-officiers de la gendarmerie et de la police, dans les zones où vos missions vous conduisent, certaines populations ont été durement éprouvées par la crise. Faites en sorte que votre professionnalisme et votre esprit de sacrifice soient pour elles un gage de sécurité, de réconfort et de confiance retrouvée», a recommandé Amani N’Guessan Michel. «Allez, le pas léger, construire la paix qui ouvre le chemin à la reconstruction et au développement», a-t-il ajouté. Et de s’exclamer: «Le temps de la paix est venu, savourons-le!». En outre, le ministre a exhorté les Fds et les Fafn «à une franche collaboration partout où leurs missions les conduiront».
Le chef d’état-major des armées (Cema), le général de division Philippe Mangou, lui, a expliqué que le redéploiement de ses hommes dans la zone Cno vise la réunification de la Côte d’Ivoire, la sécurisation des localités, des personnes et des biens et celle des élections générales. Pour le Cema, le départ des premiers policiers et gendarmes Fds manifeste leur bonne foi à la communauté nationale et internationale. «Je vous exhorte à travailler avec eux (Ndlr. les Forces armées des Forces nouvelles.) dans un parfait esprit de camaraderie, dans le respect des uns et des autres et à bannir de votre langage et de vos faits, les gestes et les paroles qui blessent», a ordonné le général Mangou à ses hommes. Le Représentant spécial du facilitateur, Bouréima Badini, interrogé par des journalistes, lui, a salué l’événement. «C’est un grand symbole, un tournant décisif pour l’Apo, notamment son volet militaire»s’est-il félicité. «Nous sommes émus et très heureux que ce jour arrive. C’est donc un grand jour pour nous», a-t-il confié.
La cérémonie s’est déroulée, entre autres, en présence du ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, du commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade, Tiapé Kassaraté, du commandant de la Licorne, le général Philippe Houbron, du directeur général de la police, le contrôleur général Brindou M’Bya, du directeur général de la douane, le colonel-major Alphonse Mangly, du commandant du Centre de commandant intégré (Cci), le colonel-major Nicolas Kouakou et du commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi. Le commandant des Casques bleus y était représenté.
C’est à bord de six cargos que les policiers et gendarmes ont quitté l’état-major des armées pour Bouaké.
Pascal Soro