Les acteurs du monde des transports sont plus que déterminés à mettre de l'ordre dans la filière transport et cela pour le bien-être des usagers et mieux contribuer au développement économique de la Côte d'Ivoire. C'est dans cette optique qu'a été mis sur pied le Groupement d'intérêt économique dénommé "Gie Djiguisso". La présentation officielle de cette structure a été faite le mercredi dernier à l'Agence des transports urbains (Agetu) en présence du ministre des Transports Albert Mabri Toikeusse. Le "Gie Djiguiso" a pour but exclusif de mettre en œuvre tous les moyens propres à faciliter ou à développer l'activité économique de ses membres, à améliorer ou à accroître les résultats de leurs activités (…) avec cette structure, des actions sont envisagées pour la professionnalisation des activités liées au secteur du transport" a souligné le directeur général de l'Agetu, M. Zoro Bi Langoné. Selon lui, il est plus que nécessaire de mettre de l'ordre dans le secteur des transports. Car a-t-il indiqué, "la prolifération d'une nouvelle race de Wôrô-wôrô appelés intercommunaux qui sont des services parallèles de transport, et donc illégaux, opérent au moyen de véhicules banalisés au mépris de la réglementation". Devant ce triste constat et bien d'autres encore qui minent le secteur des transports, le ministre a annoncé la mise en place d'une vaste opération. Et le ministre Mabri d'avertir, "nous aurons à agir contre des intérêts mais le but de cette action est d'assainir le secteur des taxis". Diaby Ibrahim au nom des syndicats du secteur des transports s'est dit indigné face à cette situation : "Aujourd'hui nous nous rendons compte que les taxis compteurs ont perdu leur marché à cause des Wôrô-wôrô reconnus comme illégaux". C'est dans cet ordre d'idées que le président du Conseil d'administration du Gie Djiguisso, Samaké Salif, a précisé qu'il "s'agira pour le Gie de professionnaliser le secteur et conquérir des parts de marché. C'est donc un nouvel élément au service du développement des transports urbains". Comme on le constate, c'est bientôt la fin de l'anarchie dans le secteur.
Jean Prisca
Jean Prisca
