Réunis au sein d'un collectif, plus qu'une vingtaine de clubs exigent la démission du président de la Fédération ivoirienne de Boxe (Fib), Arsène Yobouet. Ils ont exprimé le désir hier après-midi, à l'occasion d'une conférence de presse animée par leurs représentants dont Mme Alice Delaclé (présidente de Boxing Club de Toumodi), Soumahoro Adama du Ring Soumahoro et Bakary Kambéga de Phare Boxing de Port-Bouët. Le dernier cité, ouvrant la série des interventions n'est pas allé avec le dos de la cuillère. Pour lui, le successeur Stanislas N'Datchi qui n'est autre qu'Arséne Yobouet a fait de la Fib, une affaire familiale. " Yobouet fait tout lui seul a souligné Bakary Kambéga d'un ton ferme. Il est à la fois président et trésorier. Son fils est son commissaire au compte et sa copine, sa secrétaire. Il fait pire que ce qu'il reprochait à ses prédécesseurs. " A en croire Kambéga, l'actuel garant du noble art ivoirien use de subterfuges pour écarter tous les clubs qui ne lui ont pas accordé leur voix. Il a, par ailleurs, dénoncé le fait qu'à l'Assemblée générale qu'a tenue Yobouet récemment, il n'ait pas fait cas de son compte rendu moral et surtout financier. En sus, le mis en cause, Yobouet, aurait amandé (à sa faveur) les textes qui ne datent que de 2005 sans l'avis de la majorité des clubs. Malgré tout, et toujours selon Bakary Kambéga, lui et ses camardes lui ont adressé un courrier pour le rencontrer en vue d'aplanir les nombreuses zones d'ombre. " Il a fallu l'intervention d'un huissier pour qu'il réceptionne la missive, a révélé le principal conférencier. Malgré tout, il nous a donné aucune suite favorable. Nous prenons donc l'opinion nationale et internationale à témoin. Et nous exigeons sa démission ". Il a, par la suite, indiqué que si Yobouet en faisait à sa tête, ils opteraient pour une Assemblée générale extraordinaire pour se faire entendre. Mme Delaclé , plus amère que jamais (à l'instar des autres) a soutenu, mordicus, les propos de Bakary Kambéga.
E. Djabia
E. Djabia
