Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Allah Kouadio Rémi, a présidé hier, à Sikensi, la célébration nationale de la deuxième journée mondiale de lutte contre le paludisme. A cette occasion, il a souligné les importants appuis des partenaires dans cette bataille de préservation de la santé des populations. Le ministre a, en effet relevé que grâce à l’appui des partenaires, plus de 115 milliards de F seront mobilisés pour le pays auprès du Fonds mondial pendant 5 ans en vue de lutter contre le paludisme. S’agissant des deux prochaines années, « ce sont 90 milliards de F qui seront mis à la disposition du pays dès la signature de la convention. Ce soutien de la communauté internationale doit nous mener vers une mise à échelle des interventions », dira-t-il.
Pour ce faire, il s’agit entre autres de développer la prise en charge à domicile, de former l’ensemble des prestataires de santé à une bonne prise en charge des patients et de distribuer les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action. Concernant la distribution desdites moustiquaires, Dr Allah Kouadio a affirmé que plus de 800.000 ont été distribuées dans 18 départements. Et le district sanitaire de Sikensi en a reçu 30.000 lors de la campagne de vaccination contre la rougeole.
Malgré l’action gouvernementale, le ministre appelle à la mobilisation de tous contre ce fléau et la prolifération des moustiques, vecteurs de la maladie. Tout en demandant à chacun de rendre et de préserver son environnement sain et « d’agir à son niveau afin qu’ensemble nous puissions libérer notre pays du paludisme. Il faut éviter que le moustique se développe. Vaincre le paludisme, c’est éviter que le paludisme aggrave la pauvreté et stopper les décès occasionnés par cette maladie ».
Cette journée, dont le thème est « vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé », a été aussi l’occasion pour Dr Komla Siamevi, représentant résident de l’Oms, de relever qu’en Afrique 91% des décès sont dus à cette pandémie. Transmise par les moustiques, le paludisme est une maladie pour laquelle il faut continuer de lutter afin de préserver au moins un million de vies. Grâce à l’approvisionnement en matériels antipaludiques, aux tests de diagnostic, des médicaments et pulvérisations des domiciles. L’objectif étant de faire disparaître la mortalité due au paludisme d’ici à 2015. Dans cet élan, l’Unicef a dopé sa dotation en moustiquaires imprégnées qui est passée de 30 millions à 100 millions en 2008. En 2010, 500 autres et des comprimés seront distribuées en vue de faire baisser le taux de mortalité.
Des moustiquaires imprégnées ont été distribuées à des femmes enceintes et nourrices. Des messages de sensibilisation du maire Aboh Faustin, de religieux, de la chefferie, ont également meublé cette journée.
Christian Dallet
Pour ce faire, il s’agit entre autres de développer la prise en charge à domicile, de former l’ensemble des prestataires de santé à une bonne prise en charge des patients et de distribuer les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action. Concernant la distribution desdites moustiquaires, Dr Allah Kouadio a affirmé que plus de 800.000 ont été distribuées dans 18 départements. Et le district sanitaire de Sikensi en a reçu 30.000 lors de la campagne de vaccination contre la rougeole.
Malgré l’action gouvernementale, le ministre appelle à la mobilisation de tous contre ce fléau et la prolifération des moustiques, vecteurs de la maladie. Tout en demandant à chacun de rendre et de préserver son environnement sain et « d’agir à son niveau afin qu’ensemble nous puissions libérer notre pays du paludisme. Il faut éviter que le moustique se développe. Vaincre le paludisme, c’est éviter que le paludisme aggrave la pauvreté et stopper les décès occasionnés par cette maladie ».
Cette journée, dont le thème est « vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé », a été aussi l’occasion pour Dr Komla Siamevi, représentant résident de l’Oms, de relever qu’en Afrique 91% des décès sont dus à cette pandémie. Transmise par les moustiques, le paludisme est une maladie pour laquelle il faut continuer de lutter afin de préserver au moins un million de vies. Grâce à l’approvisionnement en matériels antipaludiques, aux tests de diagnostic, des médicaments et pulvérisations des domiciles. L’objectif étant de faire disparaître la mortalité due au paludisme d’ici à 2015. Dans cet élan, l’Unicef a dopé sa dotation en moustiquaires imprégnées qui est passée de 30 millions à 100 millions en 2008. En 2010, 500 autres et des comprimés seront distribuées en vue de faire baisser le taux de mortalité.
Des moustiquaires imprégnées ont été distribuées à des femmes enceintes et nourrices. Des messages de sensibilisation du maire Aboh Faustin, de religieux, de la chefferie, ont également meublé cette journée.
Christian Dallet