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Société Publié le mercredi 6 mai 2009 | Notre Voie

10ème édition de l’enseignement post-universitaire : Le SYNACASS-CI se penche sur les maladies professionnelles

“Les maladies professionnelles et les accidents du travail”, voici le thème qui sera au menu de la 10ème édition de l’enseignement post-universitaire (EPU) organisé par le Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (SYNACASS-CI) les 7, 8 et 9 mai prochains à Yamoussoukro, à l’hôtel Président, en collaboration avec AM évènement, une structure de communication chargée de faire la promotion de l’évènement.

Selon Pr. Katié Louka, président du comité scientifique de l’EPU, l’objectif de cet enseignement est d’expliquer comment prévenir et prendre en charge les maladies professionnelles et les accidents du travail. “Un risque professionnel est un danger qui peut être prévenu, car tout risque peut entraîner un accident de travail qui peut aboutir sur une maladie professionnelle”, a-t-il indiqué. Ainsi, à l’en croire, durant trois jours, il y aura des communications et des ateliers pour expliquer les maladies à déclaration obligatoire, la procédure à suivre pour déclarer une maladie, depuis le certificat médical jusqu’à la prise en charge complète du malade. Une part belle sera faite aussi aux agriculteurs qui travaillent dans les plantations où de nombreux accidents de travail surviennent. “Nous souhaitons que les agriculteurs viennent nombreux à cet EPU. Il y aura un symposium sur les risques dans le milieu agricole”, a annoncé le président du comité scientifique.
De son côté, Pr. Boussou Aka, président du comité d’organisation, a assuré que tout est en train d’être mis en place pour que cette 10ème édition soit une réussite. “Il y aura un gala. Car c’est la dixième fois d’affilé que nous organisons nos EPU. C’est un motif de fierté pour nous”, affirme-t-il. Dr. Boka Ernest, secrétaire général du SYNACASS-CI renchérit pour dire que le “rôle du SYNACASS-CI est aussi d’assurer le recyclage de ses militants”. Dans la même veine, Dr. Amichia Magloire, membre du comité d’organisation, pense que “c’est l’occasion pour nous d’interpeller le gouvernement sur sa responsabilité à assurer la formation post-universitaire des médecins qu’il forme. Ce qui n’a toujours pas été le cas”.


Coulibaly Zié Oumar
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