L’OLPED (Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie) et l’UPF(Union internationale de la presse francophone) ont organisé la cérémonie marquant la 16ème journée internationale de la liberté de la presse, le lundi 04 mai 2009, à l’Hôtel Pullman au Plateau.
Selon M. Ibrahim Sy Savané, la conquête de la liberté est une perpétuelle quête. Pour lui, l’Etat joue déjà son rôle et il revient au journaliste de faire le sien. Même si, ajoutera-t-il, on n’est pas encore débarrassé des démangeaisons des censures. « Ce n’est pas à l’Etat de proclamer la liberté de la presse, mais aux bénéficiaires de le dire s’ils en bénéficient ou pas », a affirmé M. Sy Savané. Avant d’inviter les journalistes à plus de professionnalisme dans le traitement des informations. « Il faut éduquer le lecteur en lui donnant une ligne éditoriale qualitative et éviter les informations qui sapent la morale et sont loin de l’éthique », a demandé le ministre. Prenant la parole, M. Alfred Dan Moussa, président de l’UPF, a fait savoir que du 1er janvier à la date du 03 mai 2009 ce sont 15 journalistes qui sont en détention dans certains pays de la Francophonie (10 en Afrique, 3 en Asie et 2 en Europe), 132 en détention dans le reste du monde et pour la même période 2 journalistes ont trouvé la mort dans l’exercice de leur profession(espace francophone) et 10 journalistes ont trouvé la mort dans le reste du monde. Face à ce triste tableau, il a demandé au nom du comité international de l’UPF aux Etats francophones ou non d’abroger dans les lois de leurs pays et dans leur pratique quotidienne la peine privative de liberté. Sans toutefois oublier de saluer la Côte d’Ivoire qui s’est inscrite sur la liste des rares pays- à la date du 03 mai 2009- ayant légiféré en faveur de la suppression de la peine privative de la liberté. Ce qui contribuera, selon lui, à donner une bonne image de la Côte d’Ivoire au monde entier. Par ailleurs, des conférences débats ont eu lieu avec pour animateurs MM. Ouraga Obou, ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Cocody et Honoré Guié PCA de la RTI, ancien président de la commission nationale électorale portant sur le thème: « La sécurité des acteurs et des observateurs en période électorale et post électorale dans les pays francophones ». Quant au second portant sur « La responsabilité du journaliste dans l’exercice de la liberté de la presse », il a été anilmé par MM. N’Gouan Patrick, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme et Koné Ibrahim, membre du comité international de l’UPF. Ces différentes interventions ont tenu compte du thème international : « La possibilité pour les médias de favoriser le dialogue, la compréhension mutuelle et la réconciliation ».
J.P.B
Selon M. Ibrahim Sy Savané, la conquête de la liberté est une perpétuelle quête. Pour lui, l’Etat joue déjà son rôle et il revient au journaliste de faire le sien. Même si, ajoutera-t-il, on n’est pas encore débarrassé des démangeaisons des censures. « Ce n’est pas à l’Etat de proclamer la liberté de la presse, mais aux bénéficiaires de le dire s’ils en bénéficient ou pas », a affirmé M. Sy Savané. Avant d’inviter les journalistes à plus de professionnalisme dans le traitement des informations. « Il faut éduquer le lecteur en lui donnant une ligne éditoriale qualitative et éviter les informations qui sapent la morale et sont loin de l’éthique », a demandé le ministre. Prenant la parole, M. Alfred Dan Moussa, président de l’UPF, a fait savoir que du 1er janvier à la date du 03 mai 2009 ce sont 15 journalistes qui sont en détention dans certains pays de la Francophonie (10 en Afrique, 3 en Asie et 2 en Europe), 132 en détention dans le reste du monde et pour la même période 2 journalistes ont trouvé la mort dans l’exercice de leur profession(espace francophone) et 10 journalistes ont trouvé la mort dans le reste du monde. Face à ce triste tableau, il a demandé au nom du comité international de l’UPF aux Etats francophones ou non d’abroger dans les lois de leurs pays et dans leur pratique quotidienne la peine privative de liberté. Sans toutefois oublier de saluer la Côte d’Ivoire qui s’est inscrite sur la liste des rares pays- à la date du 03 mai 2009- ayant légiféré en faveur de la suppression de la peine privative de la liberté. Ce qui contribuera, selon lui, à donner une bonne image de la Côte d’Ivoire au monde entier. Par ailleurs, des conférences débats ont eu lieu avec pour animateurs MM. Ouraga Obou, ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Cocody et Honoré Guié PCA de la RTI, ancien président de la commission nationale électorale portant sur le thème: « La sécurité des acteurs et des observateurs en période électorale et post électorale dans les pays francophones ». Quant au second portant sur « La responsabilité du journaliste dans l’exercice de la liberté de la presse », il a été anilmé par MM. N’Gouan Patrick, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme et Koné Ibrahim, membre du comité international de l’UPF. Ces différentes interventions ont tenu compte du thème international : « La possibilité pour les médias de favoriser le dialogue, la compréhension mutuelle et la réconciliation ».
J.P.B