Petit à petit, la reforme du BTS (Brevet de technicien supérieur) se met en place. Après l’introduction de la note éliminatoire, les nouveaux bacheliers orientés dans les grandes écoles à la prochaine rentrée, n’auront le choix qu’entre 28 filières, au lieu de 53 précédemment. Cette décision a été prise par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, à la suite d’un certains nombre d’actions entreprises pour assainir le milieu de l’enseignement supérieur privé. La nouvelle a été rendue publique, hier, par le directeur de l’enseignement supérieur privé M. Diakité Ibrahima. C’était au cours d’une rencontre avec la presse dans les locaux de ce ministère, situés à la Tour C, Cité Administrative au Plateau. Il s’agissait pour lui de révéler
les nouvelles reformes en cours dans ce secteur. Pour M. Diakité, trois objectifs ont guidé la décision de réduire le nombre de filières au BTS. A savoir l’amélioration de la qualité des enseignements dispensés en tenant compte de l’évolution des sciences et des technologies, la prise en compte des besoins des entreprises et la crédibilité du BTS ivoirien. « Depuis un certain moment, notre BTS est décrié en raison de l’inadéquation formation emploi. Avec cette reforme, nous allons fusionner les filières présentant des contenues similaires », a-t-il expliqué. Pour en arriver là, le ministère, a-t-il indiqué, a d’abord analysé les programmes existants, ensuite a procédé à la collecte des informations auprès du secteur privé en vue de dégager leurs besoins avant d’actualiser les programmes. Toujours dans le souci d’assainir l’enseignement privé, M. Diakité a annoncé une série de mesures à respecter pour l’ouverture et la gestion d’un établissement privé. Il s’agit, entre autres, du paiement d’une caution de 25 millions FCFA pour la création d’une école, de la qualité de professeur de titulaire assortie d’une expérience de 5 ans pour le directeur des études et d’au moins d’un diplôme de maîtrise pour les enseignants. Concernant l’autorisation d’inscription en année préparatoire pour les non titulaires du Baccalauréat, les candidats devront désormais avoir au moins 8/20 de moyenne à l’examen du bac d’une des deux dernières sessions.
Dao Maïmouna
les nouvelles reformes en cours dans ce secteur. Pour M. Diakité, trois objectifs ont guidé la décision de réduire le nombre de filières au BTS. A savoir l’amélioration de la qualité des enseignements dispensés en tenant compte de l’évolution des sciences et des technologies, la prise en compte des besoins des entreprises et la crédibilité du BTS ivoirien. « Depuis un certain moment, notre BTS est décrié en raison de l’inadéquation formation emploi. Avec cette reforme, nous allons fusionner les filières présentant des contenues similaires », a-t-il expliqué. Pour en arriver là, le ministère, a-t-il indiqué, a d’abord analysé les programmes existants, ensuite a procédé à la collecte des informations auprès du secteur privé en vue de dégager leurs besoins avant d’actualiser les programmes. Toujours dans le souci d’assainir l’enseignement privé, M. Diakité a annoncé une série de mesures à respecter pour l’ouverture et la gestion d’un établissement privé. Il s’agit, entre autres, du paiement d’une caution de 25 millions FCFA pour la création d’une école, de la qualité de professeur de titulaire assortie d’une expérience de 5 ans pour le directeur des études et d’au moins d’un diplôme de maîtrise pour les enseignants. Concernant l’autorisation d’inscription en année préparatoire pour les non titulaires du Baccalauréat, les candidats devront désormais avoir au moins 8/20 de moyenne à l’examen du bac d’une des deux dernières sessions.
Dao Maïmouna
