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Région Publié le mercredi 6 mai 2009 | Notre Voie

Saïoua: Les enseignants démontrent leur engagement au FPI

Créée avec 10 enseignants en 2000, la section de la cellule des enseignants membres du FPI (CEFPI) de Saïoua se porte assez bien. Sur 304 enseignants du primaire que compte la sous-préfecture, 204 militent à ce jour au Front populaire ivoirien. C’est donc pour démontrer la vitalité de cette section que son premier responsable, Kodou Dodji a présenté son bureau et tous ses camarades militants venus de tous les villages et hameaux, au ministre Désiré Tagro samedi dernier, à sa résidence de Saïoua. Mais cette présence massive comme l’a si bien indiqué Adjé Djedji, le président du comité d’organisation de cette rencontre, est la preuve que la CEFPI tient le bon bout dans le Yocolo. Et que cette structure fera tout ce qui est humainement possible pour que le président Laurent Gbagbo gagne avec un score honorable à Saïoua. Il a salué la disponibilité du ministre de l’Intérieur, car c’est la première fois qu’une autorité de son rang les reçoit depuis la création de leur structure en 2000. Une rencontre qui à en croire le secrétaire général de la section les honore certes mais vient réparer une injustice au regard du travail qu’abattent les enseignants en période électorale. Kodou Dodji a surtout rendu hommage au ministre Désiré Tagro pour ses nombreuses actions en faveur des allogènes. Toute chose qui a permis à son parti d’être accepté et célébré aujourd’hui par les Baoulé, les malinké, les sénoufo et bien d’autres communautés qui lui étaient hostiles. Les enseignants, soutient-ils ont des raisons de militer au FPI. Au nombre de celles-ci, la suppression des salaires à double vitesse, le profil de carrière, l’indemnité de logement et bien d’autres avantages qui leur ont été accordés. Sans oublier les salaires qui leur sont payés régulièrement malgré la guerre.

A propos des échéances électorales à venir, il a souhaité que les cadres du département d’Issia se parlent et se pardonnent pour la victoire du président Laurent Gbagbo. Le fédéral FPI du département d’Issia, Bahouan Gahi, s’est réjoui de ce que le ministre Désiré Tagro ait ouvert gracieusement ses portes aux structures de base du FPI en les dotant de moyens de locomotion. Tout en félicitant le secrétaire général de la section CEFPI de Saïoua, il l’a exhorté à tout mettre en œuvre afin que la présentation de son bureau marque le lancement des activités de sa structure de sorte à maintenir haut l’étendard du parti.

Le ministre Désiré Tagro a fait remarquer que tous les cadres du département seront unis. Mais étant donné que l’unité se construit, elle requiert patience et prudence parce que jalonnée de beaucoup d’obstacles qui sont en train d’être levés. Il a fait remarquer que les enseignants ne peuvent être ignorés non seulement parce que le FPI est leur chose mais à cause de leur présence dans toutes les localités et même dans les zones les plus reculées.

“C’est pourquoi j’ai demandé à votre secrétaire de section de recenser et de répertorier tous nos camarades militants partout ou ils se trouvent parce que de rudes batailles nous attendent et il faut dès maintenant prendre les dispositions pour tenir et ne pas attendre le soir des élections pour établir ce contact”, a indiqué Désiré Tagro. Il a demandé aux enseignants de commencer le travail de formation des militants et de recrutement des militants des autres partis pour faire triompher le président Laurent Gbagbo. Il a dit être à la disposition de ses camarades militants et a souhaité que cette prise de contact soit le début d’une série d’activités périodiques dans chaque tribu de la sous-préfecture de Saïoua pour une démonstration de force des enseignants et du parti sur le terrain.

Le député du Plateau Mady Bouabré, le professeur Ziki Koléa conseiller technique du président de la république, Dogbo Georges, le DREN de Daloa Guehi Goroza secrétaire général du Cercle d’Actions Stratégiques (C.A .S), Mme Fatou Coulibaly conseiller économique et social et membre du comité central du FPI ont effectué le déplacement pour l’occasion.


Vincent Deh (envoyé spécial)
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