Karate / Tikazone 3 Abidjan 2009 - Les Eléphants sur la plus haute marche du podium

“Nous organisons cette compétition pour la remporter. Nous voulons mettre fin au fait que la Côte d'Ivoire organise sans gagner ". Cette conviction de Me Vincent Yaï, président de la Fédération ivoirienne de Karaté et discipline associées (Fikda) vient de se traduire dans les faits avec la razzia des Eléphants karatékas lors de la 1ère édition du Tournoi international de Karaté de la Zone 3 (Tikazone3). Qui s'est déroulée du 3 au 9 mai dernier, au Forum de l'Université de Cocody qui a été rénové pour la circonstance. A l'issue de ce tournoi d'un très bon niveau, les Eléphants karatékas ont fait feu de tout bois en remportant, au total, 31 médailles dont 13 en or, 8 en argent et 10 en bronze. Dominant ainsi leurs adversaires venus du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo. La moisson a été aussi reluisante pour le Bénin qui s'est tiré à bon compte en remportant 24 médailles dont 10 en or, 8 en argent et 6 en bronze. En 3e position, pointe le Burkina Faso avec 14 médailles (5 en or, 3 en argent et 6 en bronze). Les Nigériens, avec 2 médailles d'or, 7 d'argent et 6 en bronze pointent au 4e palier. Le Togo est la lanterne rouge avec dans sa besace une seule médaille en or, 2 en argent et 3 en bronze. La Au niveau des exploits individuels, en plus de ces belles performances acquises de haute lutte, le meilleur espoir masculin de la compétition (qui a connu un franc succès) est revenu à la Côte d'Ivoire. Le choix de Mohey Mohamed, le responsable de l'arbitrage de la Fédération mondiale de Karaté (Fmk) et ses collaborateurs s'est, en effet, porté sur le jeune Yann Cédric Akassé. La Burkinabé Sama Sochion Kadiatou qui a fait sensation à chacune de ses sorties, a remporté la palme de Meilleur athlète. Quant à Océane Ganiéro du Benin, elle a été désignée meilleur espoir féminin. Le ministre Dagobert Banzio qui, comme à l'ouverture, a honoré la cérémonie de clôture et de récompense de sa présence, a félicité Me Vincent Yaï, les délégations étrangères et les athlètes.
Eugène Djabia