Mise en scène ou volonté réelle de donner au Centre de commandement intégré (CCI), les moyens d’assurer convenablement la sécurisation du processus électoral ? Il est trop tôt pour y répondre. Après une valse d’hésitations, des séries de concertations, d’attaques et de contre-attaques, hier, les ex-rebelles et les soldats restés fidèles à Laurent Gbagbo ont franchi un autre pas dans la mise en application de l’Accord politique complémentaire de Ouagadougou. A Abidjan, sur la place d’armes de l’état-major des Armées (camp Gallieni-Plateau), les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI), en présence des ministres de la Défense, Amani N’guessan, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Désiré Tagro et des grands commandements, deux sections de la Police nationale et deux sections de la Gendarmerie nationale (soit une centaine d’agents) ont été présentées au public pour marquer le début de cette opération de redéploiement de 4000 agents(2000 policiers et 2000 gendarmes), dans les zones centre, nord et ouest.
« Dans quelques heures, vous allez fouler le sol de Bouaké pour vous retrouver aux côtés de vos frères d’armes des Forces Nouvelles. Je vous exhorte à travailler avec eux dans un parfait esprit de camaraderie, dans le respect des uns et des autres et à bannir de votre langage et de vos faits, les gestes et les paroles qui blessent. Ayez surtout à l’esprit que vous êtes les fils d’un même pays qui allez accomplir des missions communes à savoir : la sécurisation des localités, la sécurisation des personnes et des biens et la sécurisation du processus électoral », a recommandé le général de division, Chef d’état-major des Armées, Philippe Mangou, à ses hommes. Ensuite, il leur a souhaité une « excellente mission ».
Le ministre de la Défense, Amani N’guessan, pour sa part, a fait remarquer que l’APO a ouvert deux grands défis pour les Ivoiriens : le défi de dépasser les contradictions et le défi de mettre fin à la crise. Comme le Cema, il a prodigé de sages conseils aux membres du premier contingent.
Pour sa mission, le contingent a reçu des brassards de couleur blanche estampillés : FDS-CI. Selon Philippe Mangou, ce trait distinctif permettra aux populations de savoir que les deux forces travaillent ensemble.
« C’est un grand symbole, un tournant décisif pour l’Accord politique de Ouagadougou, notamment dans son volet militaire. Nous sommes très émus et heureux que ce jour arrive. Aujourd’hui (hier mardi 5 mai, Ndlr) est un grand jour pour nous », a confié pour sa part à la presse, le représentant du facilitateur, Badini Boureima. Après un défilé des troupes, sous les ordres du commandant de bataillon, Coulibaly Ali, commandant en second du Bataillon de commandement et de soutien, les heureux élus de ce premier contingent ont été embarqués en direction de Yamoussoukro. Ils transiteront par le siège du CCI avant d’atterrir à Bouaké.
Dans un communiqué, des Forces Nouvelles annoncent que leur premier contingent quitte Bouaké ce mercredi sous le coup de 10 h en direction d’Abidjan en marquant la nécessaire escale de Yamoussoukro.
Coulibaly Brahima
« Dans quelques heures, vous allez fouler le sol de Bouaké pour vous retrouver aux côtés de vos frères d’armes des Forces Nouvelles. Je vous exhorte à travailler avec eux dans un parfait esprit de camaraderie, dans le respect des uns et des autres et à bannir de votre langage et de vos faits, les gestes et les paroles qui blessent. Ayez surtout à l’esprit que vous êtes les fils d’un même pays qui allez accomplir des missions communes à savoir : la sécurisation des localités, la sécurisation des personnes et des biens et la sécurisation du processus électoral », a recommandé le général de division, Chef d’état-major des Armées, Philippe Mangou, à ses hommes. Ensuite, il leur a souhaité une « excellente mission ».
Le ministre de la Défense, Amani N’guessan, pour sa part, a fait remarquer que l’APO a ouvert deux grands défis pour les Ivoiriens : le défi de dépasser les contradictions et le défi de mettre fin à la crise. Comme le Cema, il a prodigé de sages conseils aux membres du premier contingent.
Pour sa mission, le contingent a reçu des brassards de couleur blanche estampillés : FDS-CI. Selon Philippe Mangou, ce trait distinctif permettra aux populations de savoir que les deux forces travaillent ensemble.
« C’est un grand symbole, un tournant décisif pour l’Accord politique de Ouagadougou, notamment dans son volet militaire. Nous sommes très émus et heureux que ce jour arrive. Aujourd’hui (hier mardi 5 mai, Ndlr) est un grand jour pour nous », a confié pour sa part à la presse, le représentant du facilitateur, Badini Boureima. Après un défilé des troupes, sous les ordres du commandant de bataillon, Coulibaly Ali, commandant en second du Bataillon de commandement et de soutien, les heureux élus de ce premier contingent ont été embarqués en direction de Yamoussoukro. Ils transiteront par le siège du CCI avant d’atterrir à Bouaké.
Dans un communiqué, des Forces Nouvelles annoncent que leur premier contingent quitte Bouaké ce mercredi sous le coup de 10 h en direction d’Abidjan en marquant la nécessaire escale de Yamoussoukro.
Coulibaly Brahima