Le préfet de région, préfet du département d'Aboisso, M. Seydou Gogoua Bernard, le secrétaire général de préfecture et le sous-préfet central, nouvellement mutés à Aboisso, font actuellement face à la dure réalité de pénurie de maisons, dans la capitale du Sud Comoé. Après avoir passé une semaine à l'hôtel, le gouverneur a dû « arracher» au secrétaire général, sa résidence officielle.
Quant au secrétaire général et au sous-préfet, ils logent respectivement chez un parent et dans un studio. De fait, à Aboisso, il n'y a qu'un bâtiment administratif pour les deux secrétaires généraux. Les travaux de construction de la résidence officielle du préfet n'avancent pas. Ils sont même bloqués depuis huit mois, on ne sait pour quelle raison. C'est ainsi que le représentant du chef de l'Etat et du gouvernement a déposé ses bagages dans le seul bâtiment réservé aux secrétaires généraux après avoir, dit-on, cherché vainement une résidence digne de sa fonction. Ses collaborateurs, notamment le nouveau secrétaire général et le sous-préfet, font actuellement le tour de la ville à la recherche de maison. En vain. L'ex-préfet de région, muté à Divo, confronté aux mêmes problèmes en son temps, a dû prendre en location, une maison à ses propres frais, le propriétaire du local ayant refusé de le mettre en bail. Quant à M. Jacques N'guessan Obouo, actuel préfet de San Pedro, il est resté à l'hôtel pendant quatre ans, quand il était en fonction à Aboisso.
A la vérité, il est très dur de se loger dans la capitale du Sanwi. Il n'y a pratiquement pas de maison. La plupart des chefs de service et bien d'autres travailleurs habitent Abidjan et font la navette tous les matins. Les plus chanceux se prennent des studios tout en abandonnant momentanément leur famille ailleurs. Certains propriétaires de maison refusent de mettre également leurs maisons en bail. Ils préfèrent percevoir directement leurs loyers à la fin du mois. Le commissariat et la préfecture de police, la direction départementale des mines, la direction régionale des douanes, celle de l'Education nationale et bien d'autres services sont logés dans des maisons de particuliers parfois couteuses et mal adaptées.
Sam K.D.
Quant au secrétaire général et au sous-préfet, ils logent respectivement chez un parent et dans un studio. De fait, à Aboisso, il n'y a qu'un bâtiment administratif pour les deux secrétaires généraux. Les travaux de construction de la résidence officielle du préfet n'avancent pas. Ils sont même bloqués depuis huit mois, on ne sait pour quelle raison. C'est ainsi que le représentant du chef de l'Etat et du gouvernement a déposé ses bagages dans le seul bâtiment réservé aux secrétaires généraux après avoir, dit-on, cherché vainement une résidence digne de sa fonction. Ses collaborateurs, notamment le nouveau secrétaire général et le sous-préfet, font actuellement le tour de la ville à la recherche de maison. En vain. L'ex-préfet de région, muté à Divo, confronté aux mêmes problèmes en son temps, a dû prendre en location, une maison à ses propres frais, le propriétaire du local ayant refusé de le mettre en bail. Quant à M. Jacques N'guessan Obouo, actuel préfet de San Pedro, il est resté à l'hôtel pendant quatre ans, quand il était en fonction à Aboisso.
A la vérité, il est très dur de se loger dans la capitale du Sanwi. Il n'y a pratiquement pas de maison. La plupart des chefs de service et bien d'autres travailleurs habitent Abidjan et font la navette tous les matins. Les plus chanceux se prennent des studios tout en abandonnant momentanément leur famille ailleurs. Certains propriétaires de maison refusent de mettre également leurs maisons en bail. Ils préfèrent percevoir directement leurs loyers à la fin du mois. Le commissariat et la préfecture de police, la direction départementale des mines, la direction régionale des douanes, celle de l'Education nationale et bien d'autres services sont logés dans des maisons de particuliers parfois couteuses et mal adaptées.
Sam K.D.