Il y a eu plus de peur que de mal samedi, à la salle des fêtes de la mairie de Yamoussoukro. Où la cérémonie officielle d'investiture du bureau de la jeunesse communale a eu lieu. En présence du maire, Gnrangbé Jean, du secrétaire de préfecture Yssouf Traoré et des autorités coutumières de la capitale politique de Côte d'Ivoire. En effet, alors qu'il était sur le point de finir son allocution, (jugée d'ailleurs trop longue et ennuyeuse par certains jeunes présents), le président Kouassi Kouamé Aimé, du Parti démocratique de Côte d'ivoire (Pdci) n'a pu tenir sur ses pieds. En tombant dans les pommes devant une assistance médusée et ne sachant quoi faire. "Tenez-moi, je vais tomber ", a averti le jeune Kouamé Aimé, enseignant de son état. Qui prononçait son discours d'investiture. Dans lequel il sollicitait l'aide et le soutien des autorités municipales et politiques de la région des Lacs. De même que l'union entre les jeunes pour la construction de Yamoussoukro. Le président Kouamé Aimé a dû son salut à l'intervention prompte de ses plus proches collaborateurs. Qui l'ont tenu par les bras, évitant ainsi de s'écrouler tout le long sur la place aménagée à cet effet. Il a été évacué des lieux aussitôt pour être conduit à l'hôpital. " Ces jours ne sont pas en danger. Il est hypotendu ", nous ont laissé entendre des voix, proche de l'infortuné. Qui n'a pu participer à la fin de la cérémonie. Néanmoins, le maire de la ville a rassuré les jeunes présents. Tout en promettant comme pour les consoler, l'ouverture d'un allocodrome et une moto à la jeunesse communale, lui demandant d'entreprendre aux fins d'éviter " la mendicité ". Quant au parrain de la cérémonie, le président de la chambre de Commerce et d'industrie de Côte d'ivoire, Jean-Louis billion, prononçant une conférence sur l'entrepreneuriat, a invité les jeunes à plus d'initiative. Car, dira-t-il, le marché de l'emploi est raréfié. Non sans déplorer les difficultés auxquelles sont confrontés les opérateurs économiques pour créer des entreprises. Notamment, la fiscalité trop élevée, des barrages pléthoriques des hommes en arme. Comme pour répondre au parrain, le sécrétaire général de la préfecture, Yssouf Traoré, a fait remarquer que l'Etat ne peut interdire des barrages sur nos routes. Car, il faut faire face aux produits prohibés et à la contrebande qui menacent les produits locaux. Avant de s'adresser au bureau investi : " La tâche à exécuter n'est pas aisée. Ne vous laissez pas embarquer dans des bateaux dont les commandants vous sont méconnus. Ne vous laissez pas instrumentaliser. Unissez-vous pour une commune forte et prospère ".
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
