L’Etat de Côte d’Ivoire va satisfaire une partie de son cahier des charges de l’AERIA en l’aidant à construire l’aérogare fret appelée Djedda. Il vient aussi d’achever des études pour engager à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny plusieurs projets d’envergure.
Comme le sont l’Aéroport Roissy Charles De Gaule et la Défense en France, la Côte d’Ivoire veut faire de son Aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan un véritable pôle économique. Alors qu’il est lié à AERIA par une convention de concession pour une durée de 15 ans depuis 1994, le pays de Laurent Gbagbo va construire Djedda, en lieu et place du concessionnaire, l’aérogare fret de l’Aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. Elle vient aussi de réaliser, par le premier architecte européen dans le domaine aéroportuaire, le cabinet Aéroport de Paris Ingénierie, un audit foncier aéroportuaire des installations et un plan d’urbanisme. L’information a été donnée au chef de l’Etat, le mercredi 29 avril dernier, par Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, lors de l’inauguration des nouvelles installations de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le Président Laurent Gbagbo.
L’Etat, qui veut ainsi résister à la concurrence que lui font aujourd’hui les pays limitrophes et maintenir le cap sur ses ambitions, a trouvé un peu plus de 20 milliards de FCFA pour construire cette aérogare fret. Le financement a été possible selon Patrick Achi, grâce à la Banque islamique de développement et au Fonds de l’OPEP. “Le projet est en cours. L’appel d’offres va être dépouillé incessamment pour que les travaux commencent”, a-t-il indiqué. Mais il a tenu à faire la différence entre l’affermage et la concession pour lever certaines équivoques : “La différence entre l’affermage est que dans les affermages, le fermier n’a pas la responsabilité des investissements qui relèvent de la responsabilité de la puissance publique. Et donc du pouvoir régalien de l’Etat. La construction des centrales électriques, la construction des châteaux d’eau relèvent de la puissance publique. Leurs acteurs étant chargés de les exploiter. Ici, dans le cas d’AERIA ou dans le cas de Sitarail, les investissements dans les infrastructures ont été concédés au concessionnaire lui conférant une responsabilité plus grande qui, si elle n’est pas remplie, crée de grands dommages au plan de développement et aux ambitions d’une Nation”. C’est d’ailleurs pourquoi, le ministre Patrick Achi a fait cette précision de taille sur l’action gouvernementale, concernant la construction de cette aérogare fret : “L’aérogare fret étant, cette fois-ci, de la responsabilité de l’Etat qui a cherché les fonds dans la mesure où le marché privé ne permettait pas à AERIA de le faire. C’est un type de partenariat public-privé où l’Etat fait au mieux ce qu’il sait faire et le privé, le mieux ce qu’il sait faire”.
Des projets de grande envergure
Patrick Achi a, en effet, expliqué que lorsqu’on quitte l’aérogare passagers ou l’aérogare fret pour prendre la voie qui mène au carrefour Akwaba, à Port-Bouët, on ne voit ni à droite ni à gauche hôtels, de commerces et hangars. Pour lui, la Côte d’Ivoire a véritablement un déficit à combler qui explique un certain nombre de projets aujourd’hui dans les plans stratégiques du gouvernement. Il citera notamment la mise en place d’une zone hôtelière à l’intérieur d’un grand ensemble qu’on a appelé Port-Bouët ville portuaire, une zone d’exploitation et de congrès, un centre d’affaires et de services, une zone de hangars et d’entreposage, une zone d’extension d’activités, une zone franche de 200ha, un programme immobilier de logements pour le personnel de la zone, une plate-forme de transport, des voies d’accès autoroutières vers l’autoroute du Nord et l’autoroute de Grand-Bassam menant jusqu’à Lagos, des chemins de fer à réhabiliter et un axe de train urbain qui arrivera jusqu’à la plate-forme aéroportuaire. Pour ce dernier projet, le ministre des infrastructures économiques a révélé que sur instruction du président de la République, le projet du train urbain est, en terme d’étude, terminé et est en phase de recherche de financement.
Il reste donc beaucoup à faire à l’Aéroport international Félix Houphouet-Boigny. Les premiers responsables d’AERIA qui ne le savent que trop, ont déjà engagé un vaste programme de transformation et de développement au moment où la convention de concession liant leur entreprise à l’Etat de Côte d’Ivoire court vers sa fin prévue pour 2011. Le président de la République a eu la primeur du travail fait et à faire en inaugurant les nouvelles installations de l’Aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan et en posant, le même jour, la première de l’académie des métiers aéroportuaires et la première pierre de l’aérogare charters et pèlerins. Les travaux devraient commencer, selon le ministre des Infrastructures économiques, au cours des prochaines semaines.
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr
Comme le sont l’Aéroport Roissy Charles De Gaule et la Défense en France, la Côte d’Ivoire veut faire de son Aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan un véritable pôle économique. Alors qu’il est lié à AERIA par une convention de concession pour une durée de 15 ans depuis 1994, le pays de Laurent Gbagbo va construire Djedda, en lieu et place du concessionnaire, l’aérogare fret de l’Aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. Elle vient aussi de réaliser, par le premier architecte européen dans le domaine aéroportuaire, le cabinet Aéroport de Paris Ingénierie, un audit foncier aéroportuaire des installations et un plan d’urbanisme. L’information a été donnée au chef de l’Etat, le mercredi 29 avril dernier, par Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, lors de l’inauguration des nouvelles installations de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le Président Laurent Gbagbo.
L’Etat, qui veut ainsi résister à la concurrence que lui font aujourd’hui les pays limitrophes et maintenir le cap sur ses ambitions, a trouvé un peu plus de 20 milliards de FCFA pour construire cette aérogare fret. Le financement a été possible selon Patrick Achi, grâce à la Banque islamique de développement et au Fonds de l’OPEP. “Le projet est en cours. L’appel d’offres va être dépouillé incessamment pour que les travaux commencent”, a-t-il indiqué. Mais il a tenu à faire la différence entre l’affermage et la concession pour lever certaines équivoques : “La différence entre l’affermage est que dans les affermages, le fermier n’a pas la responsabilité des investissements qui relèvent de la responsabilité de la puissance publique. Et donc du pouvoir régalien de l’Etat. La construction des centrales électriques, la construction des châteaux d’eau relèvent de la puissance publique. Leurs acteurs étant chargés de les exploiter. Ici, dans le cas d’AERIA ou dans le cas de Sitarail, les investissements dans les infrastructures ont été concédés au concessionnaire lui conférant une responsabilité plus grande qui, si elle n’est pas remplie, crée de grands dommages au plan de développement et aux ambitions d’une Nation”. C’est d’ailleurs pourquoi, le ministre Patrick Achi a fait cette précision de taille sur l’action gouvernementale, concernant la construction de cette aérogare fret : “L’aérogare fret étant, cette fois-ci, de la responsabilité de l’Etat qui a cherché les fonds dans la mesure où le marché privé ne permettait pas à AERIA de le faire. C’est un type de partenariat public-privé où l’Etat fait au mieux ce qu’il sait faire et le privé, le mieux ce qu’il sait faire”.
Des projets de grande envergure
Patrick Achi a, en effet, expliqué que lorsqu’on quitte l’aérogare passagers ou l’aérogare fret pour prendre la voie qui mène au carrefour Akwaba, à Port-Bouët, on ne voit ni à droite ni à gauche hôtels, de commerces et hangars. Pour lui, la Côte d’Ivoire a véritablement un déficit à combler qui explique un certain nombre de projets aujourd’hui dans les plans stratégiques du gouvernement. Il citera notamment la mise en place d’une zone hôtelière à l’intérieur d’un grand ensemble qu’on a appelé Port-Bouët ville portuaire, une zone d’exploitation et de congrès, un centre d’affaires et de services, une zone de hangars et d’entreposage, une zone d’extension d’activités, une zone franche de 200ha, un programme immobilier de logements pour le personnel de la zone, une plate-forme de transport, des voies d’accès autoroutières vers l’autoroute du Nord et l’autoroute de Grand-Bassam menant jusqu’à Lagos, des chemins de fer à réhabiliter et un axe de train urbain qui arrivera jusqu’à la plate-forme aéroportuaire. Pour ce dernier projet, le ministre des infrastructures économiques a révélé que sur instruction du président de la République, le projet du train urbain est, en terme d’étude, terminé et est en phase de recherche de financement.
Il reste donc beaucoup à faire à l’Aéroport international Félix Houphouet-Boigny. Les premiers responsables d’AERIA qui ne le savent que trop, ont déjà engagé un vaste programme de transformation et de développement au moment où la convention de concession liant leur entreprise à l’Etat de Côte d’Ivoire court vers sa fin prévue pour 2011. Le président de la République a eu la primeur du travail fait et à faire en inaugurant les nouvelles installations de l’Aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan et en posant, le même jour, la première de l’académie des métiers aéroportuaires et la première pierre de l’aérogare charters et pèlerins. Les travaux devraient commencer, selon le ministre des Infrastructures économiques, au cours des prochaines semaines.
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr