Nous sommes venus écouter et voir ce qu’il y a lieu de faire avec l’appui des bailleurs de fonds pour la réhabilitation de vos différents centres ». Propos remplis d’espoir, que le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, a tenus vendredi aux apprenants et formateurs des centres de formation professionnelle ( Cfp ) de Ferké et Korhogo. En fait, le premier responsable de la formation professionnelle, veut à présent passer à la phase active du repositionnement de ces centres à travers le pays. Cela, après s’être déjà imprégné avec son cabinet de leurs réalités actuelles. D’où l’organisation de cette visite en compagnie des bailleurs de fonds que sont : la Banque mondiale, représentée par son directeur des opérations en Côte d’Ivoire, Madani Tall, les ambassadeurs d’Espagne Christina Diaz, de la Norvège Méreté Lundeno, du Japon Okamura, de même que des représentants de l’Onudi Alexandro Parlatore, de l’Union Européenne, du Pnud et de l’Onuci. Tous ont, aux côtés du ministre Dosso Moussa, fait le tour des différents salles et ateliers, du centre de formation professionnelle de Ferké 1 et 2, ainsi que celui de Korhogo. Cet état des lieux leur aura permis de constater que ces écoles de formation disposent de machines et appareils abîmés pour la plupart et vétustes pour quelques-uns. Les rares qui tiennent encore la route sont inadaptés aux exigences technologiques actuelles d’initiation aux métiers de la mécanique auto, de la ferronnerie, de l’électricité, de la menuiserie et de l’ébénisterie. D’où l’incapacité pour ces écoles de répondre efficacement aux besoins d’emplois exprimés par les entreprises privées. C’est du reste là, un fait que Madani Tall a vivement déploré au cours de la conférence de presse qui a marqué la fin de la première étape de cette visite marathon. Aussi, préconise -t-il une véritable réforme du système éducatif de ces centres. Parce qu’ils constituent, estime-t-il, des dispositifs à même de contribuer à trouver de l’emploi aux 4 millions de jeunes chômeurs que compte la Côte d’Ivoire. Une réforme que les bailleurs de fonds pourront financièrement appuyer, surtout si elle s’opère conformément aux besoins d’emplois des entreprises privées. L’ambassadeur du Japon et le représentant de l’Onudi se disent tous aussi prêts à accompagner le gouvernement dans la réhabilitation de ses centres de formation professionnelle. Surtout que la volonté d’apprendre est manifeste chez les apprenants.
Le ministre Dosso Moussa a dans la même veine annoncé pour très bientôt, la tenue d’un grand séminaire, qui fera le diagnostic de toutes les filières en vue de réformer celles qui en éprouvent le besoin, d’adapter au mieux les formations dispensées aux besoins des entreprises privées. Cette visite d’évaluation se poursuivra dans les localités de Katiola, Bouaké, Mankono, Man, Gagnoa et Touba.
Moussa Touré
Envoyé spécial
Le ministre Dosso Moussa a dans la même veine annoncé pour très bientôt, la tenue d’un grand séminaire, qui fera le diagnostic de toutes les filières en vue de réformer celles qui en éprouvent le besoin, d’adapter au mieux les formations dispensées aux besoins des entreprises privées. Cette visite d’évaluation se poursuivra dans les localités de Katiola, Bouaké, Mankono, Man, Gagnoa et Touba.
Moussa Touré
Envoyé spécial