La réinsertion socio-économique des ex-combattants est à l’ordre du jour de la tournée des bailleurs de fonds et du ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle actuellement en cours dans les zones CNO. A Katiola, fief de Touré Hervé alias Vetcho, la volonté d’aller à la paix est grande.
Les installations du Cafop superieur de Katiola qu’occupe depuis septembre 2002 le 21ème bataillon des Forces nouvelles (ex-rébellion) ont été prises d’assaut samedi apres midi par plusieurs ex-rebelles candidats à la démobilisation. Et par ricochet candidats à la réinsertion socio-économique. “Je m’appelle caporal Timité Sekou. Je veux cultiver la terre, je veux faire l’élévage de mouton, je veux faire l’igname et le manioc”. En rattrapant notre équipe de reportage au sortir de la rencontre avec les candidats à la démobilisation pour tenir de tels propos, cet ex-combattant montre clairement l’état d’esprit qui anime tous ses camarades rassemblés ce jour. L’adjoint de Vetcho s’est montré explicite à la suite du ministre Dosso Moussa qui avait déjà planté le décor. En demandant les attentes des ex-rebelles. “Ceux qui sont là sont candidats à la démobilisation. Nous représentons plus de la moitié des effectifs des Forces nouvelles. Nous comptons sur les appuis du gouvernement et des institutions financières pour sortir de la crise”, expose succinctement le commandant en second de Vetcho, ce dernier absent au moment de la rencontre.
Au Cafop, baptisé 21ème bataillon d’infantérie de la zone 2 (FN) Sampaio (adjoint de Vetcho), visiblement ému, a même invité les ex-rebelles à prendre la parole devant les partenaires au développement qui leur rendaient visite. Pour se faire une idée de leur niveau de démobilisation, avant de déployer l’aide nécessaire à la réinsertion. Ces ex-combattants de tous les âges sont issus de Katiola, Dabakala, Niakara et Tafiré. “Je veux qu’on m’aide à embrasser le métier de commerçante”, formule la présidente des femmes combattantes de Dabakala. Les nombreux ex-combattants intervenus ont dit leur impatience de reprendre la vie pacifique à l’instar de leur porte-parole Soro Issouf. Il en est de même pour Ouattara Allassane né en 1942 à Dabakala qui demande à retourner à la terre.
Le Japon, la Norvège et l’Espagne représentés tous par leurs ambassadeurs ont bien noté cette volonté de retour à la paix. Et ils se sont dit disposés à contribuer à leur réinsertion sociale. Etant entendu que la séance de travail constituait une prise de contact. Cela à l’initiative du ministre Dosso Moussa de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle conduisant cette tournée devant déboucher plus tard sur le financement des priorités de son département. Notamment, la réhabilitation et l’équipement des centres de formation professionnelle. Pour cela, l’homme a battu le rappel des bailleurs de fonds pendant cette visite dans les zones (CNO) et à Gagnoa.
En plus des trois pays susmentionnés, il faut ajouter l’Union européenne, la Banque mondiale, le Pnud, l’Onudi et l’Onuci. La guerre militaro-politique qui a éclaté en septembre 2002 est à la base de ce tableau.
Envoyé spécial à Katiola Félix Teha Dessrait
Les installations du Cafop superieur de Katiola qu’occupe depuis septembre 2002 le 21ème bataillon des Forces nouvelles (ex-rébellion) ont été prises d’assaut samedi apres midi par plusieurs ex-rebelles candidats à la démobilisation. Et par ricochet candidats à la réinsertion socio-économique. “Je m’appelle caporal Timité Sekou. Je veux cultiver la terre, je veux faire l’élévage de mouton, je veux faire l’igname et le manioc”. En rattrapant notre équipe de reportage au sortir de la rencontre avec les candidats à la démobilisation pour tenir de tels propos, cet ex-combattant montre clairement l’état d’esprit qui anime tous ses camarades rassemblés ce jour. L’adjoint de Vetcho s’est montré explicite à la suite du ministre Dosso Moussa qui avait déjà planté le décor. En demandant les attentes des ex-rebelles. “Ceux qui sont là sont candidats à la démobilisation. Nous représentons plus de la moitié des effectifs des Forces nouvelles. Nous comptons sur les appuis du gouvernement et des institutions financières pour sortir de la crise”, expose succinctement le commandant en second de Vetcho, ce dernier absent au moment de la rencontre.
Au Cafop, baptisé 21ème bataillon d’infantérie de la zone 2 (FN) Sampaio (adjoint de Vetcho), visiblement ému, a même invité les ex-rebelles à prendre la parole devant les partenaires au développement qui leur rendaient visite. Pour se faire une idée de leur niveau de démobilisation, avant de déployer l’aide nécessaire à la réinsertion. Ces ex-combattants de tous les âges sont issus de Katiola, Dabakala, Niakara et Tafiré. “Je veux qu’on m’aide à embrasser le métier de commerçante”, formule la présidente des femmes combattantes de Dabakala. Les nombreux ex-combattants intervenus ont dit leur impatience de reprendre la vie pacifique à l’instar de leur porte-parole Soro Issouf. Il en est de même pour Ouattara Allassane né en 1942 à Dabakala qui demande à retourner à la terre.
Le Japon, la Norvège et l’Espagne représentés tous par leurs ambassadeurs ont bien noté cette volonté de retour à la paix. Et ils se sont dit disposés à contribuer à leur réinsertion sociale. Etant entendu que la séance de travail constituait une prise de contact. Cela à l’initiative du ministre Dosso Moussa de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle conduisant cette tournée devant déboucher plus tard sur le financement des priorités de son département. Notamment, la réhabilitation et l’équipement des centres de formation professionnelle. Pour cela, l’homme a battu le rappel des bailleurs de fonds pendant cette visite dans les zones (CNO) et à Gagnoa.
En plus des trois pays susmentionnés, il faut ajouter l’Union européenne, la Banque mondiale, le Pnud, l’Onudi et l’Onuci. La guerre militaro-politique qui a éclaté en septembre 2002 est à la base de ce tableau.
Envoyé spécial à Katiola Félix Teha Dessrait