Après plusieurs mois d`absence pour raison de santé, le président du conseil général de Toumodi, M. Patrice Kouamé, a présidé la 1ère session de l`année 2009, le jeudi 30 avril dernier, au siège de l`institution.
A cette occasoin le président Patrice Kouamé a présenté son bilan de 5 années d`exercice bilan qu`il a qualifié de largement positif. Au total, la somme de 1900.000.000 FCFA a été investie dans les projets de développement.
Le président Patrice Kouamé a rappelé que, pour sortir le département de Toumodi du sous-développement et de la pauvreté, il a été adopté, en 2003, une stratégie de travail autour de trois axes : l`équipement du département en infrastructures de base, la promotion d`activités génératrices de revenus, la valorisation du patrimoine culturel, artisanal et touristique.
Malgré un environnement difficile, les performances suivantes ont été réalisées : 82 % des villages sont aujourd`hui situés à 2 km au plus d`une école primaire contre 72 % en 2002 ; les 5 sous-préfectures, soit 100 % sont dotées d`un collège, le département possède 3 lycées contre un seul en 2002 ; 75 % des villages sont situés à moins de 5 km d`un centre de santé contre 64 % en 2002 ; 82 % de la population ont accès à l`eau potable contre 80 % en 2002 ; 88 % des localités bénéficient de l`éclairage publique contre 53 % en 2002 ; 74 % des sites habitables sont accessibles après les premiers travaux de reprofilage contre 36 % en 2002.
Il estime également satisfaisant le bilan dans le domaine culturel et artisanal. Il a reconnu le faible niveau de réalisations dans la promotion d`activités génératrices de revenus pour diverses raisons.
“Ce sont là au plan quantitatif les performances du conseil général de 2002 à 2007, sans compter l`impact psychologique de ces réalisations sur la population”, s`est-il réjoui.
Au cours de cette session les conseillers ont adopté le budget primitif 2009. Ce budget dit de prudence est en régression de 43.216.000 FCFA par rapport au budget primitif 2008. Il s`équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 50.500.000 FCFA, dont 215.590.000 pour le fonctionnement et 290.000.000 FCFA pour l`investissement. Des 8 projets inscrits, l`éducation se taille la part du lion avec 44,52 % de l`enveloppe globale, soit 130.000.000 FCFA. Viennent ensuite la santé (19,62 %), les voiries et routes (13,70 %), l`eau 10,10 %), l`électrification (5,14 %), les études (3,43 %), les activités culturelles (2,57), les équipements des services généraux (0,92 %).
Avant son adoption, ce budget a fait l`objet d`un long débat. Certains conseillers l`ont trouvé peu ambitieux. A ceux-ci, le président Patrice Kouamé a rappelé les difficultés de la trésorerie. Lesquelles sont essentiellement dues au grand retard avec lequel l`Etat verse sa dotation. Celle-ci arrive souvent en décembre, c`est-à-dire à la fin de l`année budgétaire. “A ce jour l`Etat reste nous devoir la somme de 364.000.000 FCFA”, a révélé le président du conseil général.
Pierre Djessane Gervais: djessane@yahoo.fr
A cette occasoin le président Patrice Kouamé a présenté son bilan de 5 années d`exercice bilan qu`il a qualifié de largement positif. Au total, la somme de 1900.000.000 FCFA a été investie dans les projets de développement.
Le président Patrice Kouamé a rappelé que, pour sortir le département de Toumodi du sous-développement et de la pauvreté, il a été adopté, en 2003, une stratégie de travail autour de trois axes : l`équipement du département en infrastructures de base, la promotion d`activités génératrices de revenus, la valorisation du patrimoine culturel, artisanal et touristique.
Malgré un environnement difficile, les performances suivantes ont été réalisées : 82 % des villages sont aujourd`hui situés à 2 km au plus d`une école primaire contre 72 % en 2002 ; les 5 sous-préfectures, soit 100 % sont dotées d`un collège, le département possède 3 lycées contre un seul en 2002 ; 75 % des villages sont situés à moins de 5 km d`un centre de santé contre 64 % en 2002 ; 82 % de la population ont accès à l`eau potable contre 80 % en 2002 ; 88 % des localités bénéficient de l`éclairage publique contre 53 % en 2002 ; 74 % des sites habitables sont accessibles après les premiers travaux de reprofilage contre 36 % en 2002.
Il estime également satisfaisant le bilan dans le domaine culturel et artisanal. Il a reconnu le faible niveau de réalisations dans la promotion d`activités génératrices de revenus pour diverses raisons.
“Ce sont là au plan quantitatif les performances du conseil général de 2002 à 2007, sans compter l`impact psychologique de ces réalisations sur la population”, s`est-il réjoui.
Au cours de cette session les conseillers ont adopté le budget primitif 2009. Ce budget dit de prudence est en régression de 43.216.000 FCFA par rapport au budget primitif 2008. Il s`équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 50.500.000 FCFA, dont 215.590.000 pour le fonctionnement et 290.000.000 FCFA pour l`investissement. Des 8 projets inscrits, l`éducation se taille la part du lion avec 44,52 % de l`enveloppe globale, soit 130.000.000 FCFA. Viennent ensuite la santé (19,62 %), les voiries et routes (13,70 %), l`eau 10,10 %), l`électrification (5,14 %), les études (3,43 %), les activités culturelles (2,57), les équipements des services généraux (0,92 %).
Avant son adoption, ce budget a fait l`objet d`un long débat. Certains conseillers l`ont trouvé peu ambitieux. A ceux-ci, le président Patrice Kouamé a rappelé les difficultés de la trésorerie. Lesquelles sont essentiellement dues au grand retard avec lequel l`Etat verse sa dotation. Celle-ci arrive souvent en décembre, c`est-à-dire à la fin de l`année budgétaire. “A ce jour l`Etat reste nous devoir la somme de 364.000.000 FCFA”, a révélé le président du conseil général.
Pierre Djessane Gervais: djessane@yahoo.fr