Le ministre des Transports a donné son onction à la suppression des taxis intercommunaux et autres woro woro qui dérégulent le marché.
Quitter les pistes glissantes de l'informel pour fonctionner dans la légalité. C'est ce qui a amené les opérateurs économiques à mettre en place une organisation reconnue au sein du marché des transports urbains: le Groupement d'intérêt économique (Gie-Djiguisso) ou la « maison de l'espoir » en langue locale. Selon le Directeur général de l'Agence de gestion du transport urbain (Agetu), la mise en chantier d'une telle organisation se justifie par la nécessité d'assainir l'environnement et surtout d'améliorer l'offre de transport urbain. Sur le terrain, l'activité se caractérise par une dérégulation du marché marquée par la violation des dispositions réglementaires. Cela a entrainé la prolifération des services parallèles ainsi que la multiplicité des groupements opportunistes basés uniquement sur les prélèvements illégaux. Pour Zoro-Bi Nangoné, la nouvelle structure participe de la professionnalisation des activités liées au secteur des transports. Cette professionnalisation, explique-t-il, passe par la mise en place non seulement de structures d'accompagnement adaptées mais également par celles opérationnelles plus crédibles. «Il nous faut aider à l'émergence de formes d'organisations professionnelles, qui répondent mieux aux contraintes du marché », a souligné M. Zoro-Bi Nangoné, ajoutant, entre autres, son intention d'élaborer un projet de renouvellement du parc de minibus et de taxis dont le financement est à rechercher auprès des bailleurs de fonds. Il s'agit notamment de proposer des formations appropriées en gestion de micro-entreprises de transports urbains de personnes et de procéder au recyclage des chauffeurs. Quant à Salif Samaké, président du conseil d'administration de Gie-Djiguisso, il envisage à terme, l'acquisition de nouveaux matériels roulants, l'installation d'une centrale d'achats de pièces détachées et de fabrication de pièces de rechange ainsi que la création d'une structure de financement. Pour un organisme qui veut épouser l'ère de la modernité et de la ponctualité, le ministre des Transports n'a pas donné le meilleur exemple. Comme il est de coutume chez lui, Albert Mabri Toikeusse est entré en retard en gare. Une déperdition de près de deux heures. Si ce manquement fâcheux n'a pas empêché le déroulement de la cérémonie, il a quelque peu émoussé l'ardeur des convives qui avaient à cœur de vivre la demi-finale de la Ligue des champions européenne Barça-Chelsea. Heureusement que le ministre a annoncé une bonne nouvelle : la signature imminente du décret de mise en place du Fonds de développement du transport. Cela a quelques peu tempéré les récriminations portées contre lui.
Lanciné Bakayoko
Quitter les pistes glissantes de l'informel pour fonctionner dans la légalité. C'est ce qui a amené les opérateurs économiques à mettre en place une organisation reconnue au sein du marché des transports urbains: le Groupement d'intérêt économique (Gie-Djiguisso) ou la « maison de l'espoir » en langue locale. Selon le Directeur général de l'Agence de gestion du transport urbain (Agetu), la mise en chantier d'une telle organisation se justifie par la nécessité d'assainir l'environnement et surtout d'améliorer l'offre de transport urbain. Sur le terrain, l'activité se caractérise par une dérégulation du marché marquée par la violation des dispositions réglementaires. Cela a entrainé la prolifération des services parallèles ainsi que la multiplicité des groupements opportunistes basés uniquement sur les prélèvements illégaux. Pour Zoro-Bi Nangoné, la nouvelle structure participe de la professionnalisation des activités liées au secteur des transports. Cette professionnalisation, explique-t-il, passe par la mise en place non seulement de structures d'accompagnement adaptées mais également par celles opérationnelles plus crédibles. «Il nous faut aider à l'émergence de formes d'organisations professionnelles, qui répondent mieux aux contraintes du marché », a souligné M. Zoro-Bi Nangoné, ajoutant, entre autres, son intention d'élaborer un projet de renouvellement du parc de minibus et de taxis dont le financement est à rechercher auprès des bailleurs de fonds. Il s'agit notamment de proposer des formations appropriées en gestion de micro-entreprises de transports urbains de personnes et de procéder au recyclage des chauffeurs. Quant à Salif Samaké, président du conseil d'administration de Gie-Djiguisso, il envisage à terme, l'acquisition de nouveaux matériels roulants, l'installation d'une centrale d'achats de pièces détachées et de fabrication de pièces de rechange ainsi que la création d'une structure de financement. Pour un organisme qui veut épouser l'ère de la modernité et de la ponctualité, le ministre des Transports n'a pas donné le meilleur exemple. Comme il est de coutume chez lui, Albert Mabri Toikeusse est entré en retard en gare. Une déperdition de près de deux heures. Si ce manquement fâcheux n'a pas empêché le déroulement de la cérémonie, il a quelque peu émoussé l'ardeur des convives qui avaient à cœur de vivre la demi-finale de la Ligue des champions européenne Barça-Chelsea. Heureusement que le ministre a annoncé une bonne nouvelle : la signature imminente du décret de mise en place du Fonds de développement du transport. Cela a quelques peu tempéré les récriminations portées contre lui.
Lanciné Bakayoko
