La Coordination des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire organise des rencontres avec ses sections locales pour préparer un débrayage.
Depuis quelques jours, N’Dri Yao Michel, le leader de la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Ces-ci) sillonne ses bases pour des réunions d’information de ses militants. Mardi à Yamoussoukro, c’est à une véritable séance d’explication que s’est livré le coordinateur national de la Ces-CI, pour justifier la position du syndicat de n’être pas allé plus tôt en grève. Après cela, les différents fédéraux (entre autres Daloa, Bouaflé, Issia, Oumé, Bouaké, Gagnoa, Dimbokro...) réunis au lycée scientifique ont unanimement affiché leur volonté de paralyser «ici et maintenant» l’école ivoirienne. Pour N’Dri Michel, la position des fédéraux étant connue, il convient d’informer le collectif des syndicats (dont fait partie la Ces-CI) de la décision arrêtée. C’est pourquoi il a conseillé la date du lundi prochain, si aucune proposition concrète n’est faite d’ici là. «Seule une rencontre avec le Président peut nous faire reporter ce débrayage». Déjà, les consignes de cette grève sont claires: arrêt des cours; blocage de toutes les notes du 3ème trimestre; retrait des activités administratives des établissements; suspension de participation aux différents examens de fin d’année etc. La coordination qu’il dirige en a décidé ainsi, à la suite de la non satisfaction de leurs revendications. «Après la rencontre avec le Chef de l’Etat, celui-ci avait donné des instructions aux ministres impliqués dans la résolution du problème, aux fins du paiement intégral des salaires retenus pour fait de grève. Mieux, une seconde rencontre capitale était prévue avec le président pour la première quinzaine du mois d’avril. Jusque-là, nous n’avons pas eu satisfaction», déplore le leader de la Ces-CI. Et de poursuivre : «Avec les ministres, nous avons fait du surplace sans avancer d’un iota… Pour ce qui est de la rencontre avec le Chef de l’Etat, nous sommes dans le flou et ne voyons rien venir… C’est pourquoi nous avons décidé de libérer la colère contenue de nos militants», révèle N’Dri Michel.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
Depuis quelques jours, N’Dri Yao Michel, le leader de la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Ces-ci) sillonne ses bases pour des réunions d’information de ses militants. Mardi à Yamoussoukro, c’est à une véritable séance d’explication que s’est livré le coordinateur national de la Ces-CI, pour justifier la position du syndicat de n’être pas allé plus tôt en grève. Après cela, les différents fédéraux (entre autres Daloa, Bouaflé, Issia, Oumé, Bouaké, Gagnoa, Dimbokro...) réunis au lycée scientifique ont unanimement affiché leur volonté de paralyser «ici et maintenant» l’école ivoirienne. Pour N’Dri Michel, la position des fédéraux étant connue, il convient d’informer le collectif des syndicats (dont fait partie la Ces-CI) de la décision arrêtée. C’est pourquoi il a conseillé la date du lundi prochain, si aucune proposition concrète n’est faite d’ici là. «Seule une rencontre avec le Président peut nous faire reporter ce débrayage». Déjà, les consignes de cette grève sont claires: arrêt des cours; blocage de toutes les notes du 3ème trimestre; retrait des activités administratives des établissements; suspension de participation aux différents examens de fin d’année etc. La coordination qu’il dirige en a décidé ainsi, à la suite de la non satisfaction de leurs revendications. «Après la rencontre avec le Chef de l’Etat, celui-ci avait donné des instructions aux ministres impliqués dans la résolution du problème, aux fins du paiement intégral des salaires retenus pour fait de grève. Mieux, une seconde rencontre capitale était prévue avec le président pour la première quinzaine du mois d’avril. Jusque-là, nous n’avons pas eu satisfaction», déplore le leader de la Ces-CI. Et de poursuivre : «Avec les ministres, nous avons fait du surplace sans avancer d’un iota… Pour ce qui est de la rencontre avec le Chef de l’Etat, nous sommes dans le flou et ne voyons rien venir… C’est pourquoi nous avons décidé de libérer la colère contenue de nos militants», révèle N’Dri Michel.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional