Réforme du Bts : Les filières passent de 53 à 28 l`année prochaine

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique veut instaurer le principe de la performance et de la compétitivité dans les grandes écoles privées. Des reformes pour cela, ont été menées. Les mesures arrêtées à cet effet ont donc été communiquées hier par le directeur de l'Enseignement supérieur et privé. C’était au cours d'une conférence de presse dans ledit cabinet. M. Diakité Brahima, à cette occasion, a informé des changements dans la reforme des programmes du Bts. "Sur 53 filières soumises à l'analyse, il a été retenu 28 filières actives et 05 passives" a-t-il précisé. La méthode, selon lui, a consisté à rassembler les filières qui se ressemblent à 90%. Celles qui sont retenues, poursuit le directeur de l'Enseignement supérieur privé, seront applicables à la rentrée prochaine. Les responsables entendent donc mettre tout en œuvre afin que ces dispositions soient respectées.Et que le Bts ivoirien décrié en raison de son inadéquation entre la formation dispensée et les besoins des entreprises retrouve désormais ses lettres de noblesse. L'autre mesure prise dans le cadre de la redynamisation de l'enseignement supérieur privé est l'instauration désormais des autorisations de diriger et d'enseigner dans ces écoles. "Toute personne qui assure la direction des études dans un établissement privé d'enseignement doit obtenir une autorisation délivrée par le ministère de tutelle et d'autre part que les enseignants permanents et vacataires doivent avoir les mêmes qualifications que celles requises pour enseigner dans l'enseignement public et être autorisé par le ministère de tutelle" a souligné le conférencier. M. Diakité Ibrahima parle même d'une maîtrise pour les enseignants. Le contrôle a même commencé et à ce jour, selon ce dernier, 91 établissements ont déjà déposé leurs listes. Cette mesure, en effet, n'est pas sans conséquence pour des écoles qui risquent de fermer mais aussi pour les parents d'élèves. La preuve, le responsable en charge de ce dossier a indiqué que "l'on ne peut prétendre à un enseignement de qualité sans y mettre le coût". Un autre souci auquel il faut faire face malgré les difficultés.

DJE KM