x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le lundi 11 mai 2009 | Notre Voie

Litige immobilier à Koumassi : Palabres autour d’une cour

Des locataires de la cour de feu Berté Mandjou sont actuellement à couteaux tirés avec les filles du défunt, à Koumassi lot n°110, non loin du collège Pascal. Si les premiers cités soutiennent mordicus être en règle vis-à-vis de l’huissier de justice pour le paiement des loyers, les secondes recusent cela. Pis, dans le litige immobilier qui passe en jugement ce mardi 12 mai prochain, les locataires, avec à leur tête Diaby Ibrahima, ont dénoncé la qualité et la nationalité de la réquérante Berté Fanta.

A leur passage hier à notre rédaction, Diaby Ibrahima et ses voisins ont présenté une exploitation de mise en demeure de libération des lieux qui porte le nom de Bérété Fanta, de nationalité guinéenne, faite le 7 avril 2009, puis une assignation en expulsion et en paiement portant le nom de Berté Fanta de nationalité ivoirienne représentant les ayants-droit de feu Berté Mandjou. “Nous avons tout soldé sauf le mois d’avril qui correspond au début de ce litige. Notre avocat a demandé, le 19 avril dernier, à la brigade de gendarmerie de Koumassi de produire les papiers de propriété ou d’ayant-droit, à dame Berté Fanta qui n’habite pas la cour de Koumassi et qui clament en être la propriétaire. Elle a dit qu’elle allait faire faxer le papier d’ayant-droit par son frère qui est aux Etats-Unis. Elle n’a pu le faire jusqu’à ce jour et, à notre grande surprise, au lieu de démontrer sa nationalité ivoirienne dont elle se prévaut alors que nous savons qu’elle est Guinéenne, pas encore naturalisée, c’est une convocation de la police criminelle qu’elle nous tend”, a déploré Diaby Ibrahima, vendeur de pièces détachées automobiles. Son compère Diaby Laye a indiqué qu’ils veulent quitter les lieux à la fin de l’année scolaire pour permettre à leurs familles de mieux se caser. Ils se disent étonnés d’être traités comme des criminels alors qu’ils ont été victimes de plusieurs invectives et de tapages noctures de la part de la fille et la sœur aînée de Berté Fanta dans la cour.

La balle se trouve dans le camp des autorités judiciaires pour démêler l’écheveau.

Didier Kéï
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ